International Neoclassical Music Festival
1st Edition
Everything musical, for those who think about it, always contains something mysterious in relation to its aesthetic approach. Music, on the one hand, is the most comprehensible art for the soul, for the directly perceptive human soul; on the other hand, it presents difficulties for those who want to understand its effects. If we want to compare music with other arts, we can perhaps say this. All other arts created by the artist himself have their prototype in the physical world. For example, when a sculptor creates a statue of Apollo or Zeus, he then works according to the idealized reality of the human world. The same applies to painting. Today, in painting, one even wants to recognize only that which directly transmits impressions of the surrounding reality.
In the same way, in poetry, they try to create a reflection of reality. But anyone who would like to apply this theory to music would hardly achieve any results. A person must ask himself: where exactly does the formation of artistic tone come from? What does this relate to?
The idea of creating Piano Revenge Festival is based on the need of a person to reveal his gift to the maximum. Today, when we live in a world overloaded with new technologies, a trend has emerged, a kind of craving for everything natural, organic and beautiful. New piano music arouses the interest of all generations. Our festival will feature a selection of contemporary artists, an international selection of pianists and composers, for whom piano music has become the first place, has become the air without which it is impossible to exist.
Participants
Maxime Verdoni
Maxime Verdoni est un pianiste et compositeur néoclassique français originaire de Bordeaux. Il commence à partager ses compositions en 2020, mêlant sensibilité et créativité. Ses premières œuvres incluent des musiques originales pour deux recueils de poèmes, écrits par Paul Lawton et Lucas Clavel, ainsi qu’un livre de Celle qui aimait.
En 2023, il s’oriente vers le néoclassique avec des compositions de felt piano, un style intime et épuré. L’année suivante, plusieurs de ses morceaux sont sélectionnés pour des playlists éditoriales sur Spotify et Apple Music, marquant une étape importante dans son parcours musical.
Actif au sein d’un label de musique néoclassique, Maxime a également collaboré avec trois labels indépendants : Aemeralds, Nordic Euphony Records, et Nordic Instrumental Records. À travers sa musique, il cherche à créer des instants de calme et d’émotion partagée.
Cameron Segal
Doomin Kim
Débutant le piano à sept ans, Doomin Kim s’installe à Paris en 2016 et étudie auprès de Michael Wladkowski à l’École Normale jusqu’en 2024.
Il obtient le Diplôme Supérieur de Musique de Chambre en 2019, et en 2022, l’Artist Diploma. En 2019, sortie de son premier album solo Mendelssohn : Piano works chez Warner Classics worldwide et participation à la Beethoven Complete Works 250th Anniversary Edition de Warner Classics en enregistrant deux CD.
Lauréat de plusieurs concours internationaux et présent à de nombreux concerts à l’international, Doomin Kim est également compositeur et improvisateur amateur et porte un grand intérêt à la direction d’orchestre et à l’orgue.
Julian Trevelyan
Anna Bondareva
La musique d’Anna est marquée par une utilisation particulière des dissonances et un style néoclassique rappelant les compositions du début du XXe siècle. La compositrice basée à Paris possède un univers sonore unique et introspectif ; ses performances live sont très expressives et dynamiques.
Les pièces pour piano d’Anna Bondareva créent des atmosphères délicates et méditatives, où la musique devient une forme d’expression personnelle et intense. L’artiste s’engage à construire des environnements sonores qui reflètent son monde intérieur, en explorant des thèmes tels que l’introspection, la vulnérabilité et la croissance personnelle. Anna a un fort intérêt pour la musique expérimentale et l’improvisation. On peut entendre ses techniques de piano innovantes élargir les possibilités sonores. Cette approche permet à la musicienne de passer de la tradition à l’innovation, créant des compositions évocatrices et transformatrices.
Depuis 2018, Anna Bondareva publie ses albums de piano solo sous le label 𝘈𝘉 𝘕𝘦𝘰𝘊𝘭𝘢𝘴𝘴𝘪𝘤𝘢𝘭 𝘔𝘶𝘴𝘪𝘤, interprétant ses propres compositions, avec un total de plus de 50 albums disponibles sur les plateformes de streaming.
Riccardo Roveda
Riccardo Roveda est un producteur électronique et pianistique milanais. Dès son plus jeune âge, il a montré une grande passion pour la musique et a décidé d’entreprendre des études privées en classique, jazz et électronique à l’Académie du son de Milan. Plus tard, il a suivi des études de composition à la prestigieuse Académie Musicale Éducative avec le maestro Roberto Cacciapaglia.
Sa formation lui a permis de développer une grande polyvalence dans le style musical et de créer un son unique et original caractérisé par la musique électronique d’ambiance et la musique classique moderne. Son son est un mélange de mélodies classiques et électroniques, créant une expérience unique pour les auditeurs. Riccardo s’est produit dans de nombreux concerts en Italie, démontrant son talent de musicien et sa capacité à impliquer le public.
Son identité musicale particulière a été très appréciée par le public et les critiques. Les critiques musicales l’ont salué pour son originalité et sa créativité. Son nouveau projet musical est sorti sur le label Believe est disponible sur toutes les plateformes de streaming.
Matt Wilier
Matt Wilier commence l’improvisation au piano à l’âge de 5 ans, sans aucune connaissance de la musique autre que ses propres sentiments et sensations.
Après quelques années de pratique, c’est au conservatoire qu’il découvre la technique puis la musique classique. Dès l’âge de 12 ans, il s’endort en écoutant les albums de piano solo de Keith Jarrett, dont The Köln Concert et La Scala. A la même époque, après avoir étudié les romantiques (et le rubato de Chopin), il est captivé par la musique impressionniste et se passionne pour le mouvement français Les Six. Mais en définitive, il considère Gaspard de la Nuit de Maurice Ravel comme l’une des plus belles œuvres pour piano.
Tout en conservant son envie initiale d’improvisation, il se lance dans une musique minimaliste et répétitive, s’affranchissant du jugement et s’intéressant aux résonances sonores, aux fréquences et aux vibrations du piano comme preuves du passage du temps. En 2019, il sort son premier EP Jours avec le label français Bruit Blanc. Variations, son nouvel album de 11 titres, sortira le 28 juin 2024. L’enregistrement de cet album n’a pas fait exception, Matt se concentrant une fois de plus sur les résonances. Variations est construit de la même manière, avec des mélodies, des harmonies et des rythmes changeants. Mais cette fois, le piano n’est pas seul, avec des cordes, des couches de cordes, un ensemble et des fréquences de basse analogiques en guise d’accompagnement.
Emilija Zukauskaite
Emilija Zukauskaite est une pianiste concertiste lituanienne diplômée. Issue du Lycée National de musique de M.K. Čiurlionis et de l’Académie de Musique et de Théâtre de Vilnius. En 2023 elle obtient son diplôme en piano solo à l’Ecole Normale Alfred Cortot de Paris dans la classe de prof. Michael Wladkovski. Emilija a commencé sa formation de pianiste à 6 ans. Elle a étudié au Lycée National de la Musique de M.K. Čiurlionis avec le professeur Donaldas Račys. Puis elle continue ses études à l’Académie de Musique et de Théâtre à Vilnius où elle obtient son diplôme Baccalaureate piano solo.
Dans cette période-là, elle commence à s’immerger dans des projets différents en collaboration avec des écrivains, philosophes et compositeurs de la musique contemporaine pour créer des mises en scène éducatives. Emilija est aussi une des coordinatrices des projets dans l’Association de F. Liszt Lisztuania. Emilija participe régulièrement aux festivals et master-classes en Europe, en tant que soliste avec l’orchestre de chambre et comme accompagnatrice vocale dans plusieurs pays (Allemagne, France, Italie, Pologne et Russie). Elle a travaillé avec des pianistes célèbres comme prof. Mūza Rubackytė, prof. Karl-Heinz Kaemmerling, prof. Avedis Kouyoumdjian et autres. Elle participe à des festivals et à des master-classes en Europe en tant que soliste, avec des orchestres de chambre et comme pianiste-accompagnatrice dans plusieurs pays (Allemagne, France, Lituanie, Russie, etc.).
Emilija a remporté de nombreux prix aux concours internationaux et a également joué avec de célèbres orchestres en Lituanie.
Will Jome
Will Jome est un multi-instrumentiste et compositeur néerlandais, surtout connu pour ses riches compositions au piano néo-classiques.
Avec plus de 20 ans d’expérience en tant que batteur professionnel, Will Jome s’est imposé dans l’industrie musicale grâce à son travail dans différents genres. Bien que son instrument principal soit la batterie, il a toujours été attiré par le piano, l’utilisant comme moyen d’exprimer ses compositions dès son plus jeune âge. Sa musique est profondément influencée par la tradition néoclassique, caractérisée par des mélodies émotives et des arrangements complexes au piano.
En 2024, il a sorti son premier album, Nature Walk, une collection de pièces introspectives pour piano inspirées par la beauté et la tranquillité de la nature. Tout au long de sa carrière, Will Jome a collaboré avec des musiciens d’horizons divers, enrichissant encore sa palette musicale. Avec Nature Walk, il se met sous les projecteurs en tant que compositeur, mettant en valeur sa capacité à évoquer des paysages émotionnels profonds à travers le piano. Son travail invite les auditeurs à se lancer dans un voyage sonore, offrant à la fois un sentiment de sérénité et d’introspection.
Davide Fasiello
HEMSING
HEMSING est un pianiste allemand originaire de Hambourg qui a commencé à sortir sa propre musique lors de la Journée du piano en 2022. Après avoir terminé ses études, il a étudié à l’École de musique de Hambourg et poursuit actuellement sa licence en musicologie.
En mai 2024, il a sorti son premier album solo intitulé in colour (via @23BIT_Music). HEMSING aime composer et s’inspirer de divers genres musicaux. Avec son travail en solo, il réussit à mêler harmonieusement la musique néoclassique contemporaine et la musique d’ambiance expérimentale. Le jazz et le pop/rock jouent également un rôle important dans sa musique, en particulier lors des performances live. En tant que claviériste et pianiste, HEMSING se produit régulièrement avec différents groupes, comme son Jazz Trio @nujazzavenue, et collabore avec des chanteurs lors de nombreux concerts et festivals.
« Pour moi, la musique a toujours été une expérience live. Rien ne vaut un bon concert. Tout est question de ce moment spécial entre l’artiste et le public, une connexion qui semble profondément personnelle. Cette expérience vaut plus que n’importe quel clic sur une vidéo ou un stream. » Il lui a fallu un certain temps pour enfin sortir de la musique solo, car il avait toujours été impliqué dans des contextes de groupe. Cependant, la sortie et le succès de son premier single, Felt, lui ont donné la confiance nécessaire pour continuer. Son cinquième single, intitulé Stiller, a même fait son entrée dans la playlist officielle du Piano Day de Nils Frahm. En mars 2024, HEMSING s’est installé à Paris, où il explore de nouvelles opportunités de se produire en direct et de se connecter à la scène musicale locale. En attendant, il continue son travail en solo. Les projets de concerts et de chansons plus électroniques deviennent de plus en plus concrets. Il y a tellement plus à venir.
Edoardo Gastaldi
Olga Sysoyeva-Schmitt
Olga Sysoyeva-Schmitt est pianiste-concertiste avec la formation classique. Elle s’est déjà produite en Italie, en Allemagne, en Ukraine, en Russie et en Biélorussie, elle habite en France à Chartres.
« J’ai commencé l’étude du piano à l’âge de 4 ans avec mon père Vladimir, lui-même pianiste. À 14 ans, j’ai rejoint l’orchestre de chambre de Weingarten, en Allemagne. Ensuite, j’ai poursuivi mes études au collège musical Alfred Schnittke de Moscou, pour un cycle de piano », confie cette concertiste lauréate de plusieurs concours. La talentueuse pianiste Olga a également reçu un diplôme de perfectionnement concertiste au Conservatoire Serge Rachmaninoff de Paris.
Dans le cadre de la quinzaine Dostoïevski, elle s’est produite lors du festival culturel consacré à l’art de l’écrivain à Chartres, où elle a interprété l’intégralité des 12 Saisons de Tchaïkovski avec une finesse et une sensibilité époustouflante.
Jan de Winter
Jan de Winter a un pied dans le monde des affaires et l’autre dans celui de la musique romantique et néoclassique. Il a été formé par Miek Engelenburg, un élève doué de Robert Casadesus.
Sa musique s’inspire de la musique orientale, de Chopin et de Debussy. Il a donné des concerts à Leipzig, Copenhague, Paris et dans plusieurs villes des Pays-Bas. Souvent, des projections de peintures et de ses propres poèmes font partie de ses performances pour créer une expérience synesthésique.
Son album sorti en CD s’intitule Albedo, d’après la deuxième étape d’Alchemy. Son idée est l’art royal de la transformation : du plomb intérieur, de nos états gris et lourds, en or philosophique symbolisant une âme lumineuse et rayonnante. Albedo représente l’étape dans laquelle l’âme est purifiée et où l’on ressent l’illumination et l’inspiration artistique. Celui qui écoute cette musique est transporté dans une sphère de rêve d’harmonie et d’unité, et peut ressentir cette inspiration en lui-même.
Patrice Carpentier
Patrice Carpentier débute le piano à l’âge de 2 ans. A 4 ans il fait la première des rencontres qui marqueront son histoire de musicien : Francis Poulenc le remarque et encourage sa toute jeune vocation. En 1962, survient la deuxième rencontre décisive de sa carrière. Il entre à l’Ecole Normale de Musique de Paris dans la classe de Serge Petitgirard qui sera son professeur et Maître durant de nombreuses années. A vingt ans, aidé du compositeur Jean Wiener, Patrice Carpentier prépare son premier concert.
A la demande de ses élèves il crée en 1988 l’Ecole de Piano Carpentier de la Salle Pleyel. Parallèlement son amie Geneviève Martigny et d’éminents pianistes telle que Aldo Ciccolini. Pierre Sancan, Ghéza Duma encouragent sa carrière de concertiste.
De nombreux récitals, en France et à l’Etranger assoient sa notoriété.
Oscar Kowalski
Oscar Kowalski est un compositeur, producteur et pianiste originaire de Vannes dans le Morbihan. Il a commencé seul, à jouer du piano, passant des heures à composer et explorer des morceaux. Stimulé par la musique, Oscar apprend d’autres instruments comme la batterie, la basse et la guitare.
À 20 ans, il décide de quitter ses études en économie pour se consacrer entièrement à la musique, en intégrant une université de musique moderne à Londres. Inspiré par tous types de musiques, Oscar aime produire et composer au gré de son inspiration. Nourrit d’une large palette musicale, mêlant des influences classiques à des sonorités modernes. Son style se situe principalement entre le néoclassique, l’ambient et l’expérimental, et il cherche à transporter ses auditeurs dans des paysages émotionnels uniques.
Des œuvres comme Le Passage et Allée des Pensées illustrent bien son approche artistique, combinant des mélodies délicates et des compositions techniquement exigeantes. Aujourd’hui basé en Bretagne, Oscar se consacre non seulement à son travail solo mais aussi à la production et à la collaboration avec d’autres musiciens. Le son est pour Oscar un moyen d’expression universel, capable de générer des émotions profondes et souvent indicibles.
Benjamin Cook
Benjamin Cook est un compositeur de films, artiste de musique classique et pianiste londonien distingué. Spécialisé dans la création de musiques pour le cinéma, la télévision et la publicité, Benjamin a travaillé sur des projets prestigieux pour le gouvernement britannique, Land Rover, Samsung et Media Trust. Grâce à sa collaboration avec BMG Production Music, ses compositions ont été diffusées sur les principaux chaînes nationales, notamment BBC 1, Channel 4 et Channel 5.
Le travail de Benjamin s’étend sur des longs métrages et des courts métrages, sa récente bande originale pour The Consultant ayant été reconnue comme le meilleur film à suspense au Festival du film FiFF de Londres et au Festival international du film Lonely Wolf. Le film est désormais disponible sur Amazon Prime et Tubi.
En 2022, Benjamin a fait une entrée audacieuse sur la scène musicale avec la sortie de son premier single, Blossom. Depuis, il a captivé le public du monde entier, amassant plus de 500 000 streams et incluant des collaborations acclamées avec le Northern Film Orchestra.
Sa réputation a grimpé en flèche en 2024 lorsque Scala Radio l’a nommé compositeur « One to Watch », tandis que BBC Music Introducing a salué son travail comme « absolument divin ».
Henri de Quengo
Compositeur français, principalement renommé pour ses compositions classiques au piano (plus de trois millions d’écoutes dans le monde), Henri de Quengo, né en 1991, a commencé son parcours musical dès l’âge de 8 ans en suivant une formation classique au sein du conservatoire. En plus de l’apprentissage de l’instrument, Henri de Quengo a étudié l’harmonie et le contrepoint. Son processus de composition s’inspirant de compositeurs traversant différentes époques et styles, émerge souvent de longues séances d’improvisation.
Afin d’enrichir son expertise musicale, Henri de Quengo a poursuivi des études avancées en musicologie dans l’université parisienne de La Sorbonne. Ce mélange complexe de compétences pratiques et d’investigation universitaire confère à ses compositions une profondeur et une résonance particulières, captivant le public par leur puissance émotionnelle et leur élégance intemporelle.
Nicolas Dedieu
Né en 1992, Nicolas entre à sept ans au Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier pour apprendre la contrebasse, le solfège et le chant.
Après avoir obtenu un baccalauréat littéraire spécialité musique, Nicolas Dedieu s’oriente vers l’écriture musicale qu’il étudie à partir de 2013 à l’Ecole Normale de Musique de Paris, il obtient également un diplôme d’harmonie supérieure et un certificat d’orchestration. Il intègre ensuite le C.R.R de Paris pour obtenir un D.E.M d’orchestration, validé en 2019 sous la direction d’Anthony Girard. Nicolas enseigne l’écriture musicale tout en se consacrant à la composition. Passionné de musique française, ses compositeurs préférés sont, entre autres : Fauré, Duparc, Debussy, Ravel, De Séverac, Duruflé… Le langage musical de Dedieu se veut le reflet de ces admirations, même si sa musique intègre parfois des influences plus romantiques.
Récemment, Nicolas a eu l’occasion de faire jouer plusieurs de ses œuvres en France, ainsi qu’à l’étranger, en Géorgie, à l’occasion du Festival International de Musique Bidzina Kvernadze, en collaboration avec les musiciens du Théâtre National Rustaveli de Tbilissi.
Interviews & Articles
Read the interviews with the participating artists and an article dedicated to the 1st edition of Piano Revenge festival on the website of our partner Modern Classical Music Magazine
À lire les interviews des participants et un article dédié à la 1ère édition de Piano Revenge sur le site partenaire du festival Modern Classical Music magazine
Interviews
Je n’ai pas eu de prise de conscience ou de révélation soudaine, cela s’est fait naturellement, au fi l du temps.
Très jeune, je me suis spontanément tourné vers le clavier, puis au cours de mes années de lycée, tout ce qui touche à la musique a commencé à m’apparaître comme une option et une magnifique opportunité d’expression personnelle.
J’ai compris que la musique serait le chemin de ma vie lorsque j’ai touché pour la première fois les touches d’un piano à l’adolescence. Bien que j’aie commencé avec le saxophone à 12 ans, c’est le piano qui a déclenché une connexion émotionnelle profonde.
La musique est rapidement devenue non seulement une passion, mais aussi un moyen de communiquer ce que les mots ne pourraient jamais exprimer.
La musique est devenue mon principal refuge dès mon plus jeune âge, j’ai commencé à jouer dès que j’ai vu le piano, qui avait été apporté par ma grand-mère d’Allemagne à notre domicile. C’était un superbe instrument fabriqué par Amati, la famille Amati est une illustre famille de luthiers italiens, dont cinq membres sont à l’origine entre 1520 et 1740 du renom de Crémone comme centre italien de la lutherie.
Mon premier concert était à l’âge de 7 ans.
Je n’avais pas encore réalisé que toute ma vie serait liée à la musique, mais je crois que l’art est pour moi la chose la plus importante à faire dans ce monde.
J’étais scientifique et ma carrière a commencé à l’âge de 16 ans lorsque j’ai remporté le Long-Thibaud 2015.
Finalement assez tôt. Si j’ai commencé le piano vers mes 5 ans, c’est surtout vers 17 ans que je prends conscience de l’importance de la musique dans ma vie. Je ne savais pas encore sous quelle forme, en tant que musicien ou dans l’industrie musicale (dans un label ou chez un publisher).
J’ai plutôt favorisé mon travail en tant qu’éditeur de musique (publisher) et en partie dans la supervision musicale pour les films de long-métrage. Mais je n’ai jamais laissé tomber la composition qui a pris plus de poids dans ma vie ces dernières années et prouve à quel point elle est essentielle pour moi.
Quand j’avais 8 ans, après avoir écouté un récital du grand pianiste coréen, Kun Woo Paik, j’ai été choqué par le fait qu’une seule personne sur la scène peut communiquer la beauté de la musique à deux milles ou trois milles personnes. J’ai compris ce qu’il signifi e d’être un musicien. Cette expérience m’a bouleversé et il est toujours mon but quand je joue sur la scène; transmettre aux audiences une expérience musicale vivante. J’ai voulu avant tout être un compositeur et je le veux toujours.
Il m’est arrivé que je suis un pianiste maintenant, grâce à ma passion aussi grande pour le piano, je n’abandonne jamais la créativité dans la musique, qu’il soit la composition, l’improvisation ou l’interprétation d’un œuvre d’une manière spontanée.
La musique a toujours occupé une place particulière dans notre famille de musiciens. J’ai eu la chance d’être baignée de discussions, de concerts mémorables dès l’enfance. Mais c’est suite à un concert d’Yvo Pogorelich, que j’ai eu comme une révélation. Je me suis sentie envahie par un mystère, par une puissance profonde et insondable de la musique.
À ce moment-là j’ai compris que je ne pourrais plus jamais oublier ce sentiment. Alors je m’emploierai à le chercher, j’essaierai de l’approcher, même si juste un petit peu. Et puis, partager mes découvertes avec le public – c’est un bonheur continu.
J’ai découvert le piano à l’âge de 15 ans, un peu plus tard que beaucoup, mais cela a marqué un tournant décisif dans ma vie. La passion pour cet instrument m’a rapidement captivé, et lorsque j’ai commencé à composer en 2020, j’ai ressenti cette connexion profonde avec la musique, comme une évidence.
À partir de ce moment, il m’a été impossible d’imaginer une vie sans elle.
Pour être honnête, j’ai eu des doutes pendant le Covid. Être musicien (live) pendant une pandémie n’était pas amusant.
Cependant, après avoir déménagé à Paris et vu comment les choses ont évolué dans l’ensemble après le Covid, je suis maintenant très convaincu que la musique fera toujours partie de ma vie.
Je suis née dans la famille des musiciens professionnels. Depuis mon enfance j’étais enveloppé par la musique. Mon papa était pianiste et ma maman est accordéoniste et professeur actuellement. Je me souviens le moment particulier : c’était mon adolescence entre 13 et 14 ans, j’ai rencontré un très bon professeur de piano dans le collège musical à Brest (Biélorussie) et grâce à cette rencontre avec Tatiana Schaumova j’ai commencé réaliser mon parcours de pianiste professionnel.
Quelques années plus tard, à l’âge de 18-19 ans j’ai déménagé à Moscou, c’était la suite de mon éducation professionnelle et le début de ma carrière d’artiste.
À mes 16 ans, mon premier professeur m’a confié deux de ses élèves, j’y ai pris goût aussitôt.
J’ai commencé à jouer de la batterie à l’âge de 9 ans. À 14 ans, je savais que je voulais devenir musicien professionnel.
Quand j’ai entendu mon oncle jouer de l’orgue d’église, j’ai compris que je voulais apprendre à jouer de cet instrument. Mais mes parents n’étaient pas prêts à m’acheter un orgue. Mon oncle m’a alors conseillé de jouer d’abord du piano, puis de voir.
Mes parents ont décidé de ne pas acheter de piano pour l’instant, je devais d’abord jouer de la flûte pendant un an pour montrer la fermeté de mon intention.
J’ai aimé la musique toute ma vie. J’y étais déjà attiré quand j’étais enfant, mais j’ai ressenti un lien plus profond avec la musique après avoir étudié la composition. C’est alors que j’ai découvert l’acte de création comme moyen de ressentir le but de la vie.
Ce n’est qu’à l’université que j’ai retrouvé le chemin de la musique. Je n’étudiais pas la musique à l’époque, mais j’ai commencé à explorer des pièces néoclassiques d’artistes comme Yiruma et Ludovico Einaudi. J’aimais aussi expérimenter la musique house et techno pour le plaisir. La composition est devenue pour moi un exutoire créatif, et bientôt, j’écrivais mes propres pièces pour piano inspirées du style néoclassique.
Au fil du temps, la musique est passée d’un passe-temps à une passion – et elle est désormais au cœur de ma vie. Créer de la musique me semble naturel, et je n’ai jamais regretté ma décision depuis que j’ai redécouvert mon amour pour le piano.
C’est quelques chose qui pour moi est venu au fur et à mesure. Mes premières interactions avec la musique ont eu lieu quand j’étais enfant, via le piano principalement. Sans réfléchir et sans m’en rendre compte, je passais beaucoup de temps à interagir avec la musique via l’écoute et la pratique.
Le temps est passé et je suis resté accroché aux moments musicaux que je vivais. J’ai aussi commencé à jouer dans des groupes, a la basse, batterie et guitare. Autant de fenêtres musicales qui s’ouvraient et qui me donnaient envie d’en faire plus. À mes 20 ans, j’ai décidé de partir me former dans une école de musique moderne, à Londres. Cela m’a conféré un savoir que je n’avais pas, via le solfège. J’ai aussi passé beaucoup de temps à apprendre à produire de la musique.
J’ai toujours aimé créer de la musique, mais quand j’étais enfant, je détestais m’entraîner. Je passais souvent d’une leçon de piano à l’autre sans toucher les touches entre les deux, et j’ai fini par arrêter le piano vers l’âge de 12 ans. Je me suis concentré sur le football, que j’ai pris très au sérieux tout au long de mon adolescence.
Ce n’est qu’à l’université que j’ai retrouvé le chemin de la musique. Je n’étudiais pas la musique à l ’époque, mais j’ai commencé à explorer des pièces néoclassiques d’artistes comme Yiruma et Ludovico Einaudi. J’aimais aussi expérimenter la musique house et techno pour le plaisir. La composition est devenue pour moi un exutoire créatif, et bientôt, j’écrivais mes propres pièces pour piano inspirées du style néoclassique.
Au fil du temps, la musique est passée d’un passe-temps à une passion – et elle est désormais au cœur de ma vie. Créer de la musique me semble naturel, et je n’ai jamais regretté ma décision depuis que j’ai redécouvert mon amour pour le piano.
D’aussi loin que je me souvienne, la musique a toujours fait partie de ma vie, puisque j’ai commencé à la pratiquer dès mon plus jeune âge.
Mais ce n’est que plus tard, lorsque je me suis essayé à la composition, que j’ai compris que je voudrais en faire mon métier.
Difficile d’identifier un moment précis tant la musique me semble avoir toujours fait partie de moi. Cependant, je me souviens qu’à environ sept ans, je passais des heures à écouter une petite radio que mon frère m’avait donné. J’ai ce souvenir précis d’avoir commencer à mélanger et transformer certaines musiques dans ma tête. J’étais captivé par cette sensation de créer mes propres « puzzles musicaux », en assemblant des mélodies et des rythmes.
Ce sentiment de découverte et de créativité m’a fait comprendre qu’il y avait quelque chose de spécial dans la musique que je devais absolument explorer.
La musique a toujours occupé une place importante dans ma vie, mais le moment de la prise de conscience est arrivé lorsque j’avais 17 ans et que j’ai décidé de ma voie après l’école. C’est à ce moment-là que j’ai vraiment compris que la musique était ma vocation.
J’avais l’impression que c’était la seule chose qui me passionnait et dans laquelle j’excelle vraiment, quelque chose à laquelle je pouvais consacrer ma vie.
2. Quel compositeur a le plus influencé votre imaginaire musical ?
Dans mon répertoire j’ai beaucoup des morceaux de Frederic Chopin, ce compositeur m’inspire toujours chercher le nouvel touché au piano, c’est un grand compositeur romantique. L’un de mon morceau préféré c’est la ballade en sol- mineur. Quelle mélodie, comment ça pénètre dans le cœur et dans l’âme ! Chopin c’est un génie de dialogue avec l’auditeur. Pour moi c’est important.
Impossible d’en citer qu’un ! Maurice Ravel – Keith Jarrett – Ryuichi Sakamoto
Ludovico Einaudi a eu la plus grande influence sur mon imagination musicale. Sa capacité à transmettre des émotions profondes à travers la simplicité résonne vraiment en moi. Il crée un espace pour que les auditeurs puissent réfléchir et se connecter à la musique à un niveau personnel, ce que je m’efforce d’atteindre dans mes propres compositions. Son travail m’a montré que la musique n’a pas besoin d’être trop complexe pour être puissante – elle doit juste être honnête et sincère.
Schubert car il a le génie d’écrire, avec la même qualité, pour la voix humaine, le piano et l’orchestre.
Au début, c’était Giovanni Allevi. Il m’a ouvert l’esprit sur la musique.
Au début j’ai joué beaucoup de Bach, plus tard j’ai su que cela aidait vraiment à développer une pensée musicale structurelle, mais pour se libérer, il faut ressentir et vivre, c’est seulement alors que l’on sait ce que l’on aime vraiment.
Je me souviens avoir entendu Alfred Brendel dire que ce n’est que lorsqu’il était devenu beaucoup plus âgé qu’il avait pu commencer à vraiment comprendre la musique pour piano de Mozart et sa profondeur, et je ne peux qu’être d’accord. La musique pour piano d’aujourd’hui serait impossible à imaginer sans l’héritage de Scriabine.
Frédéric Chopin a profondément influencé mon approche du piano, avec ses pièces empreintes de mélancolie et de virtuosité poétique. Toutefois, l’univers contemporain de Joep Beving a également eu un impact majeur sur mon imaginaire musical, grâce à son style minimaliste et émouvant, proche de la musique que j’aime créer.
En ce qui concerne les compositeurs classiques, je dois citer Schubert et Beethoven (tous deux du début de l’ère romantique). En ce qui concerne la musique jazz, je citerai sans aucun doute Bill Evans et, plus récemment, Brad Mehldau.
En ce qui concerne la musique néoclassique, Nils Frahm et Hania Rani sont mes préférés.
C’est une question difficile. J’écoute toutes sortes de musique, mais si je m’en tiens à la musique classique, ce serait Chopin.
Robert Schumann. Mon professeur au conservatoire était un grand passionné de son oeuvre. Il m’a encouragée à découvrir les « Les Papillons », « Kreisleriana». Il m’a parlé des membres de la Confrérie de David, et j’ai imaginé comment cela pourrait être si je pouvais un jour en faire partie…C’était une littérature, devenue de la musique, devenue une histoire vivante et réelle pour moi.
Beethoven, si je dois dire un seul compositeur entre autres. Il est un compositeur bien particulier et unique car sa musique n’exprime pas seulement l’émotion, ou n’a qu’une belle mélodie, mais nous off re une expérience transcendante ; il s’agit d’une expression parfois si profonde qu’on est écrasé par la grandeur et magnanimité de sa pensée, et parfois très humaine, faible et sensible mais héroïque. J’espère, un jour, que j’aurai l’occasion de jouer sa musique pour vous.
C’est Chopin qui a le plus déclenché mon imagination. Sa musique est fluide, libre de toute forme fixe comme un courant d’eau fraîche, onirique.
En grandissant, Beethoven, Chopin et Debussy étaient mes idoles. Aujourd’hui, mon imagination est stimulée par Ligeti, Abrahamsen, Caroline Shaw et Takemitsu. Mais le plus important pour moi est de rester fidèle à moi-même et à la musique.
Je dois admettre que j’ai une double influence en moi. D’un point de vue classique, des noms comme Chopin et Beethoven sont fondamentaux, et leur vision est également scellée dans certaines de mes compositions originales.
D’un point de vue plus innovant et, je dirais, avant-gardiste, des artistes d’ambiance compositionnels comme Brian Eno, Chris Bartels et Ronit Kirchman sont certainement des influences constantes qui orientent ma musique d’une étincelle de piano solo vers un doux équilibre entre piano et électronique.
Il est difficile de n’en citer qu’un seul ! Je m’inspire du minimalisme de Ludovico Einaudi, Ólafur Arnalds, Ryuichi Sakamoto et Philip Glass, mais aussi de la structure et de la beauté des maîtres baroques et classiques comme Bach et Mozart.
Chacun d’entre eux a façonné ma façon de penser la mélodie, l’harmonie et la narration à travers la musique.
Difficile de choisir…. Je pense que John Williams est le compositeur qui me touche le plus. Il s’inspire beaucoup de musique classique, notamment des impressionnistes, qui est une musique libérée de conventions tout en étant très exigeantes.
Au début, j’ai beaucoup étudié J.S. Bach. Je me souviens avoir été totalement lassé et d’avoir supplié de jouer du Chopin à la place. Avec le recul, je me rends compte que ces deux compositeurs ont profondément façonné mon imagination musicale (et aujourd’hui, Bach est le répertoire que je joue le plus !). Ensuite, à mesure que j’explorais de plus en plus de musiques, mes influences se sont étendues à différentes époques. Si je devais choisir un compositeur de chaque grande période, je dirais que Guillaume de Machaut, Josquin des Prez, Claudio Monteverdi, W.A. Mozart, Antonín Dvořák et Arnold Schoenberg ont tous marqué ma manière d’aborder et de penser la musique.
Ce sont, bien sûr, des superstars de leur époque, mais il est impossible de ne pas les mentionner.
Maurice Ravel est probablement le compositeur qui m’a le plus influencé, mais d’une manière générale, j’ai été particulièrement attiré et inspiré par les compositeurs français de la belle époque (Fauré, Duparc, Debussy, De Séverac …).
Parmi les compositeurs plus récents, je citerais Maurice Duruflé, dont la musique me touche beaucoup, et mes professeurs, Stéphane Delplace et Anthony Girard, qui ont eu une influence certaine sur mon langage.
Je ne peux pas en choisir un seul, car deux compositeurs ont profondément marqué mon parcours musical. La musique de Max Richter résonne en moi à un niveau émotionnel difficile à exprimer avec des mots, en particulier ses pièces pour quatuor à cordes, que je trouve incroyablement émouvantes.
Du point de vue de la musique de film, John Williams a eu une influence sans précédent. Son travail a redéfini ce que les musiques de film peuvent accomplir, et sa capacité à créer une musique qui se suffit à elle-même, même sans les visuels, témoigne de son talent extraordinaire.
3. Quelle est votre principale devise créative ?
En fait, j’en ai deux. Aucune ne vient vraiment de moi, mais plutôt de mon expérience ou de mes proches. La première est une réadaptation d’une phrase que j’ai lue dans une newsletter de James Clear, et le concept ressemble à ceci : il est pratiquement certain que quelqu’un, quelque part, a des blessures ayant exactement la forme de nos pensées. Avec les bons mots, la bonne approche, la bonne… musique, nous, les artistes, pouvons avoir le pouvoir de guérir cette blessure.
Il est de notre responsabilité de créer quelque chose qui résonne doucement avec des émotions profondes – en nous-mêmes et dans l’humanité. La deuxième devise vient de mon cher collègue Fabrizio Brugnera. Un jour, il écoutait une de mes compositions et a prononcé une citation qui résonne encore en moi après de nombreuses années : « L’art et la musique ne doivent pas être au service de l’homme, mais l’homme doit être au service de la musique et de l’art. Je vois cela en toi. »
J’essaie de poursuivre ma vie – et ma direction musicale – avec ces reconnaissances.
« La musique est une émotion en mouvement – une conversation entre le cœur et les touches. »
Se laissez faire.
« La musique est la voix de l’âme qui ne peut être exprimée par des mots. » Cette idée anime mon travail, car je cherche à créer une musique qui résonne profondément et communique des émotions au-delà du langage. Je m’inspire également de la réflexion d’Hemingway : « Quelque chose s’arrête alors que vous êtes encore en vie. Le reste continue et vous avec. »
Pour moi, la musique capture ces moments – l’immobilité et le mouvement – offrant un moyen de les traverser et de donner un sens à l’indicible.
Je n’ai pas particulièrement de devise, mais j’ai deux mots ou groupes de mots qui me tiennent à cœur et qui peuvent sembler opposés. En tout cas, ils sont tous les deux attachés à la notion de temps :
– L’instant : pour l’émotion et l’improvisation ;
– Prendre le temps : pour éprouver, construire, développer et avancer.
Ma devise créative est d’échouer plus de fois que vous ne le pensez jusqu’à ce que quelqu’un pense que ce que vous avez créé est un chef-d’œuvre !
« Retour aux sources de la musique ».
« Il faut chercher non pas la perfection, car cela appartient qu’à Dieu, mais la vérité. » Une phrase que mon professeur, Michael Wladkowski, a hérité de son professeur. Je résonne particulièrement avec cette phrase car une musique parfaite n’est pas égale à une musique vraie, ou sincère si je la personnalise ; on n’écoutera pas au jeu généré par un IA au lieu de celui qui est fait par un grand musicien.
Une musique doit, idéalement, rester dans le mémoire de l’auditeur, enrichir sa sensibilité et offrir une consolation à un cœur blessé. Et la seule manière d’achever ce but est de transmettre une sincérité à l’auditeur à travers la musique.
« Il ne s’agit pas de jouer de la musique, mais de laisser la musique nous jouer. »
Jouez-le uniquement lorsque vous le ressentez.
Je n’en ai pas moi-même, mais j’aime toujours citer deux citations qui, selon moi, décrivent le mieux ce projet.
La première est d’Henri Matisse : « N’attendez pas l’inspiration. Elle vient en travaillant. »
La deuxième est de Léonard de Vinci : « La simplicité est la sophistication suprême. »
Laisser libre cours à l’imagination et à l’inspiration du moment sans chercher à reproduire l’existant. Chaque environnement, chaque sonorité, chaque instant a une voix unique que j’aime écouter et retranscrire en musique.
« il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour-même »
« La musique n’est pas seulement un bruit de fond. C’est une histoire. »
L’émotion déclenchée par la qualité du son.
Chaque jour c’est la nouvelle possibilité. Gloire à Dieu!
Lorsque j’écris, je m’efforce de viser le juste milieu entre émotion et subtilité. Pour moi, la musique doit parler autant à notre cœur qu’à notre esprit. Je trouve que la musique actuelle oscille encore trop entre la musique atonale / conceptuelle (qui est émotionnellement stérile) et la musique dite » néo-classique », qui, en réalité, ressemble plus à de la variété, et manque de complexité et de profondeur.
C’est en partie pour cela que j’étudie en priorité les grands maîtres du passé. Quand on écoute, par exemple, le quatuor à cordes de Ravel, on est émerveillé par la finesse des harmonies, mais aussi profondément ému !
Si ça me plaît, alors au moins une personne apprécie, donc ça mérite d’exister.
« Ne vous comparez pas aux autres. » Chacun suit son propre chemin musical et, dans le monde d ’aujourd’hui, il est trop facile de douter de soi en regardant les autres. Rester fidèle à son chemin est essentiel, même si c’est plus facile à dire qu’à faire.
C’est un principe auquel j’essaie de m’accrocher dans ma carrière et je pense que c’est quelque chose dont tous les musiciens peuvent bénéficier.
4. Qu’aimeriez-vous exprimer lors de votre performance au festival ?
En quoi consistera votre programme et pourquoi ce choix ?
Je souhaite offrir une expérience immersive d’improvisation musicale. Mon programme reposera entièrement sur l’instant présent : je m’inspirerai de l’atmosphère ambiante, des résonances du piano et de l’énergie du public pour créer des pièces uniques. Ce choix reflète ma conviction que la musique est vivante, toujours en mouvement.
J’ai déjà joué deux fois sur la scène de ce théâtre, et le piano qui appartenait à Alain Kremski, son instrument est sûrement quelque chose de spécial pour moi, qui connaissais et admirais ce grand musicien et les deux fois ce fut une expérience fantastique, une performance improvisée qui me surprendra et qui surprendra le public, qui sera remplie de l’énergie recueillie ce jour-là.
Mon programme sera composé de mes musiques originales pour piano. J’essaie d’engager le public dans mon monde, en équilibrant des mélodies touchantes et évocatrices avec des mélodies énergiques. Je veux transmettre beauté et vérité. Je m’amuse à dire qu’avec ma musique, parfois on danse, parfois on pleure.
L’expression humaine de ces créateurs : Chostakovitch pour son humanité, Jaques Ibert pour son éloquence musicale et la simplicité de ses phrases… Erik Satie pour son humour (à froid !!) … Turina car il me rapproche de mes origines familiales.
La joie, la possibilité d’être pleinement dans l’instant présent et profiter la sonorité musicale particulière avec la musique de Claude Debussy ! Musique contemplatif et apaisante d’Erik Satie. J’ai fait mon choix de ses morceaux avec l’envie d’apporter une partie de la sérénité et la légèreté.
Je n’en suis pas encore tout à fait sûr, mais j’aime l’idée de ne pas avoir de pause ou de rupture entre les chansons. J’aime simplement jouer en continu, en maintenant un rythme constant et régulier tout en laissant de la place à l’improvisation et aux idées qui surgissent sur le moment.
Je jouerai ma propre musique, celle de mon premier album et de mon deuxième (à venir). Il n’y a pas de meilleure sensation que de jouer sa propre musique, d’avoir l’opportunité d’emmener les gens dans son monde.
J’aimerais continuer à présenter la musique du compositeur et peintre lituanien M. K. Čiurlionis, dont nous célébrons cette année le 150e anniversaire de naissance. Il est plus connu du public français en tant que ce grand peintre du début du XX siècle, qui a inspiré des artistes comme Kandinsky, Malevich et autres, avec ses nouvelles formes d’expression. (Ses peintures ont déjà été exposées deux fois au musée d’Orsay).
Mais ce que l’on sait peut-être moins, c’est qu’il était d’abord un pianiste et un compositeur. Il a étudié aux conservatoires renommés de Varsovie et de Leipzig. Čiurlionis était également un compositeur novateur, alors en avance sur son siècle, utilisait la polyphonie, les accords modernes et les arabesques musicales.
C’est un sentiment profond qui me lie à sa musique. Ses couleurs, ses mélodies sont si proches de notre pays. C’est un langage qui nous est cher et familier. J’aimerais que sa musique touche un public plus large encore.
Je veux que la musique classique ne soit pas conçue comme étant ennuyeux, compliquée ou n’est pas mise à jour. Je veux qu’elle soit vivante et dynamique et plaisante à écouter même pour ce qu’il n’est pas habitué.
Il y a, dans mon programme, des œuvres des compositeurs comme Debussy, Satie, Roussel, Scriabine, Szymanowski pour la démonstration de la modernité qui se mêle avec une langage musicale classique, puis des œuvres des compositeurs comme Bénéteau, Dedieu qui sont des amis à moi qui continuent à faire vivre la musique classique dans nos jours, puis un œuvre de moi-même qui, à l’instant en janvier 2025, n’est pas encore achevé, alors vous allez écouter sa création mondiale.
J’aimerais créer une atmosphère où les gens pourraient ressentir la paix intérieure et la profondeur de leur âme, quelque chose qu’ils ont perdu dans la vie quotidienne.
Je jouerai ma propre Sonate et mon Roman, tous deux pour piano seul. Ce sont deux manières différentes de composer, l’une issue de la sculpture abstraite, l’autre de la musique folklorique. Elles mettent en évidence les côtés analytiques et émotionnels de mon personnage.
Je me demande ce que je percevrai du public le jour du concert. Je voudrais qu’on prenne le temps d’écouter les résonances du piano en partant de certaines de mes compositions, mais il y aura nécessairement une part libre, improvisée qui dépendra du moment et cet aspect, je ne le maîtrise pas encore…
Lors de ma performance, j’espère emmener le public dans un voyage émotionnel, en créant des moments d’introspection et de connexion. Mon programme comprendra des compositions originales qui mélangent des harmonies minimalistes à des atmosphères cinématographiques. Ces pièces reflètent des expériences personnelles et des émotions universelles, choisies pour inspirer un sentiment de calme et d’émerveillement.
Rien de spécifique. La salle, l’audience, le moment sont autant d’éléments qui m’inspireront et me feront “dire” des choses qui seront propres au temps présent. En quoi consistera votre programme et pourquoi ce choix ? Je jouerai des morceaux de mon répertoire. Je n’ai pas encore établie l’ordre ni la composition de cette performance.
Lors de ma prestation, je souhaite créer un espace de pleine conscience, un moment où les gens peuvent se détendre, réfléchir et simplement écouter. Dans un monde qui évolue si vite, la musique a le pouvoir de ralentir les choses, offrant une chance de se reconnecter à soi-même et d’être présent dans l’instant.
Comme l’a dit un jour Giovanni Allevi : « Je peux jouer devant un public, mais je sais que je jouerai toujours comme si j’étais devant le cœur d’une seule personne. » C’est tout. J’écris souvent de la musique étroitement liée à des événements précis, à des personnes, à des lieux et à des doutes philosophiques.
Je voudrais exprimer ma curiosité et offrir aux auditeurs un moment de calme dans un monde qui se précipite. Je prévois de jouer uniquement des compositions originales pendant le festival, la moitié provenant de mon catalogue déjà disponible (en janvier 2025) et l’autre moitié d’un nouvel album que je suis en train d’écrire.
J’aimerai profiter pleinement de l’atmosphère intime que propose le Théâtre de l’Ile Saint-Louis en créant une connexion avec le public et en partageant un moment fort ensemble. Je jouerai mes compositions, certaines écrites il y a déjà plusieurs années (opus 1, opus 6 …) mais aussi des pièces issues de mon dernier album (opus 12), sorti en mai 2024.
J’aspire également à interagir avec le public à travers quelques improvisations et à faire découvrir quelques œuvres inédites, encore non enregistrées.
J’aimerais faire découvrir aux spectateurs ma musique pour piano, qui bien que de dimension assez modeste, reflète ma volonté de marcher dans les traces de mes illustres prédécesseurs français.
Mon programme comprendra à la fois des morceaux déjà publiés et des morceaux inédits, soigneusement choisis pour mettre en valeur des pièces musicales contrastées. Ce contraste est délibéré : je souhaite emmener le public dans un voyage varié et dynamique à travers mon travail.
Mon objectif principal est de me présenter de manière authentique en tant que compositeur et de donner vie à chaque pièce d’une manière qui crée un lien profond avec le public.
5. Quels objectifs vous fixez-vous, quels projets avez-vous à l’horizon ?
J’aime bien sortir régulièrement des enregistrements réalisés sur des thèmes spécifiques inspirés par l’instant. Et puis il y a l’envie d’interpréter dans le genre néo-classique/minimaliste au piano plusieurs chansons d’artistes connus de la new wave, du rock alternatif…
Je me sens plus à l’aise aujourd’hui face à l’immensité de ces groupes pour aborder cet exercice.
Mon objectif est que chaque note soit plus belle que la précédente. Je suis également en train de créer une association caritative pour aider à la pratique et à l’éducation musicales en Indonésie.
Quels objectifs vous fixez-vous, quels projets avez-vous à l’horizon ? Je ne conçois pas la musique comme compartimentée par des genres. Cette notion est pour autant utile à un certain degré. Je me contente de réaliser mes sensibilités musicales, qu’elle soient issues du classique ou de la musique moderne.
Cela se traduit par différents types de projets comme de la composition classique, orchestrale, hiphop. Composer et produire de la musique reste mon horizon.
Mon objectif principal est de continuer à évoluer en tant qu’artiste, tant au niveau de la composition que de l’interprétation. Je travaille actuellement sur de nouvelles pièces qui explorent l’intersection des sons acoustiques et électroniques, ainsi que sur un projet collaboratif qui fusionne la musique avec l’art visuel.
Élargir mon public et amener ma musique sur de nouvelles scènes à travers le monde est également une priorité.
Un objectif personnel, qui représente surtout une peur (ne sont-ils pas dans une certaine mesure les mêmes – des objectifs et des peurs à surmonter ?) est de rejouer en live après ma dernière prestation en 2023. Ce festival semble être l’occasion idéale !
D’autres projets et objectifs musicaux – j’écrirai des bandes sonores Julian Trevelyan pour des courts métrages, des compositions originales pour la distribution en ligne, je m’efforcerai de m’en tenir aux ambitions que je me fixer et de ne jamais pardonner le point de départ – de toujours rester fidèle à soi-même, peu importe comment la ligne de base change.
Mon programme sera composé de compositions originales, inspirées par la nature, le calme et le flux et le reflux des émotions. Mon objectif est d’évoquer un sentiment de calme et d’introspection, invitant le public à s’éloigner du bruit de la vie quotidienne et à trouver la paix dans la musique.
Je suis leader dans deux groupes de musique dans différents pays où l’improvisation avec la musique orientale occupe une place centrale. Nous prévoyons des spectacles avec des danseurs et du théâtre.
Mon objectif principal est toujours d’avoir des bonnes occasions de jouer sur la scène afin de jouer de la musique pour toute ma vie sans avoir des inquiétudes. Pour ce but, j’organise ma propre série des concerts à Budapest où je réside actuellement, je participe aux divers concours internationaux.
Tant que je puisse jouer de la musique, je suis satisfait pour ma vie !
Cette année, mon projet le plus important consiste à préparer les deux sonates de G. Fauré pour violoncelle et piano, avec mon frère violoncelliste, pour des concerts en Lituanie et en Allemagne. Ce sont des sonates peu jouées, et cela représente aussi bien un objectif qu’un grand plaisir de pouvoir partager avec notre public lituanien ce que l’on apprend – mon frère en Allemagne, moi en France – nos expériences, les nouvelles sonorités que l’on trouve, ainsi que la musique merveilleuse que l’on a la chance de mieux comprendre et parfois de découvrir.
En ce moment, je travaille sur mon deuxième album, c’est mon objectif principal pour le moment. En plus de ça, j’essaie de faire le plus de concerts possibles dans mon agenda.
Actuellement, je travaille sur un EP composé de morceaux minimalistes au piano combinés à des béats. En ce moment, j’aime explorer la musique électronique plus en profondeur.
De plus, je continue à composer des pièces pour piano solo et reste ouvert aux collaborations de toutes sortes.
Actuellement je développe mon Piano Studio à Chartres et mon programme d’éveil musical pour les tous petits enfants. Ma fille m’inspire beaucoup.
Deuxième projet : je prépare le nouvel album avec la musique dé Tchaïkovski, Debussy, Rachmaninov et Schubert.
J’espère retourner à Kiev. Très beau souvenir…
Je sors mon nouvel album, j’aimerais donc toucher le plus de gens possible afin de faire voyager ma musique dans le monde entier en créant de véritables liens et en partageant avec la vie de ceux qui ressentent profondément la musique.
J’ai appris à vivre au jour le jour, et c’est la meilleure façon possible de construire son avenir, car de cette façon, on ne manquera de rien et chaque détail devient important.
Je souhaite offrir une expérience immersive d’improvisation musicale. Mon programme reposera entièrement sur l’instant présent : je m’inspirerai de l’atmosphère ambiante, des résonances du piano et de l’énergie du public pour créer des pièces uniques. Ce choix reflète ma conviction que la musique est vivante, toujours en mouvement.
Je possède actuellement une chaîne Youtube, sur laquelle je partage notamment des tutoriels pour apprendre aux musiciens à composer. J’aimerais continuer à la développer, tout en poursuivant la composition et l’apprentissage du piano.
Je suis également cofondateur d’une association, Les Compositeurs Associés, qui organise des concerts ayant pour but de promouvoir la musique tonale contemporaine.
Plein ! Ils sont le moteur de tout ce que je fais. Actuellement, je poursuis un master en Administration et Gestion de la musique à la Sorbonne pour compléter ma compréhension de l’industrie musicale. Par la suite, je souhaite continuer de faire grandir mon projet musical tout en assumant des rôles au seins d’organisations du secteur comme avoir la gestion d’un festival ou administrer un orchestre.
Je songe également à créer mon propre label. Enfin, enfant je me suis fixé le rêve d’écrire une symphonie. Je ne sais pas encore exactement comment cela prendra forme, mais je considère cela comme un objectif clé de mon parcours musical.
Mon plus gros projet cette année est la sortie de mon premier EP, dont je suis extrêmement enthousiaste. Il contiendra des morceaux pour piano et cordes enregistrées en direct début 2024, en collaboration avec le Northern Film Orchestra, avec qui j’ai construit une solide relation créative.
Un autre objectif clé est de jouer plus souvent, car je pense que les performances en direct sont le meilleur moyen de vraiment me connecter avec le public et de donner vie à ma musique.
6. Comment voyez-vous l’avenir de la musique pour piano ?
Dans le domaine de musique pour le piano je vois les deux directions principales : la musique pour les pianistes classique, – et là je crois on peut avoir des belles surprises, il y a les compositeurs contemporains intéressants. Une autre direction c’est la musique numérique, c’est lié avec des nouvelles technologies, les pianistes peuvent produire les sonorités tout à fait incroyables avec le clavier numérique.
Très grand avenir, il est l’instrument Roi, car il se suffit lui-même.
La musique pour piano perdurera toujours, mais je crois que les genres transversaux continueront à gagner encore plus de place. Mon style de composition reflète cette évolution – une alchimie entre les sons électroniques et le piano néoclassique.
L’avenir de la musique pour piano est prometteur, mêlant traditions classiques, genres innovants, technologies numériques et influences mondiales, favorisant la créativité et l’accessibilité pour les nouvelles générations. Mais je suis toujours curieux de savoir ce qui nous attend après la « génération des playlists musicales ».
L’arrivée de l’IA bouscule le paysage musical. Bien qu’elle puisse transformer la manière dont nous découvrons la musique sur les plateformes, elle ne remplacera jamais l’émotion d’un concert en direct. La musique pour piano continuera d’évoluer avec des influences numériques tout en préservant sa dimension humaine et unique.
Je crois que la musique pour piano va continuer d’émerveiller et de passionner les générations futures. Après tout, c’est un instrument d’orchestre !
Il peut tour à tour se révéler intime, puis grandiose. A mes yeux, il n’a pas de limite. Et cela va inspirer l’imagination des compositeurs et des pianistes, comme c’était le cas jusqu’à présent.
Le piano, depuis son invention au tout début du XVIIIe siècle, est toujours un des instruments les plus aimés, et j’ose dire que cela ne se changera pas. Cependant l’innovation de l’instrument s’est pratiquement arrêtée à la fin du XIXe siècle.
Je crois bien que les pianistes peuvent travailler avec l’ingénieur de l’instrument pour inventer des nouvelles sonorités, oser à faire des expérimentations, non pas au style de la fin du XXe siècle, mais à une direction qu’il permet plus de liberté à la créativité des compositeurs et interprètes. Comme l’orgue, par exemple, qu’on peut complètement changer la sonorité en un instrument différent.
Il y a beaucoup de chaos et de souffrance dans notre monde. La musique pour piano peut être un moyen de transmettre l’harmonie, l’espoir et la transformation. Pour cela, elle ne doit pas seulement avoir une qualité apaisante et aqueuse, mais aussi une qualité ardente, le pouvoir de transformer.
Des exemples de musique ayant ce pouvoir sont, par exemple, Les Variations Goldberg de Bach ou sa Passacaille pour orgue.
Je vois l’avenir de la musique pour piano devenir plus fluide, mélangeant les genres et s’étendant au delà des salles de concert traditionnelles. Avec les plateformes de streaming et les médias numériques, la musique pour piano devient plus accessible et plus personnelle – elle fait partie de la vie quotidienne des gens, qu’ils travaillent, méditent ou se détendent.
On s’intéresse également de plus en plus à la musique comme outil de pleine conscience et de bien-être mental, ce qui, selon moi, jouera un rôle important à l’avenir. La musique pour piano a la capacité unique de créer des espaces calmes et réfléchis dans un monde en évolution rapide. Je vois l’avenir davantage comme une question de connexion – pas seulement de virtuosité, mais de création d’une musique qui résonne profondément et apporte du réconfort dans les temps incertains.
Cela dépend profondément de la volonté des artistes de continuer à travailler dur. Le piano, malheureusement, n’est pas quelque chose que l’on apprend le soir ou pendant son temps libre. Il exige dévouement, sacrifice et ambition.
On sait déjà comment la musique actuelle évolue vers une homogénéisation sélective. La musique pour piano a la capacité potentielle de se démarquer comme musique de fond pour la création de souvenirs intenses et de processus décisionnels dans nos vies. En tant qu’artistes, nous pouvons travailler dans cette direction.
Je vois un avenir radieux, il y aura toujours du piano ! Avec de plus en plus de fusion entre différents styles.
Le piano est un instruments populaire et enivrant. Les gens y sont sensibles et l’ont toujours été. C’est un instrument qui couvre l’ensemble de l’empan sonore que nos oreilles et nos sens sont habilités à capter.
C’est pour cette raison qu’il continuera à captiver les oreilles humaines, qu’il continuera à être le meilleur compteur d’histoires.
Je considère la musique pour piano comme une forme d’art en constante évolution. Grâce à sa polyvalence unique, le piano fait le lien entre tradition et innovation, permettant une exploration sans fin.
Je crois que l’avenir réside dans le mélange des techniques classiques avec des sons contemporains et dans l’intégration de nouvelles technologies pour élargir son potentiel expressif. Faire connaître ma musique sur de nouvelles scènes à travers le monde est également une priorité.
Rien n’est sûr, peut-être que la planète Terre entière disparaîtrait… mais si nous survivons, il y aura du piano !
Question difficile ! Avec toutes les innovations technologiques actuelles, notamment l’intelligence artificielle générative, l’avenir de la musique pour piano semble quelque peu incertain. Cependant, la musique a toujours été un moyen de partager des émotions, et je suis convaincu que l’avenir de cette musique réside dans la perpétuation de ce rôle.
Je rêve d’un monde où davantage de personnes jouent du piano, nous avons besoin de plus de maisons équipées de pianos, et pas des pianos électriques mais bien des pianos acoustiques ! Le lien qui nous unit à la musique, en particulier à travers le piano, est quelque chose qui, selon moi, restera toujours. Mais pour cela, nous devons absolument établir des politiques culturelles solides et, en particulier, des actions qui soutiennent l’enseignement de la musique pour tous.
J’ai le sentiment qu’elle s’est développée de manière incroyable et que le mouvement néoclassique et la musique minimaliste sont extrêmement appréciés.
Il y a un nombre impressionnant de compositeurs, de compositrices et d’interprètes au piano qui prouvent l’intérêt pour cet instrument. Je vois un avenir éternel !
L’avenir de la musique pour piano réside dans les environnements collaboratifs et dans la préparation à la création de nouveaux mondes sonores.
Il est difficile de répondre à cette question, n’étant pas pianiste de formation.
Mais d’une manière générale, j’ai le sentiment que les compositeurs de ma génération reviennent à la musique tonale, ce qui est, je pense, une bonne chose, à condition de ne pas tomber dans un excès de simplicité, qui de plus, nous rendrait vulnérables aux intelligences artificielles !
Je crois que la musique pour piano continue de gagner en popularité d’année en année, grâce à son évolution constante.
Le genre s’adapte aux nouvelles influences et innovations tout en conservant son essence intemporelle, ce qui le rend plus pertinent que jamais. Je suis optimiste quant à son avenir et impatient de voir comment il continue de se développer.
Je crois que la musique pour piano continue de gagner en popularité d’année en année, grâce à son évolution constante.
Le genre s’adapte aux nouvelles influences et innovations tout en conservant son essence intemporelle, ce qui le rend plus pertinent que jamais. Je suis optimiste quant à son avenir et impatient de voir comment il continue de se développer.
7. Que représente Paris pour vous, entretenez-vous une relation particulière avec cette ville et comment avez-vous accepté l’invitation à participer au festival ?
Cette année, mon projet le plus important consiste à préparer les deux sonates de G. Fauré pour violoncelle et piano, avec mon frère violoncelliste, pour des concerts en Lituanie et en Allemagne. Ce sont des sonates peu jouées, et cela représente aussi bien un objectif qu’un grand plaisir de pouvoir partager avec notre public lituanien ce que l’on apprend – mon frère en Allemagne, moi en France – nos expériences, les nouvelles sonorités que l’on trouve, ainsi que la musique merveilleuse que l’on a la chance de mieux comprendre et parfois de découvrir.
Je suis vécu un peu moins que la moitié de ma vie à Paris, une ville alors qui m’est très chère. Á côté de cette sensation personnelles, Paris est une ville pleine des évènements culturels intéressants, y compris notre festival qui est comme une liaison entre la culture du passé et d’aujourd’hui.
Il est aussi ce qui me touche le plus à Paris ; le passé n’est pas enterré à Paris, mais il continue à vivre avec ses habitants d’aujourd’hui et surtout en tant qu’un catholique, je suis aussi très heureux de voir une culture catholique très anciennes et à la fois dynamique de Paris et de la France en général.
C’est un peu cliché, mais en fait, je suis venu à Paris par amour. J’ai visité cette ville pour la première fois en tant qu’étudiant d’échange quand j’avais 16 ans, puis je suis venu ici plusieurs fois pour rendre visite à ma petite amie, et maintenant j’essaie d’en faire mon chez-moi.
Et bien sûr, je vois le festival comme une opportunité de me faire connaître, mais aussi de me mettre en réseau avec la scène musicale locale et de faire connaissance avec d’autres musiciens de Paris ou d’autres villes et pays.
Paris représente pour moi le lieu où j’ai découvert le néoclassique, un style qui m’a profondément inspiré. J’y ai joué pour la première fois sur un piano à queue dans une salle privée, une expérience qui a marqué mon cheminement artistique.
J’ai accepté cette invitation avec enthousiasme, car ce festival est l’occasion idéale pour revenir dans cette ville inspirante, partager ma vision musicale et rencontrer d’autres artistes.
Je suis déjà allée en France à de nombreuses reprises mais je n’ai jamais été à Paris !
J’ai toujours voulu venir et quand j’ai vu que le festival PianoRevenge se déroulait dans cette ville merveilleuse, j’ai su que je devais en faire partie.
Paris est l’une des scènes les plus importantes de la musique néoclassique pour piano. C’était donc mon rêve d’emmener ma musique dans cette ville merveilleuse.
De plus, j’ai de profonds souvenirs de ma mère et de moi, avec elle, là-bas, lorsque j’étais enfant.
J’y suis né !…Sous le plaisir..
Paris a pris la place dans mon coeur.
J’habite relativement près de la capitale еt j’ai joué des concerts dans les salles diff érentes. Je me suis perfectionné comme pianiste soliste au Conservatoire Serge Rachmaninoff . En 2021 je me suis produit en concert solo dans la salle de Conservatoire pour mon diplôme.
Paris pour moi c’est la ville des artistes, des rencontres, des découvertes. Je serai ravie de participer pour Piano Revenge Festival à Paris.
Paris représente le bouillon culturel Français. Cette ville regorge d’influences musicales, architecturales et picturales, depuis un long moment. Elle est le carrefour de cultures multiples qui se rencontrent et s’épousent.
C’est un catalyseur culturel qui depuis longtemps collecte et associe des gens, des idées et des sensibilités dans une valse infinie aux mouvements perpétuels. Je suis honoré d’avoir été invité à jouer dans ce beau théâtre, qui occupe une place historique dans cette belle ville de Paris.
En ce moment, je travaille sur mon deuxième album, c’est mon objectif principal pour le moment. En plus de ça, j’essaie de faire le plus de concerts possibles dans mon agenda.
A Paris j’ai donné mon premier concert, j’ai beaucoup d’amis là-bas, et j’ai assisté à un concert
d’Alain Kremski au théâtre de l’Ile Saint-Louis. Participer au festival c’est comme joindre le début et la fin d’un grand cercle du temps.
Paris occupe une place particulière dans mon cœur. J’ai eu la chance de m’y rendre à de nombreuses reprises et, à chaque fois, je me souviens du mélange unique de culture, d’histoire et de créativité de la ville. Il y a une énergie indéniable dans les rues, un sentiment d’inspiration qui alimente les arts et invite à la réflexion personnelle.
J’apprends actuellement le français sur Duolingo et je rêve de vivre un jour à Paris. La ville représente non seulement un lien avec le passé artistique, mais aussi un endroit où je peux continuer à grandir et partager ma musique avec un nouveau public.
Être invité à jouer à ce festival me semble être l’occasion idéale de me connecter avec un public qui apprécie la profondeur émotionnelle de la musique. Paris est une ville qui célèbre à la fois la tradition et l’innovation, et je pense que ma performance s’inscrira dans cet esprit, offrant un moment de pleine conscience et de réflexion. C’est un honneur de faire partie de ce voyage artistique dans une ville aussi emblématique.
J’ai récemment resserré les liens avec certains de mes amis et collègues les plus proches à Paris. La liste serait bien trop longue. Paris m’a rappelé que, quelle que soit la distance, quelle que soit la divergence de la vie, on trouve toujours une solution.
Quand on parle du festival, il s’est produit comme une cascade d’opportunités et d’interconnexions. Davide Fasiello et moi sommes copropriétaires d’un magazine, Modern Classical Music Magazine. Davide a consacré un numéro à Anna Bondareva, qui, voyez-vous, n’est pas seulement pianiste, mais aussi fondatrice et directrice artistique du festival ! Lorsque nous avons découvert que nous avions tous les trois une vision et des projets communs, Davide et moi avons rapidement commencé à penser à rejoindre le festival.
Paris est une ville d’élégance intemporelle et d’inspiration artistique. Elle possède une riche histoire musicale qui a façonné la carrière de tant de grands artistes.
J’ai accepté l’invitation de participer au festival car c’est un honneur pour moi de présenter ma musique sur une scène culturelle aussi dynamique et j’espère entrer en contact avec un public qui partage ma passion pour la musique en tant que langage universel.
Je suis arrivée à Paris à l’âge de 16 ans, j’étais très jeune et fière de vivre seule, et c’était comme si j’avais toujours vécu dans cette ville, rien ne me semblait nouveau, c’était comme rencontrer son âme sœur. Et ce n’est pas mon premier festival, j’ai fondé et dirigé d’autres festivals à Paris, des festivals de musique rock, au théâtre de Montmartre, mais aujourd’hui je sais que je dois jouer du piano, et juste à côté de Notre-Dame, au bord de la Seine, que souhaite-t-on d’autre ?
Et être aux côtés d’autres artistes, c’est ainsi qu’est né Piano Revenge !
Je vis à Paris depuis 9 ans, je suis très lié au monde de la musique actuelle, et je pense qu’il est du devoir de tous les musiciens de soutenir la musique vivante, plutôt que de simplement propager la musique des morts.
Paris est ma ville de naissance. J’ai un lien total avec cette ville, presque inexplicable, ce qui a rendu encore plus évident que j’accepte l’honneur, que m’a fait le festival, de m’inviter.
Et pour cette raison, ce concert sera pour moi l’endroit de la création de nouvelles compositions pour l’occasion.
Paris rime avec musique pour moi. Tant de chefs-d’œuvre ont été créés ici. C’est aussi la plus belle ville du monde, sans conteste. Je suis constamment émerveillé lorsque je m’y promène, découvrant toujours quelque chose de nouveau et de beau à admirer. Je suis ravi de participer à la première édition de ce festival. La passion de tous les musiciens et organisateurs est très inspirante, je me sens privilégié de faire partie de cette aventure.
J’adore également le lieu, le Théâtre de l’Île Saint- Louis, dont le charme intime représente pour moi l’essence même de Paris. Merci, j’ai déjà hâte d’être en juin !
Je n’ai vécu à Paris qu’à partir de mes 21 ans. J’ai d’abord eu du mal à m’acclimater à cette ville, mais j’ai peu à peu appris à l’apprécier, pour la richesse de son histoire et de sa culture.
J’ai donc été très heureux d’avoir l’opportunité de participer à ce festival sur l’Île Saint-Louis, dont j’apprécie beaucoup le charme, et sur laquelle vécut en son temps Henri Dutilleux !
1. Quand et comment avez-vous réalisé que toute votre vie serait liée à la musique ?