Piano Revenge Festival 2026: The Call of Music Without Borders
Paris, April 2026. The Piano Revenge Festival returns, bolder, more inspiring, and freer than ever. After a memorable first edition last June, this independent festival, created by artists for artists, is preparing to write a new chapter in its history. A history that celebrates music as an act of rebellion, as a bridge between cultures, and as a universal language.
Piano Music Today: A Universal Language
The piano is not just an instrument—it is a bridge between eras, cultures, and souls. In a world saturated with noise, it remains a refuge: each key struck is a confession, a revolt, or a prayer. Today’s pianists don’t just play; they reinvent the legacy of Liszt, Rachmaninov, or Björk, transforming the keyboard into a laboratory of new emotions. Why do we create? Because music is an act of resistance. Resisting oblivion, indifference, and the fragmentation of the world. The improviser defies boundaries, the composer sculpts the ephemeral, and the performer becomes the translator of the unspeakable. Artistic motivation arises from this urgency: to say what cannot be silenced. Supporting artists is fueling this flame. The Piano Revenge Festival 2026 (Paris, April 2026) embodies this commitment. This international event brings together contemporary pianists from the different corners of the globe—from Japan to Brazil, from Italy to USA—to celebrate the diversity of artistic voices and visions. Here, classical music embraces with a new piano tradition, and each performance is a manifesto against uniformity.
A festival born of passion and audacity
Anna Bondareva, composer, pianist, and founder of the festival, reminds us that the Piano Revenge Festival is much more than a musical event. It’s a human adventure, an artistic quest that defies conventions and pushes boundaries. « Creating an independent festival is an act of faith, a declaration of love for music and those who bring it to life, » she says. The first edition, held last June at the Théâtre de l’Île Saint-Louis, was a resounding success. Between the piano notes resonating in this historic venue and the vibrant energy of artists from around the world, the festival captured the very essence of musical creation: freedom, emotion, and beauty.
June 21: A Magical Day
The highlight of this first edition was undoubtedly June 21, the Fête de la Musique and the summer solstice. “It was a magical, intense day, with palpable energy,” Anna recalls. Despite the stifling heat, the pianists delivered captivating performances, while the refined and passionate Parisian audience was swept away by this wave of creativity. The theater, nestled on the banks of the Seine, became a refuge, a place where music came to life, carried by the sunny fluids of the musicians’ hearts.
A bold vision for the future
The Piano Revenge Festival doesn’t just celebrate music; it reinvents it. Anna Bondareva and her team have chosen to blend classical traditions with contemporary influences, creating a dialogue between eras and styles. “For me, neoclassical music has its roots in the early 20th century, with figures like Alexander Scriabin and Satie,” she explains. But the festival doesn’t stop there: it opens its doors to all voices and sensibilities, to offer a unique musical experience. And the future? It is limitless. “Our festival has no borders,” says Anna. “Today, it’s in Paris. Tomorrow, it could be in Venice, Vienna, Shanghai, Athens, or Chicago… Anything is possible.”
A Living Legacy
The festival pays tribute to two visionary figures: Alan Kremski, a pioneer in the fusion of piano and world music, whose audacity resonates in each transcontinental collaboration, and Anna Bondareva, whose works weave a bold tapestry of hypnotic minimalism, enigmatic modern motifs, and the visionary legacy of Scriabin. Her approach to the keyboard, fueled by metaphysical thrills, explores the shadowy zones where dissonance becomes light. Her pieces, at once rigorous architectures and organic improvisations, redefine modern lyricism by fusing formal rigor with an almost mystical sensuality—as if each note were a bridge between flesh and ether.
Come experience the unforgettable.
In April 2026, Paris will become the epicenter of this silent revolution. For those who believe that music can still change the world, an invitation: dive into this whirlwind of creativity, where each note is a step toward the next.
Participants
Saah
Gabriel Berdichevsky
Né dans une famille de musiciens, Gabriel, pianiste et compositeur français de trente-deux ans, a toujours baigné dans l’univers enchanteur de la musique. Dès son plus jeune âge, il a été attiré par le piano, un instrument qui deviendra son compagnon de toute une vie. Grandissant dans un foyer où les mélodies emplissaient l’air, Gabriel a commencé son apprentissage en autodidacte, consacrant d’innombrables heures à maîtriser l’art de la composition.
Pendant des années, il a affiné son art en toute indépendance, explorant les profondeurs de l’expression musicale. Sa détermination l’a conduit à perfectionner sa technique sous la direction d’une pianiste concertiste renommée, une étape décisive qui l’a préparé à son installation à Paris en 2020. Dans la Ville Lumière, Gabriel a trouvé de nouvelles opportunités pour partager son talent, se produisant dans des piano bars et s’immergeant dans la scène musicale parisienne.
L’année 2024 a marqué un tournant dans la carrière de Gabriel avec la sortie de sa suite symphonique inspirée de Macbeth, une œuvre saluée par la critique et récompensée par plusieurs prix de composition. Ce succès a été suivi en 2025 par son deuxième album, “Études pastel”, une collection délicate et intimiste qui a mis en lumière sa polyvalence en tant que compositeur. Accompagné d’un clip officiel, cet album a consolidé sa réputation d’étoile montante dans les mondes de la musique néo-classique et classique.
La musique de Gabriel est profondément influencée par la grandeur des compositeurs classiques d’Europe de l’Est comme Mahler et Rachmaninoff, ainsi que par des artistes contemporains tels que Max Richter. Son ambition est de marier l’élégance du néo-classicisme à la richesse harmonique de la musique classique, créant ainsi des œuvres qui résonnent à la fois par leur tradition et leur modernité.
Mais le parcours de Gabriel ne se résume pas à la musique—il est aussi question d’héritage et de sens. Il y a quelques années, il a hérité d’un magnifique piano demi-queue Pleyel de 1919 légué par son grand-père. Ce cadeau inattendu l’a profondément touché, lui rappelant le legs qu’il porte et la responsabilité de partager sa musique avec le monde. “C’était comme un signe,” confie Gabriel, “une invitation à faire de la musique le fil conducteur de ma vie.”
Aujourd’hui, Gabriel continue de composer, de jouer et d’inspirer, guidé par un amour profond pour la musique et par le désir de toucher un public toujours plus large. Son histoire est celle de la passion, de la persévérance et du pouvoir intemporel de l’art.
Ciana O’Muireadhaigh
Johannes Wasikowski
Johannes Wasikowski, originaire de Leipzig, en Allemagne, est une figure émergente de la musique contemporaine pour piano, aussi appelée néoclassique, à mi-chemin entre le classique, le jazz et la pop ambient. Inspiré par des musiciens tels que Nils Frahm, Hania Rani et Tigran Hamasyan, ses compositions regorgent de clarté : trésors introspectifs et paysages sonores. Wasikowski apporte une nouvelle dimension au piano solo grâce à sa technique exceptionnelle, son plaisir de jouer et la profondeur de ses compositions.
En 2023, il entame sa première tournée avec son programme, captivant le public avec une quinzaine de concerts. Les critiques et les retours de médias et de critiques de concerts renommés confirment son talent extraordinaire.
En 2024, sa musique l’emmène à l’étranger pour la première fois. Il se produit à la Journée mondiale du piano aux côtés de Suzanna Calka à Varsovie, et au Piano City Festival de Madrid en juin de la même année. Une collaboration avec le Goethe-Institut le conduit également à Barcelone.
En collaboration avec la compagnie de danse « Tanzharz » dirigée par Tarek Assam, Wasikowski explore de nouvelles formes musicales, à la recherche d’une musique puissante et émouvante, ancrée à la fois dans le passé et le présent.
En 2025, il se produit aux côtés de Riccardo Roveda au Piano Frequency Festival de Bologne, de Yana Couto lors d’un concert auto-organisé à Leipzig et du synthétiseur Marius Leicht à Plauen.
Il travaille actuellement sur son premier album, qui sera enregistré par Antonio Pulli au légendaire Funkhausstudio de Berlin.
Né à Halberstadt, en Allemagne, dans une famille de chanteurs de théâtre, la musique a toujours occupé une place importante dans son enfance. Après une éducation classique, il découvre le légendaire Concert de Cologne de Keith Jarret grâce à son père, ce qui marque un tournant décisif. C’est l’éveil à l’improvisation qui le mènera vers la musique. Johannes Wasikowski est musicien professionnel depuis quelques années. Ses compositions comprennent des collaborations pour des compagnies de théâtre, de danse et des co-écritures pour des musiciens pop parallèlement à son projet solo.
Alberto Marson
Maryame Bennani
Maryame, née à Casablanca (Maroc), est une pianiste et compositrice marocaine. Initiée dès l’âge de 6 ans au Conservatoire de Casablanca, elle y a suivi une formation classique jusqu’à l’âge de quinze ans. Son parcours s’est ensuite enrichi à l’École Salmon (en partenariat avec l’École Normale de Musique de Paris – Alfred Cortot), et ensuite au Conservatoire Rachmaninov à Paris.
Ces années d’études lui ont permis d’acquérir une maîtrise du répertoire classique, tout en cultivant une voix artistique singulière, tournée vers la composition néoclassique.
En 2021, Maryame publie son premier EP, disponible sur les principales plateformes de streaming. Son univers musical, à la croisée de l’héritage classique et d’une écriture contemporaine, séduit par sa sensibilité et son authenticité.
En 2023, elle se produit lors des Nuits du Musée, au Musée de l’Architecture à Paris — un concert marquant qui confirme son désir de faire de la scène un lieu de partage et d’émotion.
Aujourd’hui, Maryame poursuit son chemin en développant un répertoire personnel néoclassique, affirmant une identité artistique à la fois enracinée et tournée vers l’avenir.
Gabriele D’Alonzo
Kat Roselier
Née le 20 janvier 1982 à Minsk dans une famille de musiciens, Kat Roselier a baigné dès son plus jeune âge dans un univers artistique riche et inspirant. Fille d’une pianiste, petite-fille d’un chef d’orchestre et d’une professeure de bayan (accordéon), elle a grandi avec le piano comme compagnon naturel, une extension de son âme et de son expression.
Formée à l’Académie Supérieure de Musique du Belarus, où elle a obtenu les plus hautes distinctions, elle a ensuite perfectionné son art en France, à l’Université Paris VIII et au CEFEDEM Île-de-France, où elle a décroché un Diplôme d’État de professeur de piano. Lauréate de concours internationaux, elle s’est produite en soliste, en musique de chambre et avec orchestre à travers l’Europe et l’Asie, captivant les publics par son jeu à la fois rigoureux et profondément émouvant.
Kat Roselier avait initialement envisagé de construire sa carrière en Asie, attirée par les opportunités et les horizons lointains. Mais c’est finalement Paris qui a capté son cœur et son esprit. La capitale française, avec sa liberté artistique sans pareille, sa richesse historique et sa vie culturelle vibrante, est devenue son port d’attache. Pour elle, Paris est bien plus qu’une ville : c’est un lieu où la musique est écoutée comme un récit, où chaque note raconte une histoire, où la diversité et le pluralisme nourrissent l’âme.
C’est cette inspiration quotidienne qui a guidé son choix. Installée à Paris depuis 2009, elle y a trouvé un terreau fertile pour son art, un espace où elle peut explorer, créer et partager.
Kat partage son temps entre l’enseignement, l’accompagnement vocal et choral (notamment dans des classes d’opéra), et la création artistique. Elle signe des arrangements originaux de chansons connues, qu’elle partage sous le format innovant des Music Cards sur les réseaux sociaux. Elle collabore également avec le monde du théâtre, composant et adaptant des musiques pour des spectacles tels que Hotel 7 et Aurore dans la nuit.
Aujourd’hui, Kat Roselier cultive un univers musical unique, où la rigueur de la tradition classique rencontre la sensibilité d’un piano méditatif et expressif. Son jeu est un dialogue vivant entre héritage et modernité, une invitation à explorer les profondeurs de l’émotion et de la narration musicale.
Marcin Bela
Grégoire Linais
Adolescent, Grégoire Linais commence à composer des airs de musique. Derrière son clavier, il transcrit ses états d’âme en musique et débute la composition en autodidacte. Le rêve d’une carrière de pianiste et de compositeur naît peu à peu…
À 22 ans, il fait une rencontre déterminante. Un ami de la famille lui offre de produire ses premiers concerts. Il joue alors dans quelques salles parisiennes et se produit à l’occasion de festivals. C’est un succès, et Grégoire s’engage alors résolument sur la voie de la composition et de la musique pour piano pour en faire son métier. Après avoir décroché un master en philosophie de l’art à la Sorbonne, il se forme et perfectionne son jeu pendant sept ans auprès d’Antonio Santana, élève de la pianiste franco-brésilienne Magda Tagliaferro, elle-même disciple d’Alfred Cortot. Grégoire multiplie les réalisations. Des figures du monde de la musique le remarquent, comme Gustav Ortner, vice-président du Musikverein de Vienne. Des personnalités parisiennes saluent son art comme Arthur Joffé, palme d’or du festival de Cannes 1983, qui voit dans son œuvre « une respiration de l’âme particulièrement adaptée à la mise en musique de l’image ».
Quand il compose pour l’exposition posthume de la photographe Vivian Maier en 2021 ou pour le champion du monde de street bike la même année, l’émotion emporte les spectateurs sur les réseaux sociaux. En 2019, il est choisi par l’entourage de Johnny Halliday pour créer et interpréter une œuvre originale pour la commémoration de l’artiste à la Madeleine. Sa musique d’inspiration classique est un réconfort pour l’âme, une consolation pour les êtres. Le répertoire musical de Grégoire Linais dévoile un univers dont les thèmes, tantôt aériens tantôt profonds, sont d’une grande puissance narrative. Son œuvre se distingue en effet par l’intensité émotionnelle qui se dégage de ses compositions et touche un public aussi large que varié. Son catalogue s’étend sur plus de 30 albums et plusieurs centaines de titres. Il est édité chez Gum édition, filiale de la Warner.
Lola Perrin
Vincent Sierp
Né en France sous le signe de la curiosité, Vincent découvre le piano à 12 ans et en fait bien plus qu’un instrument : un langage universel, un pont entre le silence et l’indicible. Sa route, aussi atypique qu’une partition improvisée, épouse les méandres d’une vie où la musique devient refuge, miroir de l’âme et compagnon de solitude. En 2021, un tournant intime et des rencontres lumineuses le poussent enfin à réaliser un rêve murmuré depuis l’enfance : composer des mélodies où s’exprime l’intensité brute de son monde intérieur.
Bercé par les nocturnes de Chopin, joués en sourdine par sa mère aux heures tardives de la nuit, Vincent Sierp puise dans cette liberté romantique l’essence même de son art. « Écouter Chopin, c’est voir des paysages sans mots surgir derrière les paupières », confie-t-il, évoquant ces mélodies qui ont nourri son imagination bien avant les contes traditionnels. Son univers musical, tissé de joie éclatante, de résilience têtue, d’espoir fragile ou de mélancolie profonde, invite l’auditeur à un voyage introspectif — chaque note un miroir où se reflètent les émotions les plus secrètes.
En 2022, son premier EP Senses marque l’éclosion publique de ce dialogue intime. Suivent des singles aux textures variées, cumulant aujourd’hui 12 titres qui tracent une carte émotionnelle entre contemplation et fulgurance. Repéré pour son style hybride — à la fois racines classiques et modernité organique —, il signe avec les labels Piano and Nature (Pays-Bas) et Ad21 (Espagne), portant sa musique au-delà des frontières géographiques et stylistiques.
Autodidacte dans l’âme, Vincent a forgé son art hors des sentiers académiques : d’abord en MJC, puis auprès de professeurs aux approches aussi diverses que complémentaires. Cette formation mosaïque sculpte un artiste libre, insaisissable, pour qui la technique n’est qu’un véhicule au service de l’émotion pure.
Egod Culmen
Marc Charmet
Marc Charmet, alias charmey, est un compositeur et pianiste français qui a étudié la composition à l’École Normale de Musique de Paris. Pourtant, ce n’est qu’à 50 ans, en oubliant tout ce qu’il avait appris, qu’il a vraiment commencé à faire de la musique. Car la musique ne suit pas des règles, elle exprime des émotions et des atmosphères.
Il débute en tant que claviériste dans le groupe sophisti-pop Nuage Project, avant de poursuivre sa carrière en solo. Son jeu est comme une tache de café sur les pages d’un vieux livre – empreint de nostalgie, mais toujours neuf. Inspiré par Erik Satie, Yann Tiersen et Nils Frahm, il suit aujourd’hui ses propres mélodies.
Ses concerts sont une rencontre entre le minimalisme et la richesse émotionnelle, traçant une cartographie sonore des ruelles embrumées de Paris et de Budapest, des paysages et des longues promenades urbaines.
Sonic Twins
Hisato Tsuji
Né à Yokohama en 1988, Hisato Tsuji découvre la musique dès l’âge de cinq ans à travers le violon classique. Une parenthèse s’ouvre à ses douze ans, le détournant temporairement de la pratique musicale, avant qu’un retour fulgurant à dix-sept ans ne le ramène vers les instruments : guitare acoustique, basse électrique, puis piano, avant de s’adonner à la composition avec une intensité croissante.
Installé à Berlin depuis 2013, il s’impose aujourd’hui comme un créateur polyvalent, oscillant entre composition, arrangements et performances sur scène. Son travail, nourri d’une dualité artistique, puise dans la rigueur architecturale de Bach — dont les œuvres ont accompagné ses premiers pas en musique et continuent d’inspirer son approche méticuleuse — et dans l’héritage audacieux de Ryuichi Sakamoto, figure japonaise dont l’œuvre protéiforme a profondément influencé sa sensibilité et sa vision sonore.
À la croisée du baroque et des expérimentations contemporaines, Hisato Tsuji défend une musique où la discipline rencontre la liberté. Son parcours atypique, marqué par des ruptures et des renaissances, reflète une quête incessante de réinvention. Le Piano Revenge Festival 2026 célèbre en lui un artiste pour qui chaque silence devient un prétexte à l’émotion, transformant la scène en un terrain de jeu où passé et futur dialoguent avec grâce.
Max Kelm
Lisette van de Pavoordt
C’est avec une immense joie que nous accueillons Lisette van de Pavoordt, une artiste néerlandaise dont la musique, à la fois douce et profonde, nous transporte dans un univers poétique et contemplatif. Originaire de Gorinchem, Lisette a toujours baigné dans la musique avant de se consacrer pleinement à sa passion pour le piano à partir de 2021. Diplômée de la Hogeschool voor de Kunsten d’Utrecht, elle est aussi photographe, capturant la beauté de la nature et des vastes espaces – une inspiration qu’elle transpose avec délicatesse dans ses compositions.
Sa musique, empreinte de sérénité et d’émotion, se vit comme une expérience immersive : elle se produit aussi bien lors de (lig)concerts intimistes que pour des événements, cérémonies ou retraites, accompagnant l’auditeur dans un voyage introspectif. Que ce soit sur son propre piano ou sur un instrument sur place, chaque performance est une invitation à la rêverie.
Ouverte aux collaborations, Lisette compose également des pièces sur mesure – pour le cinéma, des livres audio ou des demandes personnelles –, tissant des mélodies qui épousent parfaitement l’émotion recherchée.
Avec elle, la musique devient un langage universel, une parenthèse hors du temps. Bienvenue, Lisette, nous avons hâte de partager ce moment magique avec toi !
Nicolas Horvath
Guilherme Veroneze
Guilherme Veroneze, pianiste brésilien aux doigts de lumière, sculpte des paysages sonores où le néoclassique épouse l’éternel. Héritier discret de Philip Glass, Ludovico Einaudi et Yann Tiersen, il transforme les silences en émotions et les notes en récits universels.
Son album Carpe Diem (2025), fruit d’une quête artistique audacieuse, déploie sept mouvements où le temps danse, tantôt métaphore de la vie, tantôt essence pure de la musique. Entre pièces pour piano solo, intimes comme des confessions, et dialogues envoûtants avec les cordes — violon, violoncelle, guitare — l’œuvre tisse une toile sonore où chaque collaboration respire l’âme collective.
Poète de l’image autant que des sons, Guilherme capture l’éphémère dans ses clips Solitude (2025), miroir mélancolique du centre-ville de Juiz de Fora, et Entremares (2024), odyssée visuelle née des montagnes mystiques de la Serra do Ibitipoca. Ces voyages, immortalisés sur sa chaîne YouTube, sont des fenêtres ouvertes sur son monde intérieur.
Sur scène, il transfigure les lieux en sanctuaires : du MAMM (Museu de Arte Moderna Murilo Mendes) au Cine Theatro Central, en passant par le prestigieux XXXVe Festival International de Música Colonial Brasileira e Música Antiga, chaque concert est un sacre artistique, un dialogue entre passé et présent.
Couronné par la critique, son EP Shelter (2024) fut finaliste du prix de l’album classique de l’année décerné par Solopiano.com, tandis qu’Um tempo (2021), première œuvre indépendante, y fut sacré meilleur album classique. Ces distinctions ne sont que des échos lointains d’une passion qui transcende les frontières.
Artiste-citoyen du monde, Guilherme tisse des ponts entre les continents : collaborations avec le label anglais Collaborative Records, le canadien enjou, ou la brésilienne Symphonic Distro ; créations sans frontières aux côtés du compositeur allemand Kjell Sonksen (Opus X), du producteur canadien Cec Lopez (Anymore), du Suisse Ahren Merz (Ultravioleta) ou de l’Américain Stephen Weber (Passages).
Et lorsque ses mélodies — Poema de Outono, Frater, Opus 36 — dépassent le million d’écoutes sur Spotify, ou que Interne et elle regarde vers l’avenir résonne sur Pandora, c’est la preuve qu’une musique sincère ne connaît ni distances, ni limites.
Guilherme Veroneze, alchimiste du clavier, continue d’écrire sa partition dans le grand livre de la beauté éphémère.
Mariagrazia Cacciottolo
Vaghy
Vaghy (Tamás Vághy) — compositeur et pianiste hongrois — incarne l’esprit frondeur et polymorphe de la musique contemporaine. Né d’une enfance bercée par les mélodies d’un piano familial et les vinyls éclectiques de son père, il cultive dès l’âge de 5 ans un rapport libre à l’instrument, fuyant les carcans pour embrasser l’improvisation comme langage. Autodidacte insatiable, il explore le rock, le métal, le funk et la pop au sein de divers groupes, tout en nourrissant secrètement une passion pour les univers classiques et néo-classiques.
Son déclic ? Une rencontre avec l’œuvre de Nils Frahm, qui confirme sa quête d’un équilibre entre piano acoustique, électronique et expérimentations visuelles. Sous le projet pianoset, il fusionne claviers vintage, textures électroniques et improvisation en dialogue avec la VJ Edina Palkovics, créant des performances où le son et l’image s’épousent en temps réel.
Ses compositions, telles que abandoned forest — née d’une mélodie enfantine obsédante — ou l’album MINIMALISM (Theque Records), mêlent poésie intime et audaces électroniques, capturant des atmosphères oniriques plutôt que des récits linéaires. Collaborateur de la chanteuse Ohnody (When The Night Falls), Vaghy défie les frontières entre genres, entre scène et intimité, entre tradition et rébellion.
Au Piano Revenge Festival 2026, il incarne cette révolte douce : un artiste pour qui le piano n’est pas un objet, mais un complice de liberté — où chaque note, chaque silence, devient un pas vers l’inconnu.
Massimo Puca
Il y a environ dix ans, à l’âge de vingt ans, Massimo Puca a fait un choix qui semblait l’éloigner de sa passion première : il s’est lancé dans une carrière de chef cuisinier, laissant la musique derrière lui. Pendant plusieurs mois, il n’a pas touché un piano ni lu une seule partition. Mais cette absence totale de musique dans sa vie lui a fait prendre conscience d’une évidence : elle était irremplaçable. Depuis cette révélation, la musique est devenue sa priorité absolue, une présence indispensable sans laquelle il ne peut envisager son avenir.
Né à Rome le 21 août 1994, Massimo Puca est un pianiste et compositeur italien dont l’art transcende les frontières entre les genres. En 2022, il a publié ses premières compositions, marquées par une hybridité audacieuse, mêlant les timbres d’instruments variés tout en plaçant le piano au cœur de son univers. Mais insatisfait des pianos numériques et des instruments virtuels, il a entrepris une quête artistique qui l’a mené, à l’été 2024, à acquérir un piano acoustique droit de 1972. Cet instrument a marqué un tournant radical dans sa démarche créative.
Début 2025, Massimo a commencé à publier ses premières compositions pour piano solo sous le label Nordic Euphony Records, distribué par Orchard sous Sony Music. Ces pièces intimes et poétiques ont rapidement captivé les auditeurs, devenant ses œuvres les plus écoutées. Son single « Evolving Flowers » a été sélectionné pour la prestigieuse playlist éditoriale d’Apple Music « Piano Chill », cumulant plus d’un demi-million d’écoutes en moins de deux mois.
Inspirée par la nature et les lieux urbains où il a vécu, la musique de Massimo invite à une immersion méditative et apaisante. Chaque note est une invitation à voyager, à ressentir, à se reconnecter avec soi-même et le monde qui nous entoure. À travers son piano, Massimo Puca nous offre une parenthèse poétique, un refuge où l’émotion et la sérénité se rencontrent.
Aujourd’hui, Massimo continue de composer, guidé par une conviction profonde : la musique est bien plus qu’un art, c’est une nécessité vitale. Et c’est cette conviction qui résonne dans chaque mélodie qu’il crée.
Aak1naé
Diego Spitaleri
Né sous le soleil ardent de la Sicile, Diego incarne l’âme vibrante d’un Méditerranéen pour qui la musique est une odyssée sans frontières. Dès 17 ans, au milieu des années 1970, une révélation jazz électrise son destin : les pianistes Bill Evans et Keith Jarrett, dont il dévore les partitions, puis Chick Corea et Herbie Hancock, qu’il rencontre en ouvrant leurs concerts, deviennent ses guides. Ces rencontres forgent une passion qui, plus tard, s’élargira aux vastes horizons de la musique classique, éclairant d’un jour nouveau chaque note qu’il joue.
Avec plus de 40 ans de scène et 2 500 concerts à travers le monde, ce Sicilien au sang artistique enseigne avec la même ferveur qu’il compose : en maître du piano jazz, de l’harmonie et de l’improvisation. Depuis dix ans, il se consacre à l’intimité du piano solo, où son génie s’exprime sans compromis. Son premier album Pianofor(t)ever (2017) marque un tournant, suivi dès 2021 par des singles aux millions de streams, diffusés dans plus de 160 pays — une mosaïque sonore qui résonne dans des milliers de playlists, tissant des ponts entre les continents.
Compositeur pour le théâtre, l’audiovisuel et les univers vidéo, Diego Spitaleri puise dans sa terre natale une inspiration tellurique. La Sicile, carrefour de cultures et de vagues, bat au cœur de son art. Ses compositions, imprégnées de chaleur méditerranéenne, ne sont jamais de simples démonstrations techniques, mais des récits envoûtants où dialoguent classique, néoclassique et modernité. Chaque mélodie, chaque accord, devient une traversée : on y entend le murmure des oliviers, le sel des embruns et l’écho lointain des civilisations qui ont façonné son île.
« La musique est un alphabet des émotions », confie-t-il. Entre jazz improvisé et structures classiques, entre racines siciliennes et horizons globaux, Spitaleri orchestre un dialogue intime où le personnel épouse l’universel. Pour lui, jouer, c’est conter — et chaque concert est une invitation à naviguer, les yeux fermés, sur les flots dorés de la Méditerranée éternelle.
Massimo Iacobacci
Corentin Boissier
Né en 1995, Corentin Boissier compose dès l’âge de six ans et se distingue par un talent précoce, salué par Thierry Escaich : « Un musicien complet, doté d’un sens aigu de la couleur harmonique et d’un tempérament de créateur. » Diplômé du CNSM de Paris avec plusieurs Prix « Mention Très Bien » en écriture et orchestration, il compose une quarantaine d’œuvres dans un esprit néo-romantique, alliant accessibilité et profondeur.
Ses compositions, telles que la Sonate pour piano n°2 « Appassionata » ou le Concertino pour trompette, quatuor à cordes et piano, ont été interprétées dans des lieux prestigieux comme la Salle Cortot, la Philharmonie du Luxembourg ou encore la Manhattan School of Music. Passionné par l’écriture musicale, il orchestre et arrange également des œuvres, de Debussy à des standards jazz.
Coordinateur artistique pour des festivals et chargé de cours à Sorbonne Université, Corentin Boissier incarne une nouvelle génération de compositeurs, alliant rigueur académique et créativité inspirée. Ses deux concertos pour piano, enregistrés par Toccata Classics, témoignent de son talent et de son engagement pour une musique classique vivante et accessible.
Arthus Raveau
Francesco Berta
Francesco Berta — Pianiste et Compositeur de Musique de Film — incarne une philosophie audacieuse : pour lui, l’avenir de la musique pour piano, dans ses formes classique contemporaine et néoclassique, ne se résume pas à des mélodies policées ou à une virtuosité technique. Il défend une révolution portée par des créateurs audacieux, capables de réinventer les règles pour privilégier l’âme et l’écriture inventive.
Né en 1989, cet artiste italien a d’abord tracé sa voie derrière une caméra, diplômé en études cinématographiques et fasciné par l’art de raconter des histoires. Mais en 2014, un revirement radical le ramène à sa première passion : la musique. Son passé de réalisateur infuse désormais ses compositions d’une densité presque visuelle, où chaque accord semble dessiner une émotion ou un paysage invisible.
Inspiré par des figures comme Ludovico Einaudi ou Nils Frahm, Berta sculpte des morceaux où la mélancolie dialogue avec l’intimité. Ses techniques d’enregistrement — micros rapprochés, pianos étouffés — ne sont pas de simples effets, mais des choix délibérés pour capturer la vulnérabilité brute de l’instant. Compositeur de musique de film primé, il excelle à traduire en notes l’essence dramatique d’une scène, comme s’il écrivait des dialogues sans mots.
Chez Berta, la musique est un acte de courage : refusant les sentiers balisés, il invite l’auditeur à plonger dans des territoires inexplorés, où le silence et les dissonances parlent aussi fort que les mélodies. Son héritage ? Une invitation à croire que l’innovation, même lorsqu’elle dérange, est le souffle vital de l’art.
Samuele Rizzuto
Joe Sinha Semple
Joe Sinha Semple, pianiste et compositeur basé au Royaume-Uni, incarne l’idée que l’universel réside dans le particulier. À travers ses compositions, il aspire à capturer cette essence avec une profondeur émotionnelle et une complexité technique. Inspiré par les compositeurs post-romantiques et impressionnistes de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, ainsi que par les artistes contemporains de musique classique moderne, Joe crée des œuvres qui oscillent entre mélancolie et introspection. Ses premières compositions, souvent de longues pièces pour piano solo, étaient conçues comme des études, explorant des modulations complexes et des techniques exigeantes. Ces dernières années, il a évolué vers un style plus minimaliste, cherchant à faire plus avec moins, offrant ainsi une sonorité apaisante et méditative.
Né au Royaume-Uni, Joe est un artiste largement autodidacte. La musique a toujours fait partie de sa vie, depuis son enfance où il apprenait à jouer de la guitare, du piano, du tin whistle et de l’accordéon. Adolescent, il s’est concentré sur la musique traditionnelle irlandaise avant de se tourner vers la composition, influencé par des maîtres comme Satie, Debussy et Mompou. Après des années de perfectionnement, il a entamé une carrière solo, publiant ses compositions et collaborant avec divers éditeurs et labels. Joe a interprété ses œuvres dans plusieurs lieux emblématiques du Royaume-Uni, comme le Brudenell Social Club à Leeds et le Ty Pawb Arts Centre à Wrexham.
Ses compositions, souvent utilisées à la télévision et au cinéma, mêlent piano solo et arrangements pour instruments multiples, notamment des cordes, créant des atmosphères dramatiques et poétiques. Aujourd’hui, Joe est ravi de partager sa musique avec un public international. Ses pièces sont régulièrement diffusées sur des émissions de radio britanniques dédiées à la musique classique moderne et ont reçu des placements éditoriaux sur diverses plateformes de streaming. Découvrez l’univers de Joe Sinha Semple – où chaque note raconte une histoire, et chaque composition est une invitation à la réflexion.
Kjell Sønksen
Lazare Lubek
Lazare Lubek a étudié l’écriture musicale et l’analyse au CNSM de Paris, le piano à l’École Normale de Musique de Paris, et la composition et l’orchestration au CRR d’Aubervilliers. Il est aussi diplômé d’un master de musicologie de l’EHESS et est étudiant à l’ENS. Il est également en formation de musicien-arrangeur au Hall de la Chanson, école spécialisée dans l’étude de la dramaturgie de la chanson.
Composant souvent pour piano, il s’est spécialisé dans la composition de sonates pour piano, explorant cette forme et ce genre sous un angle dramaturgique, en cherchant à conserver l’équilibre rhétorique de cette forme dialectique en n’hésitant pas à mélanger les styles et les influences.
Ses œuvres pour piano, ainsi que des lieder pour voix et piano ont pu être jouées dans le cadre des concerts du club Trouvères de l’ENS ou de la journée du lied. Il a également composé pour des comédies musicales qui ont été jouées au théâtre André Malraux à Rueil. Il compose aussi pour orchestre, une de ses symphonies ayant été créée l’année dernière par l’ensemble Phocea à la Maison des Jeunes et de la Culture de Martigues.
Son style musical alterne entre des inspirations classiques (Beethoven, Schubert), des inspirations romantiques et du XXe siècle (Scriabine, Debussy, Ravel), ainsi que des inspirations provenant de la musique de comédies musicales ou de la chanson. Il tente, par ses mélanges stylistiques, de donner du sens dramaturgique à ses différentes influences. En tant que pianiste, il a joué plusieurs sonates de Beethoven, les œuvres de jeunesse de Chopin, et il voue une passion pour l’œuvre de Roussel, dont il apprécie fortement le langage harmonique.
Igor Longhi
Martin Böhmer
Martin Böhmer, compositeur et pianiste basé à Leipzig, incarne une sensibilité musicale unique, mêlant minimalisme néoclassique et mélancolie intime. Ce qui a commencé comme une dédicace musicale à sa grand-mère bien-aimée, Gisela, s’est transformé en un voyage émotionnel profond, où chaque note raconte une histoire silencieuse mais puissante. Ancien batteur de projets musicaux renommés (Television Age, MAKI), Martin a gravi des scènes prestigieuses comme « Rocken am Brocken » et a accompagné des artistes internationaux tels que LEAP et Dilla. Ses performances ont été diffusées sur des stations de radio comme DLF et N-JOY, mais c’est avec son projet solo de piano qu’il a trouvé son véritable foyer artistique.Ses racines musicales plongent en Caroline du Nord, où il a développé un langage pianistique subtil et contemplatif, alliant mélodies enjouées à une délicate touche de nostalgie. Son projet électro-piano expérimental, « Pixação Breakfast Club », a également marqué la scène club, notamment lors de performances sur le main floor du légendaire SEKTOR de Dresde.
Depuis son premier album translucent (2022), enregistré entièrement en solo, Martin a publié des singles comme funkhaus, thalia et dèni, cumulant des centaines de milliers de streams et attirant l’attention de labels prestigieux tels que « Piano & Nature » (Pays-Bas) et « Klangspot Nu Classical » (Allemagne). Son EP Nuages, une exploration poétique de mélodies flottantes et de rêveries mélancoliques, a dépassé le million de streams, suivi de Verdure, également publié par Klangspot Nu Classical. En octobre 2025, il participera à une compilation aux côtés du légendaire groupe de lounge jazz De-Phazz et de pianistes néoclassiques comme Robert Gromotka, Sarah Watson et Cristian Vivaldi.
La musique de Martin dialogue avec la nature et l’introspection, influencée par la tranquillité des paysages naturels et enrichie par la scène artistique underground de Leipzig. Chaque composition invite à une pause, une réflexion, une évasion du quotidien. Derrière ses sons minimalistes se cachent les émotions profondes de la vie – inexprimées mais intensément ressenties.
Dennis Korn
Susanne Darre
Susanne Darre, compositrice et pianiste norvégienne établie dans le nord de la Norvège, consacre sa vie à une quête artistique profonde : toucher les cœurs à travers une musique classique contemporaine empreinte d’émotion et d’authenticité. Son objectif est simple, mais puissant : offrir des mélodies apaisantes, de doux refuges sonores capables de réconforter et d’inspirer des moments de calme dans un monde souvent tumultueux. Avec des nouvelles compositions prêtes à être partagées en concert et un projet d’album en gestation, elle incarne une artiste en perpétuel mouvement, guidée par l’envie de connecter les âmes à travers les notes.
Née d’une passion précoce pour le piano, Susanne a trouvé dans les touches noires et blanches un langage universel dès son plus jeune âge. Cet instrument, compagnon de toujours, lui sert à la fois de confident et de médiateur, lui permettant de traduire sans mots les nuances des relations humaines, des attachements et des émotions qui tissent l’existence. Son approche improvisée, nourrie par les paysages grandioses de la Norvège arctique – mer étincelante, montagnes majestueuses, aurores boréales et lumière mystique du soleil de minuit –, donne à sa musique une résonance organique et poétique.
C’est dans une grange centenaire, au cœur de cette nature sauvage, que Susanne donne vie à ses compositions. Entourée de pianos anciens aux sonorités chaleureuses et d’un cadre historique chargé d’âme, elle fusionne avec audace héritage et modernité. Son amour pour les bâtiments patinés par le temps et les instruments acoustiques d’époque se mêle à une exploration innovante, où le classique dialogue avec des ambiances électroniques et des paysages sonores expérimentaux.
Son parcours hors du commun, marqué par des années dédiées à la santé infantile et mentale, infuse sa musique d’une sensibilité rare. Cette expérience humaine, alliée à une écoute attentive des vulnérabilités de la vie, se traduit par des mélodies d’une profondeur empathique, à la fois intimes et universelles. Chaque accord, chaque silence, semble porter l’empreinte d’une artiste qui voit la musique comme un acte de soin, une invitation à la contemplation et à la résilience.
Au Piano Revenge Festival 2026, Susanne Darre dévoilera ses dernières créations, portée par l’énergie brute de ses pianos ancestraux et l’esprit vibratoire de sa grange norvégienne. Une occasion unique de plonger dans un univers où émotion pure, poésie nordique et innovation audacieuse se rencontrent, pour une expérience musicale qui transcende le temps.
Akhil Garg
Amaïda
Amélie Brick-Aïda, artiste sous le nom d’Amaïda, est une pianiste et compositrice dont la musique s’apparente à des tableaux contrastés, planants, sensibles, bouillonnants et vibrants. Son univers musical invite à un voyage au cœur des émotions, tantôt inquiétant, tantôt apaisant, où se mêlent des notes de colère et d’indignation face aux injustices du monde, mais aussi des notes d’espoir, de joie et d’espièglerie pour célébrer les moments où l’Amour rayonne.
Formée au Conservatoire de Caen, où elle obtient son prix en Piano et Musique de chambre, Amélie quitte sa ville natale pour s’installer à Rennes et se former au CFMI. C’est là qu’elle découvre ses ressources d’expression et de créativité musicales, s’ouvrant à d’autres genres et commençant à composer. Passionnée par l’enseignement, elle s’investit dans diverses structures et auprès de publics variés, cherchant toujours la pédagogie la plus adaptée à l’épanouissement de ses élèves. En septembre 2024, à Alençon, elle décide de se consacrer pleinement à sa carrière artistique, donnant naissance à Amaïda et à son projet Rhapsodies.
Un peu sorcière, un peu enchanteresse, Amaïda crée des œuvres qui mêlent jazz et musique classique, guidées par des palettes de sons étonnantes. Son premier acte, Aèdesse in Blue, est un voyage organique porté par son piano et prolongé par sa voix, offrant une expérience musicale riche et émouvante.
Sergio Romano
Masterclass :
Concert-lecture
Julian Trevelyan
Invité exceptionnel
Lieu & Organisateurs
Le Théâtre de l’Ile Saint‐Louis Paul Rey, une des rares et authentiques salles de spectacle de Paris baingée par la Seine à l’angle du Pont‐Marie, est unanimement apprécié pour son intimité, son élégance et son esprit.
A l’intérieur du théâtre se trouve un piano qui appartenait au compositeur et pianiste Alain Kremski, qui se produisait souvent sur la scène du théâtre. C’est un grand honneur pour tous les participants de pouvoir jouer dans ce lieu miraculeux.
Théâtre de l’Île Saint‐Louis‐Paul Rey, 39 Quai d’Anjou, 75004 Paris, France
Le festival est produit par association OMEGA ART, directrice artistique et fondatrice du festival Anna Bondareva.
Anna Bondareva
Directrice Artistique
Une force rayonnante dans le monde du piano contemporain, Anna Bondareva allie élégance, intellect et créativité audacieuse en tant que visionnaire derrière Piano Revenge. Avec une présence magnétique et une âme d’artiste, elle conçoit des expériences musicales immersives qui défient les attentes, où la rigueur classique rencontre l’audace avant-gardiste, et où chaque performance devient une révélation.
Formée dans certains des conservatoires les plus prestigieux d’Europe, le talent artistique d’Anna en tant que pianiste nourrit son génie curatorial. Ses performances ont illuminé des scènes iconiques, des salons d’art intimistes aux salles de concert parisiennes, recevant des éloges pour leur profondeur émotionnelle et leur brillance technique. Ses albums, salués pour leurs interprétations innovantes et leur exquise maîtrise, ont consolidé sa réputation de pionnière dans le monde de la musique.
Anna est une artiste profondément engagée dans son art, et cela se reflète dans ses concerts. Elle a la particularité de ne jouer que ses propres compositions, ce qui rend chaque performance unique et personnelle. Si vous avez l’occasion d’assister à sa série de concerts au Théâtre de l’Île Saint-Louis, vous serez immergé dans un univers musical authentique et intime. Ce lieu, connu pour son ambiance chaleureuse et son acoustique exceptionnelle, est le cadre idéal pour apprécier la profondeur et la sensibilité de sa musique. Ne manquez pas cette expérience unique où Anna partage son talent et son émotion à travers ses propres créations.
Mais c’est en tant que directrice artistique de Piano Revenge qu’elle brille véritablement, mettant en lumière des œuvres qui repoussent les limites, défendant des voix sous-représentées et tissant une narration dans chaque programme. Sous sa direction, Piano Revenge est devenu un sanctuaire pour les rebelles de la musique, un lieu où les nocturnes éthérés rencontrent l’expérimentation pianistiques, où les compositeurs oubliés sont ressuscités, et où le piano devient une toile pour l’art multidisciplinaire. Les collaborations d’Anna s’étendent au cinéma, à la danse et aux installations visuelles, reflétant sa conviction que la musique doit être ressentie, pas seulement entendue.
Au-delà de la scène, elle est une mentor et une muse, accompagnant de jeunes artistes avec une combinaison de chaleur et d’exigence. Ses écrits et conférences révèlent un esprit vif et poétique, tandis que son plaidoyer pour les femmes dans la musique continue d’inspirer.
En tant que fière membre de la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique), Anna s’engage profondément à protéger et promouvoir les droits des créateurs, veillant à ce que leurs voix soient entendues et leur travail valorisé.
Anna ne se contente pas de programmer des concerts, elle invente des mondes. À chaque saison, elle réaffirme que le piano n’est pas un instrument, mais un conteur vivant et vibrant… et elle en est la narratrice la plus envoûtante.
« La musique est une rébellion. La beauté est une révolution. Le piano est les deux. » – Anna Bondareva
Extrait de La Revue Harmonique – Par Steven Ivy, Critique Musicale
Partenaires
Modern Classical Music Magazine et Piano Revenge Festival : Un partenariat en or.
Dans l’univers de la musique classique moderne, certaines collaborations se distinguent par leur synergie et leur passion commune. C’est le cas du Modern Classical Music Magazine et du Piano Revenge Festival, deux acteurs majeurs qui unissent leurs forces pour célébrer et promouvoir l’innovation pianistique. Fondé par les pianistes et compositeurs Edoardo Gastaldi et Davide Fasiello, le Modern Classical Music Magazine s’est imposé comme une référence incontournable pour les amateurs de musique classique contemporaine.
Leur engagement à mettre en lumière les talents émergents et à explorer les frontières de la création musicale en fait un allié idéal pour le Piano Revenge Festival, créé et dirigé par la pianiste et compositrice Anna Bondareva.
Cette rencontre entre trois artistes passionnés – Edoardo, Davide et Anna – a donné naissance à un partenariat riche et fructueux. Leur expertise commune en tant que pianistes et compositeurs apporte une contribution précieuse au développement du festival, faisant de cette collaboration une véritable pépite pour la scène musicale moderne. Le Modern Classical Music Magazine soutient activement le Piano Revenge Festival en mettant en avant ses artistes, ses événements et son esprit audacieux. Grâce à des articles, des interviews et des critiques, le magazine offre une plateforme médiatique de choix pour les talents du festival. En retour, les artistes du Piano Revenge Festival apportent leur soutien au magazine en partageant leurs expériences, leurs créations et leurs réflexions.
Cette synergie crée un cercle vertueux où la musique et les idées circulent librement, enrichissant ainsi la communauté des amateurs de piano et de musique classique moderne. Ce partenariat repose sur une vision partagée : celle de réinventer la musique classique en lui insufflant une énergie nouvelle et en explorant des territoires inédits. Grâce à leur collaboration, Edoardo, Davide et Anna contribuent à faire du Piano Revenge Festival un événement unique, où tradition et modernité se rencontrent pour créer des moments magiques.
En 2026, le Piano Revenge Festival promet d’être plus audacieux que jamais, avec une programmation riche et variée soutenue par le Modern Classical Music Magazine. Restez à l’écoute pour découvrir les artistes, les performances et les surprises qui feront de cette édition un événement inoubliable. Rejoignez-nous dans cette aventure musicale où passion, créativité et collaboration se rencontrent pour écrire l’avenir de la musique classique moderne.
Articles
Read the interviews with the participating artists and an article dedicated to Piano Revenge festival on the website of our partner Modern Classical Music Magazine
À lire les interviews des participants et un article dédié à Piano Revenge sur le site partenaire du festival Modern Classical Music magazine
Interviews
J’ai commencé le piano à neuf ans et, très tôt, je me suis retrouvé à improviser et à inventer des mélodies. Je ne m’attendais pas à ce que cela me procure autant de sensations, une sensation si particulière et si belle, et autant de joie. J’ai donc vite compris que la musique jouerait un rôle essentiel dans ma vie.
J’éprouvais également ce profond désir de partager ma musique avec le monde.
La musique a toujours eu une place importante dans ma vie, elle a toujours été là pour accompagner mes soirées et mes weekend. Mais, il y a quelques années de cela, un de mes grands-parents m’a légué un magnifique piano, un grand demi-queue Pleyel de 1919.
Ce choix auquel je ne m’attendais pas m’a beaucoup touché, et m’a convaincu qu’il y avait plus encore qu’un héritage familial à préserver. Je me suis dit que c’était un signe, une invitation à partager la musique avec plus de monde, et d’en faire le fil conducteur de ma vie.
Quand j’étais petit, vers trois ans, ma mère déroulait de grandes feuilles de papier dans le couloir et y collait des marqueurs et des crayons de couleur (probablement pour m’empêcher de dessiner sur les murs). Pendant que je dessinais, elle écoutait des CD de grands classiques de la musique baroque et romantique, de Bach à Beethoven, sur la chaîne stéréo.
Je pense que tout est né de cette profonde absorption que je ressentais lors de ces moments privilégiés. À quatre ans, on m’a offert mon premier petit clavier et, très spontanément, j’ai essayé de reproduire, à l’oreille et avec l’habileté de mon jeune âge, les mélodies qui m’avaient tant marqué, ainsi que les berceuses que ma mère me chantait.
J’écoutais le « Concert de Cologne » de Keith Jarrett. Mon père m’a acheté le CD et un livret avec les partitions retranscrites, en me disant : « Tout ça, c’est de l’improvisation.» À ce moment-là, j’ai su que c’était ce que je voulais faire.
J’ai toujours été branchée sur la musique, mais le moment précis où j’ai su que ce serait toute ma vie, c’était à 6 ans, lorsque mes parents m’ont offert un walkman à cassettes (oui, c’était en 1984 !).
Le fait que la musique sortait de mes écouteurs et remplissait ma tête de sons préfigurait, je pense, ma carrière en studio d’enregistrement et mon désir de créer des expériences musicales immersives.
Je devais avoir 22 ou 23 ans. Un ami qui appréciait mes premières compositions, a réussi à m’organiser des concerts dans des lieux publics, voir prestigieux. Par rapport en tout cas au lieu où je jouait à l’époque. Je n’avais joué alors que dans mon salon pour ma famille et mes amis.
Devenir pianiste interprète de mes œuvres était mon rêve de gosse. Ce jour là mon ami l’a rendu possible. Depuis ce jour j’ai su que je ne pouvais plus faire semblant et que je devais mettre toute mon énergie au service de ma muse intérieure. Et que cela serait mon destin, quoiqu’il en coute.
Il me semble que la musique faisait déjà partie de ma vie avant même ma naissance. Ma mère, alors étudiante en troisième année à l’Académie de Musique et enceinte de moi, répétait sans relâche. Ainsi, encore dans le ventre maternel, j’entendais les sonates de Mozart, les « Visions fugitives » de Prokofiev ou encore les trios de Brahms, comme une première initiation. À la maison trônait un piano à queue, cadeau de mes grands-parents à ma mère lorsqu’elle fut admise à l’École Supérieure de Musique. L’un de mes souvenirs les plus anciens est celui où, assise sous cet instrument avec mes jouets, je ressentais dans tout mon corps les vibrations des notes qu’elle jouait. Ce mélange de jeu et de musique formait pour moi un monde magique, inoubliable.
Je crois que c’est alors que la musique s’est glissée « dans mes os », éveillant en moi le désir de devenir, moi aussi, une magicienne comme ma mère – et le capitaine de ce « navire à trois pieds ».
Je marchais à côté d’un piano chez moi. J’ai levé les mains et appuyé sur des touches que j’étais trop petit pour voir. Je me souviens avoir été surpris par les sons ; je suis tombé amoureux du piano à ce moment-là.
Je me souviens qu’au lycée, je devais avoir une quinzaine d’années, il y avait un piano négligé et désaccordé dans un coin près du bureau du proviseur. C’est devenu mon refuge, mon lieu magique, où j’ai commencé à comprendre que je voulais vivre cette sensation toute ma vie. J’échappais aux cours de mathématiques, car je ne les comprenais pas, et j’allais composer mes premières chansons instrumentales. Je jouais sur ce même piano lors d’événements scolaires, faute de moyens, ce qui lui conférait un charme unique. C’est mon premier souvenir de la musique, une véritable catharsis : un refuge face aux crises de l’adolescence, un équilibre que je ne trouvais nulle part ailleurs.
Autodidacte depuis toujours, sans formation formelle, j’ai appris de manière désorganisée, avec des limites, mais avec une force qui m’accompagne encore aujourd’hui.
Je marchais à côté d’un piano chez moi. J’ai levé les mains et appuyé sur des touches que j’étais trop petit pour voir. Je me souviens avoir été surpris par les sons ; je suis tombé amoureux du piano à ce moment-là.
Bien que venant d’une famille de peintres, la musique a toujours occupé une place essentielle dans mon éducation. Avec un arrière-grand-oncle ami de Reynaldo Hahn, un grand-père peintre mais également compositeur à ses heures, et un père qui passait ses soirées à écouter la Tétralogie, je ne pouvais qu’osciller entre les arts graphiques et la musique… Le choix est devenu définitif à l’âge de 16 ans, lorsque j’ai compris que jouer, même des pièces simples, sur un piano désaccordé, à quatre heures du matin lors d’une fête, pouvait m’attirer des faveurs féminines qu’aucun tableau, aussi beau soit-il, n’aurait jamais pu m’accorder.
Lorsque j’avais 6 ans, nous avons fait une croisière avec mes parents. Chaque jour, un pianiste s’exerçait sur un grand piano pour animer le voyage, et je me souviens avoir passé chacun de ces jours postée devant lui. Je passais mes journées à l’écouter et à tenter de comprendre par quelle magie son talent pouvait s’exprimer au travers de son instrument. C’est à partir de ce jour que j’ai décidé de devenir pianiste.
Dès l’enfance, la musique est entrée dans ma famille grâce à mon grand-père, qui jouait dans l’orchestre municipal de Monfalcone : trompette, trombone, cymbales et accordéon. Peu après, on m’a offert un clavier Bontempi et, à dix ans, ma mère m’a inscrit dans une école de musique privée. Cinq ans plus tard, j’ai commencé à jouer dans des groupes, interprétant des œuvres des Beatles, de U2, de Coldplay et d’autres. Dès mes premiers concerts et tournées, la musique est devenue l’essence même, ou plutôt le moteur, de ma vie.
Mon parcours musical a commencé enfant, avec l’apprentissage du violon comme premier instrument. Mais à l’époque, je n’y prenais pas vraiment goût, alors j’ai fini par abandonner et j’ai vécu un temps sans lien particulier avec la musique.
Les choses ont changé au lycée, lorsque j’ai découvert les Beatles. C’était comme une eau pure pour une âme assoiffée. C’est à partir de là que tout a commencé : j’ai exploré différents genres musicaux et je suis finalement revenu à la musique classique. Petit à petit, j’en suis arrivé à un point où je ne pouvais plus imaginer la vie sans musique.
C’était à 18 ans et je jouais dans un groupe avec mes amis : l’Opus. Avec le temps, j’ai compris que je ne voulais pas me défaire de cette routine : apprendre des chansons, répéter, jouer sur scène et tout ce qui touche à ce monde.
Je ne savais pas exactement quelle serait ma voie, mais je savais déjà que j’avais choisi la musique (ou peut-être qu’elle m’avait choisi).
À 8 ou 9 ans, j’étais fasciné par les percussions. J’ai donc fabriqué une batterie avec des boîtes de lessive et des couvercles de casseroles.
Puis mon père m’a offert un petit orgue Farfisa, et dès cet instant, j’ai su que je consacrerais ma vie aux touches noires et blanches.
Difficile pour moi de décrire un moment précis. J’ai commencé le piano dès trois ans et demi avec une professeure, et ça a très vite fait partie de mon quotidien. Mais je pourrais lister trois expériences qui ont particulièrement contribué à avoir fait du piano et de la musique une partie intégrante de ma vie : le premier a été un concert de Keith Jarrett que j’ai vu avec mon père quand j’avais cinq ans. Le deuxième a été lorsque j’ai vu au festival d’Avignon un spectacle sur George Cziffra par Pascal Amoyel. Cela devait être en 2012 il me semble. La troisième a été ma rencontre avec la compositrice Renee Orth en 2016, notamment lorsqu’elle nous a fait écouter son opéra Empty the House lors d’un stage musical à Luzerne. Et enfin, mes rencontres avec Michael Wladkowski que j’ai eu comme professeur de piano pendant trois ans, ainsi qu’avec la regrettée Monique Mercier que j’ai eu en professeur de musique de chambre, ont grandement contribué à faire ressortir ma créativité en tant qu’interprète de mes propres œuvres.
J’ai toujours ressenti un lien profond avec la musique. Elle a façonné mon humeur, suscité des images saisissantes dans mon esprit et suscité de puissantes émotions.
Ma première rencontre directe avec la musique a eu lieu à l’âge de dix ans, lorsque j’ai découvert un vieux piano dans le sous-sol de mes parents. Au même moment, je suis tombé amoureux d’un morceau de jeu vidéo auquel je jouais. Ayant accès à cet instrument, j’ai immédiatement commencé à jouer et à créer. J’adorais laisser mes doigts se déplacer librement sur les touches, et très vite, j’ai su que la musique était mon univers.
Après trois ans de formation classique, j’ai décidé de continuer à apprendre seul. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à composer mes premières petites pièces, et j’ai vite compris que créer de la musique me semblait plus naturel que de jouer à partir d’une partition. Les retours positifs de mon entourage m’ont donné la confiance nécessaire pour continuer, et c’est à ce moment-là que j’ai su que la musique resterait à jamais présente en moi. Elle a été et restera toujours ma première passion.
Depuis toujours…
Enfant, j’entendais sans cesse de la musique dans ma tête. Un environnement bruyant devenait symphonie. Après une année marquante en Afrique du Sud, de retour en France, un besoin impérieux s’est imposé : déposer sur le piano mes émotions.
La beauté du son qui est apparue m’a transporté, les notes de musique posées sur le clavier sont ainsi devenues les partitions de ma vie.
Le voyage continue…
Il y a une dizaine d’années, à vingt ans, j’ai décidé de me lancer dans la restauration comme chef, me détachant complètement de la musique. Pendant ce temps, je n’ai ni joué de piano ni lu de partition pendant plusieurs mois. Ce sentiment d’absence totale de musique dans ma vie m’a fait prendre conscience que je ne pourrais jamais la remplacer.
Depuis cette expérience, la musique a toujours été une priorité, et je ne peux tout simplement pas concevoir un avenir sans elle.
La musique est entrée dans ma vie presque comme un jeu : j’ai commencé à jouer sur un vieux piano ayant appartenu à mes grands-parents, puis j’ai commencé à prendre des cours particuliers. J’ai compris que ma vie serait toujours liée à la musique à seize ans, lorsque j’ai commencé à interagir avec le monde et le public.
J’ai compris très tôt que la musique serait au cœur de ma vie. Enfant, j’ai découvert le piano non seulement comme un instrument, mais aussi comme un langage par lequel je pouvais véritablement m’exprimer. Dès l’instant où j’ai composé une courte mélodie et que j’ai senti qu’elle résonnait chez les autres, j’ai compris que la musique n’était pas seulement quelque chose que j’aimais, mais qu’elle était l’essence même de qui je suis.
Quand j’étais enfant, nous n’avions pas de piano à la maison. Mais dès que j’en voyais un, chez des amis de mes parents par exemple, je n’avais qu’une seule envie, c’était d’essayer de jouer. Je préférais cela au fait de jouer avec les autres enfants ! Sur mon ordinateur, j’avais téléchargé un logiciel de notation musicale. C’est comme cela que j’ai appris le solfège en tâtonnant et que j’ai composé mes premières pièces ! Par la suite, à force de demander à mes parents d’avoir un piano chez nous, il est arrivé ! Depuis, je n’ai jamais arrêté de jouer, d’improviser ou de composer…
À l’âge de 10 ans, j’ai aussi commencé la danse classique et suis entré deux ans plus tard à l’école de danse de l’Opéra de Paris. Puis à 18 ans, j’ai intégré le Corps de Ballet de l’Opéra et suis devenu « Premier Danseur » à 22 ans.
Il y a 7 ans, j’ai pris la décision d’étudier la musique plus sérieusement. J’ai notamment choisi d’étudier avec le compositeur Stéphane Delplace à la Schola Cantorumde Paris, en prenant des cours d’harmonie et de contrepoint avec lui. Les trois années que j’ai passées à suivre ses cours ont été magiques pour moi !
Ensuite, l’accompagnement des cours de danse classique au piano est arrivé sur mon chemin. C’est une activité que j’exerce désormais depuis 3 ans, en parallèle de mon métier de danseur. Elle relie mes deux passions, la musique et la danse, tout en me permettant de développer ma créativité en tant que musicien. En effet, je compose pour les exercices des cours de danse, et j’improvise, tout en me nourrissant d’œuvres du répertoire. C’est un métier dans lequel je m’épanouis beaucoup !
Ainsi, la musique a toujours eu une place privilégiée dans ma vie depuis l’enfance !
J’ai écouté de la musique classique dès l’âge de trois ans ; j’ai commencé à composer au piano mes propres morceaux à six ans, et à écrire sur partition vers neuf ans. J’ai toujours eu une vocation pour la musique, aussi loin qu’il m’en souvienne – et œuvrer en tant que compositeur s’est imposé comme une évidence…
Ce n’était pas vraiment un moment, c’était plutôt une évolution progressive. Avant tout ça, j’avais travaillé comme réalisateur et photographe pendant un certain temps, et c’était mon activité principale. Le piano et la musique auto-produite étaient juste des activités annexes. Puis, en 2014, j’ai décidé de changer de voie et de me consacrer à temps plein, à la fois comme compositeur de musique de film et artiste solo. J’ai toujours su que ma vie serait liée à l’art et au cinéma, c’était évident, mais la musique est devenue le centre de tout, ça s’est fait petit à petit. Ce n’est pas comme si je m’étais réveillé un matin en ayant tout compris. Ça s’est fait petit à petit, jusqu’à devenir incontournable. Je suppose que certaines décisions sont comme ça : elles ne s’annoncent pas d’elles-mêmes, elles deviennent simplement évidentes.
La musique a toujours fait partie de moi, comme un fil invisible qui accompagne chacun de mes souvenirs. Je me souviens parfaitement du jour où, chez un ami, j’ai entendu pour la première fois un concert de piano : ce fut un appel irrésistible, une invitation à suivre mon propre chemin artistique. Dans cet instrument, j’ai perçu un lien qui allait bien au-delà des notes, une possibilité d’exprimer ce que les mots ne parviennent pas à dire.
Aucun autre instrument ne m’a jamais donné cette sensation : le piano est ma véritable voix, ma liberté.
Il est si difficile de choisir un seul moment ! Je fais de la musique depuis toujours, donc je n’ai jamais remis en question le fait que mon projet tourne autour de l’écriture musicale. Cela a toujours été ainsi, et j’ose dire que cela le restera.
Assez tôt. Dans ma famille, la musique était omniprésente. Mon premier clavier, un piano en plastique d’une octave, vers l’âge de 7 ans, m’a emmené dans des contrées que rien d’autre ne pouvait me permettre. Je rêvais, et dès que j’ai joué mes premiers morceaux, j’ai su que la musique m’accompagnerait toute ma vie.
Quand j’étais enfant, mes parents m’ont acheté un piano pour ma chambre. J’ai grandi avec ce piano et découvert toutes les profondeurs de la musique. Au fil des ans, j’ai découvert les possibilités offertes par cet instrument. C’est ainsi que la musique a pris une place prépondérante dans ma vie. Un lien si profond s’est tissé avec lui qu’aujourd’hui encore, nous sommes en contact quotidien et dépendants l’un de l’autre.
Je pense que ce moment s’est produit lorsque j’ai commencé le lycée à 11 ans. J’ai commencé le piano très jeune, mais je n’avais jamais imaginé que cela pouvait aller au-delà d’un simple loisir, jusqu’à ce que je sois dans un environnement qui m’ait permis de découvrir que j’avais la possibilité d’aller plus loin dans ma vie, et c’était grâce au département de musique du St. Columbanus College.
Ce ne fut pas un moment unique, mais plutôt un éveil progressif.
Je me souviens d’un silence si dense que seules quelques notes de piano pouvaient y respirer – et dans ce son fragile, j’ai ressenti quelque chose d’infini.
Depuis lors, la musique est devenue ma manière de donner un sens à tout : la joie, la perte et l’espace silencieux entre les deux.
Cela est devenu moins un choix qu’une vocation — quelque chose qui a toujours vécu en moi, attendant d’être entendu.
En fait, il faut remonter assez loin pour cela. Quand j’avais quatre ou cinq ans, ma grand-mère Gisela s’occupait souvent de moi, car elle habitait à côté. Bien qu’elle n’ait jamais joué d’instrument, à part l’harmonica, elle avait la musique dans le sang. Elle adorait écouter de la musique et diriger, et elle avait un sens du rythme incroyable. Ma grand-mère a fui pendant la Seconde Guerre mondiale et a mené une vie plutôt mouvementée, mais la musique semblait toujours la rendre heureuse.
Je pense que cela a influencé ma vision de la musique. Je ne la vois pas seulement comme un accompagnement de la vie ; je la vois comme quelque chose qui la façonne.
Je crois que j’ai pris cette décision enfant. M’asseoir au piano, pratiquer et jouer de la musique classique m’a donné envie de devenir musicien, car la musique me fait toujours fondre et me donne le sentiment de guérir.
Cela a dû commencer dès mon plus jeune âge. J’ai toujours ressenti une profonde attirance pour les touches noires et blanches, cet instrument magnifique et majestueux au son magique. Jouer du piano m’a toujours apporté un calme indescriptible. J’ai grandi dans une maison baignée de musique, mon père jouant de la guitare acoustique et sa vaste collection de vinyles tournant sans cesse. Mon lien avec la musique, et plus particulièrement avec le piano, est profondément spirituel, indescriptible. C’est un besoin fondamental, une chose dont je ne peux tout simplement pas me passer. Il me rend entière, c’est mon identité, mon calme, mon harmonie et un espace où mes émotions peuvent s’exprimer librement.
Je joue du piano depuis toujours, depuis presque 23 ans maintenant, et cela faisait partie de ma vie. Cependant, pendant mes études d’ingénieur, j’ai entendu la musique de Ludovico Einaudi et Yann Tiersen, ce qui m’a donné envie de composer. À cette époque, rien d’autre ne me semblait envisageable que la musique.
Au retour de l’Aspen Music Festival & School à l’âge de 17 ans.
Il n’y a pas de moment particulier ni d’expérience particulière qui aient motivés ma pratique artistique. La musique est comme une compagne de vie, toujours sur mon chemin, d’une façon ou d’une autre depuis l’âge de 3 ans.
Depuis mes apprentissages, en passant par l’enseignement, les interventions dans différents milieux, mes rencontres, l’accompagnement, la composition, l’arrangement, la musique a toujours fait partie de ma vie. La création étant le rapport le plus intime avec elle.
Je joue de la musique depuis l’âge de 8 ans. Le piano a toujours été mon rêve. Mais il y a quelques années, à 40 ans, alors que je rêvais de ce que je voulais faire avant de mourir, j’ai ressenti le besoin impérieux de passer plus de temps au piano et de créer ma propre musique, d’exprimer ce qui m’habite en musique… J’ai décidé de vivre mon rêve avant qu’il ne soit trop tard.
Dans notre famille, la musique a toujours occupé une place particulière. Maman est diplômée du prestigieux Collège musical d’État Gnessin et, depuis l’enfance, nous assistions régulièrement à des concerts classiques, nous imprégnant de cette atmosphère incomparable.
Nous avions dans notre appartement un magnifique piano à queue du XIXe siècle, au son magnifique, offert par notre arrière-grand-père. Nous nous souvenons encore de la façon dont maman en jouait, et ma sœur et moi avons essayé de l’imiter. Lorsque nous avons été admises à l’école de musique, composer et improviser ensemble sont devenus notre activité préférée ; cela nous unissait et nous inspirait depuis l’enfance.
Eh bien, il m’est difficile de relier ma passion à un événement précis, car enfant, la musique était omniprésente à la maison, mon père était passionné d’opéra et de musique classique, et j’ai commencé le piano très jeune. Je crois que le tournant a été la première écoute du prélude n° 1 du Klavier bien tempéré. Le premier morceau de mon album Skies s’intitule « All began like this » et s’inspire clairement de ce prélude. C’est ma façon de me souvenir de ce moment et de l’influence qu’il a eue sur ma vie.
Je n’avais pas encore réalisé que toute ma vie serait liée à la musique, mais je crois que l’art est pour moi la chose la plus importante à faire dans ce monde.
J’étais scientifique et ma carrière a commencé à l’âge de 16 ans lorsque j’ai remporté le Long-Thibaud 2015.
2. Quel compositeur a le plus influencé votre imaginaire musical ?
Au tout début, c’est Tori Amos qui m’a profondément touchée : sa façon de jouer du piano était si remarquable, pleine de beauté et d’originalité, différente de tout ce que j’avais entendu auparavant.
Des années plus tard, c’est sans aucun doute le Concert de Cologne de Keith Jarrett qui m’a le plus profondément marqué. Je l’ai écoutée encore et encore, dans le train pour l’école, à la maison ; elle m’a fascinée sans cesse et m’a ouvert un tout nouveau monde de musique et d’improvisation.
S’il fallait s’arrêter sur un seul compositeur, je dirais Gustav Mahler. La découverte de son œuvre a vraiment marqué un grand tournant dans mon apprentissage de la musique. Ses symphonies sont uniques, très épurées et très complexes en même temps. Il y a chez Mahler une forme de beauté radicale qui me fascine depuis toujours.
J’ai toujours ressenti un lien profond avec Ennio Morricone. À dix ans, en regardant La Légende de 1900, je suis tombé amoureux de la musique de film, une voie que j’ai ensuite poursuivie au Conservatoire de Rovigo en étudiant la Musique appliquée à l’image. Parmi mes professeurs figuraient Daniele Furlati et Marco Biscarini, deux compositeurs exceptionnels qui, au fil des ans, ont été à la fois élèves et collaborateurs d’Ennio.
Bien que je sois finalement revenu à un langage purement pianistique, une forte connexion avec l’école du Maestro demeure en moi.
Je n’arrivais pas à identifier un compositeur en particulier. Selon l’époque de ma vie, ma réponse serait différente. Chopin m’a révélé la beauté du piano, Satie la beauté de la simplicité. Des compositeurs comme Chilly Gonzales ou Nils Frahm m’ont montré qu’il est encore possible de composer de la musique pour piano à l’ère moderne, et d’innombrables musiciens de jazz m’ont prouvé que je pouvais moi aussi être compositeur.
Si je ne devais en nommer qu’un, je dirais Chopin. Nous sommes tous deux polonais, et je pense qu’il m’a appris à quel point la terre et l’histoire de son peuple peuvent s’exprimer à travers la musique, traduisant l’âme d’un pays et d’une nation en une beauté que le monde entier peut aimer et apprécier.
Je dirai Bach et Mozart certainement car leur musique a quelque chose de divin. Le génie de Bach et Mozart c’est que leur génie parle aux cœurs. On a pas besoin d’avoir étudié la musique classique pour être touché par une de leurs œuvres. Et en même temps leurs œuvres contiennent une maîtrise et un vrai savoir-faire « technique » je dirai. Bien sûr on pourrait dire cela de bien d’autres compositeurs. Mais pour moi Bach et Mozart sont les plus évidents. Mais je n’ai pas une connaissance exhaustive de la musique classique, loin de là.
J’aimerai avoir le temps de me mettre au contact de la musique de tous ces génies qui ont traversé l’histoire de la musique. Et de goutter leur musique. Et cet immense répertoire. Afin qu’il me nourrisse et développe mon intuition musical. Mais mon inspiration ne m’en laisse pas le temps. Étant trop lent et ma muse n’étant pas avare dans ce qu’elle me donne. Une grande partie de mon temps est consacré à mettre en musique ma pensée musicale.
Oh, il m’est presque impossible de choisir un seul nom.. Comment serait-ce possible ?
Le premier qui me vient à l’esprit est Johann Sebastian Bach. C’est le cosmos, la grandeur, l’architecture parfaite de la pensée, de la forme et de l’harmonie. C’est aussi le son de l’orgue, sur lequel je me suis exercée pendant mes années au lycée spécialisé, annexé à l’Académie de Musique, où j’étudiais le piano, l’orgue et le clavecin.
Puis il y a Rachmaninov, Debussy… The Beatles et Freddie Mercury. Max Richter et Arvo Pärt. Enfin, l’un des souvenirs les plus marquants de mon enfance reste la Neuvième Symphonie de Dvořák, « Du Nouveau Monde ». La manière dont il y mêle les thèmes des chants amérindiens à des motifs slaves, c’est comme le voyage d’une âme qui cherche une nouvelle terre d’accueil tout en portant en elle la mémoire de ses ancêtres. Cet appel aux racines profondes me touche infiniment.
Je ressens ces compositeurs de manière assez intense : JS Bach, Debussy, Ravel, Satie, Steve Reich, Abdullah Ibrahim.
C’est Chopin qui a le plus influencé mon imagination. J’ai été bercé par ses musiques quand j’étais enfant. Depuis mon lit, j’entendais ma mère qui jouait au piano en sourdine, il était parfois 1 heure du matin, j’écoutais. On ne m’a jamais raconté d’histoire mais j’écoutais de la musique.
Le côté libre de Chopin m’apaise et les images me viennent naturellement en tête quand j’écoute une de ses œuvres.
Charly García a été et est toujours l’artiste qui m’a accompagné tout au long de ma vie : un musicien complet, un génie éternel, capable de transformer l’ordinaire en quelque chose de transcendant.
J’ai également été profondément influencé par des artistes comme Ryuichi Sakamoto, qui m’a ouvert les portes de la sensibilité minimale et du pouvoir de la subtilité. Entre ces deux extrêmes, j’ai trouvé une grande partie de ma façon d’écouter et de créer.
Claude, bien sûr. Le grand, l’immense Claude Debussy. Sa finesse, son élégance, sa discrétion… Et tout particulièrement les Préludes pour piano : je ne me lasse jamais des Pas sur la neige, ni de La Cathédrale engloutie.
Chopin, pour sa poésie et sa capacité à traduire les émotions les plus intimes en musique. Yann Tiersen, pour sa sensibilité à la musique à l’image et son art de transformer la simplicité en univers. Fabrizio Paterlini, pour la force des émotions et des histoires qu’il transmet.
Les Beatles, U2 et, plus tard, Remo Anzovino, Ludovico Einaudi, Ólafur Arnalds, Carlos Cipa, Miles Davis, Keith Jarrett et bien d’autres ont influencé mes choix stylistiques, m’entraînant dans une autre dimension — le néoclassique ou le classique moderne — qui continue de m’accompagner tout au long de mon parcours artistique.
Bach fait partie de ma vie musicale depuis mes débuts, et je suis constamment émerveillé par la profondeur et la précision de ses compositions.
Je commencerai par citer deux noms importants : Philip Glass et Yann Tiersen. J’ai réalisé que leur style de composition correspondait directement à ma façon de jouer et, plus tard, à ma façon de composer. Mais le plus important, sans aucun doute, est le pianiste et compositeur italien Ludovico Einaudi. Découvrir son œuvre a marqué un tournant dans ma carrière. La première fois que je l’ai vu jouer, c’était lors d’un concert en streaming chez lui, diffusé sur sa chaîne YouTube. J’étais bouleversé !
Je me souviens avoir terminé le concert avec le sentiment d’être en quelque sorte « autorisé » à composer et à partager mon art avec le monde. Ce sentiment est toujours présent en moi.
Au début, j’ai été profondément influencé par J.S. Bach, puis par les romantiques comme Smetana, Rachmaninov et Chopin, même si Chopin reste un poème que je porte en moi. En tant que compositeur, j’ai également été profondément marqué par des artistes extérieurs au monde classique : Jon Lord, l’organiste de Deep Purple, ainsi que Keith Emerson, m’ont beaucoup inspiré. Des compositeurs comme Danny Elfman, Howard Shore, Hans Zimmer et John Williams ont eu une influence significative sur le développement de mon style.
Au-delà des compositeurs, des architectes comme Gaudí, des peintres comme Dalí et Van Gogh, et des écrivains comme Dostoïevski et Hugo ont également influencé ma vision artistique. La diversité des perspectives, des touches et des tonalités de ces artistes m’a montré qu’il existe toujours des dimensions différentes que je peux explorer et intégrer à ma propre musique.
J’ai été fasciné par le jazz à 17 ans (au milieu des années 1970) et j’ai été frappé par des pianistes-compositeurs comme Bill Evans et Keith Jarrett, dont j’ai étudié les œuvres et le style, ainsi que par Chick Corea et Herbie Hancock, que j’ai eu l’honneur de rencontrer en première partie de leurs concerts.
Plus tard, je me suis intéressé à la musique classique sous toutes ses formes, ce qui m’a permis de mieux comprendre ce que je jouais.
De même, difficile de donner un nom en particulier. Je dirais que le premier a été Chopin, qui a été le premier compositeur que j’ai écouté en boucle pendant toute mon enfance. Puis ça a été Beethoven, Schubert, et puis Brahms et Ravel. En ce moment c’est plutôt Scriabine qui me fascine. Chez les français j’ai un faible pour Roussel.
Difficile d’en choisir un seul, mais je dirais que c’est Joe Hisaishi qui m’a le plus influencé. Sa musique pour les films du Studio Ghibli m’a frappé par ses mélodies délicates et narratives et ses riches textures orchestrales qui évoquent des émotions profondes qui résonnent en moi.
Ce que j’admire le plus, c’est sa façon de combiner les styles que j’aime – musique de film, musique classique, romantisme et impressionnisme – pour créer quelque chose de vraiment unique.
Satie : pour la découverte de la sensibilité et de la subtilité du toucher sur le clavier.
Bach : pour la poésie de ses harmonies.
Chopin : pour sa capacité à exprimer la mélancolie et les rêves.
Philip Glass : pour son univers hypnotique et méditatif.
Ryūichi Sakamoto : pour la magie de ses mélodies.
Et bien d’autres…
Erik Satie, dont la production artistique était alors considérée comme hautement anticonformiste et anticonformiste, s’opposant à l’académisme musical, ne peut qu’être surpris aujourd’hui par le caractère avant-gardiste et visionnaire de sa musique pour son époque.
Le caractère minimaliste et cyclique de la plupart de ses compositions m’a appris que ce n’est pas la quantité de notes musicales qui compte, mais leur qualité d’écriture.
Maurice Ravel a certainement été un compositeur particulièrement influent dans mon développement artistique. Il a été le premier compositeur que j’ai étudié à m’ouvrir à une réflexion originale : contrairement aux formes musicales traditionnelles, sa musique vise à capturer des impressions et des atmosphères par la couleur du son, évoquant des sensations sans raconter d’histoire de manière littérale ou précise.
De nombreux compositeurs m’ont guidé, mais si je devais en choisir un, ce serait Claude Debussy. Sa capacité à traduire les émotions en sons et à ouvrir de nouvelles dimensions de couleurs et d’atmosphères au piano a profondément façonné mon imagination. Debussy m’a appris que la musique peut être à la fois intime et universelle, ancrée dans la tradition tout en étant infiniment ouverte à l’innovation.
Il y en a plusieurs, je ne pourrais pas en citer un seul… Adolescent, j’ai eu une fascination pour Mozart. Puis, j’ai été particulièrement inspiré par Johann Sebastian Bach. C’est ce qui m’a d’ailleurs amené à étudier avec Stéphane Delplace qui lui voue un vrai culte !
Bien entendu, j’admire beaucoup Tchaïkovski et Prokofiev, notamment pour leurs sublimes musiques de ballets, dans lesquels j’ai beaucoup dansé. En affinant ma vision artistique, je me suis rapproché d’Erik Satie. Il y a une simplicité dans sa musique et des couleurs qui me parlent.
Je ne pense pas qu’un compositeur précis ait eu une influence particulière sur moi. Bien sûr, j’ai avec certains compositeurs plus d’affinité ; mais je crois pouvoir dire sans mentir qu’aucun d’eux n’a exercé sur moi une influence certaine, et je trouverais bien injuste de citer quelques noms au détriment de bien d’autres qui le mériteraient tout autant.
En fait je suis attaché à chaque compositeur comme Gulliver était attaché sur Lilliput – avec des centaines de liens, mais aucun de vraiment solide…
Honnêtement, je ne pense pas pouvoir en choisir un seul. Les compositeurs qui comptent vraiment pour moi sont ceux qui m’ont complètement pris au dépourvu, qui m’ont fait entendre quelque chose et m’ont immédiatement demandé : « Attendez, comment est-ce possible ?» Ceux qui repoussent les limites de ce que la musique peut vous faire ressentir, qui élargissent votre perception du réalisable. Ces expériences restent gravées dans ma mémoire, elles se transforment en ces petits moments significatifs qui finissent par influencer tout ce que je fais. Les compositeurs de musique de film y ont joué un rôle majeur. John Williams est le plus évident, son travail est tout simplement fondamental, incontournable. Les musiques de Bourne de John Powell, sans aucun doute, cette intensité brute et entraînante qui a complètement changé ma façon de concevoir le rythme et l’élan. Sigur Rós a été une autre révélation : ils ont ouvert un paysage sonore que je n’avais pas vraiment exploré auparavant, toute cette texture et cette atmosphère qui semblent presque surnaturelles.
Ensuite, du côté électronique et expérimental, il y a sans aucun doute Tomáš Dvořák (Floex) et Jon Hopkins, qui font tous deux des choses incroyables où le sound design et la mélodie se confondent au point de tout remettre en question. Pour moi, il n’a jamais été question d’imitation. C’est plutôt que chacun de ces compositeurs a ouvert une voie, m’a ouvert une nouvelle perspective, m’a fait prendre conscience d’autres pistes que je n’avais même pas encore envisagées.
Deux noms ont profondément marqué mon parcours : Bach et Morricone. Bach, avec sa puissance expressive et sa technique, capable d’évoquer la grandeur et l’intensité de l’épique. Morricone, avec son talent unique pour fusionner musique et images, transformant chaque bande sonore en un voyage émotionnel. En tant qu’Italien, j’ai toujours ressenti un lien particulier avec lui : dans son style, je me reconnais, car il allie raffinement, passion et universalité.
Quand je pense à l’artiste qui a eu le plus grand impact sur ma composition pour piano, je reviens toujours à Erik Satie et Federico Mompou, deux compositeurs extrêmement similaires mais aussi distincts l’un de l’autre. Leur approche réfléchie et minimaliste de la composition a façonné mon propre style. Satie apporte une fantaisie mélancolique et absurde, tandis que la musique de Mompou dégage une pureté et une curiosité enfantine.
J’ai tellement de noms en tête, mais si je dois en citer un qui m’a influencé toute ma vie, c’est « John Williams ». Dès la première fois que j’ai vu et entendu des musiques de films comme « Star Wars » ou « Harry Potter », j’ai été époustouflé. C’est tout simplement fascinant de pouvoir associer une mélodie intemporelle comme « Le thème de Leia » à des milliers d’émotions et d’associations. Ce n’est ni le jeu ni l’interprétation qui prime, c’est la musique elle-même qui raconte une histoire – ça me fascine.
D’origine hongroise, j’ai d’abord découvert les compositions de Bartók, qui a longtemps été mon idole. Mais en grandissant, je me suis intéressé à des compositeurs d’autres époques, Chopin et Bach étant mes principales influences. Mon expérience et ma formation classiques ont eu une influence majeure sur mon jeu.
En choisir un est presque impossible. Je pense que je m’inspire beaucoup des compositrices ; nous ne sommes pas suffisamment mises en avant. Florence Price est probablement la compositrice qui a le plus influencé mon imagination musicale. La pièce qui m’a donné envie de commencer à composer est son œuvre pour piano solo : « Clouds ». Elle englobe un niveau d’impressionnisme qui va à l’encontre du récit ou de la structure traditionnelle de la musique classique, et j’ai vraiment adoré cela, car je pense que lorsque j’ai su que j’allais utiliser cet instrument pour exprimer ce que je ressentais, ce que je traversais, ou pour exprimer ce que je voulais dire, cela ne se limitait pas à un style ou une structure traditionnelle.
Je pense que je peux vraiment la remercier de m’avoir permis de voir que je pouvais repousser ces limites.
Ludovico Einaudi et Ólafur Arnalds ont tous deux été des compagnons importants dans mon parcours, mais celui qui a véritablement façonné mon paysage intérieur est Erik Satie.
Sa simplicité, sa mélancolie et la poésie de la retenue — elles m’ont appris que l’émotion n’a pas besoin de crier pour être entendue.
C’est ce genre d’intimité que je recherche toujours : une musique qui semble chuchotée, mais qui résonne longtemps après que le son s’est éteint.
Pour moi, il est difficile de choisir un seul compositeur, car je m’inspire d’un mélange d’artistes et de styles variés. Par exemple, j’adore écouter Marius Nitzbon. Je trouve qu’il repousse les limites des mélodies et des paysages sonores néoclassiques en expérimentant beaucoup, tout comme Linus Alberg. En revanche, je m’inspire de compositeurs minimalistes, mélodiques et doux comme Biba Dupont, Robert Gromotka et Stiehler. Si je devais choisir un compositeur, ce serait probablement Sofiane Pamart, dont j’écoute la musique le plus souvent. J’admire non seulement sa façon de jouer du piano, mais aussi son incroyable technique et sa capacité à exprimer les émotions.
C’est presque comme si les mots n’étaient pas nécessaires à l’expression, seulement ces sonorités de piano. Je peux l’écouter quand je me sens déprimé ou exalté ; cela m’aide toujours à mettre de l’ordre dans mes pensées.
J’aimais beaucoup jouer du Bach enfant (je joue aussi du Bach maintenant) et je pense qu’il a eu une grande influence. Plus tard, j’ai beaucoup aimé les Lieder d’Einaudi et de Philippe Glass, et si vous écoutez ma musique, je pense que vous percevez ces influences.
Il y a tellement de compositeurs brillants qu’il est presque impossible d’en choisir un seul. Mais ces dernières années, j’ai ressenti une forte connexion avec des compositeurs contemporains comme Nils Frahm, Hania Rani et Olafur Arnalds. Leur musique me paraît magique et profondément émouvante.
J’ai eu de nombreuses inspirations dans ma vie de musicien, notamment Ludovico Einaudi, Yann Tiersen, Joe Beving, Max Richter, Chopin (l’un de mes premiers), Debussy et bien d’autres. Mais c’est le lyrisme de Chopin et le style de composition de Max Richter qui m’ont le plus inspiré musicalement.
En voilà une question complexe et vaste …. Jusqu’à la naissance de mon fils j’aurais pû vous dire que Scriabine est mon compositeur préféré, celui qui me touche le plus (bien que ce n’est pas tout à fait la question demandée), mais pour mon imagination musicale elle-même, c’est surtout la myriade de compositeurs qui ont apporté une pierre à l’édifice, comme un kaléidoscope musical. Que ce soit à travers mes compositions noise / dark ambiant/ électro-acoustiques, mes arrangements, mes pièces pour piano, mes improvisations , je vogue au grès de cet océan musical mondial dans lequel nous habitons. Cette vision m’avait joué des tours lors de mes années estudiantines : je ne cherche pas à suivre un chemin, une école ou un maître. Au contraire, je cherche à concilier, même ce qui peut paraître antinomique, voir pour certains puristes, du mauvais goût.
Je me souviens d’une réaction horrifiée d’un membre de jury de concours International quand il a compris que la pièce jazzy/Lisztienne qui avait eu autant de succès auprès du public et placée juste après le si difficile Caténaire d’Elliott Carter était un des Piano Opéra de Nobuo Uematsu !
Très compliquée comme question !
Au CNR de Caen, j’ai eu la chance d’être accompagné par Jean-Marc Bouché, professeur de piano, et mon souvenir est marqué par son partage de Debussy et de Fauré ; deux compositeurs qui m’ont particulièrement touchée dans mon cursus. J’avais accès à de nouvelles couleurs, de nouveaux paysages, de nouvelles sensations avec une impression de liberté dans l’interprétation…
Avant cela, j’étais plutôt fascinée par la puissance et le bouillonnement chez Beethoven, qui me plongeait dans des sphères dramatiques !
Mais je pense que je suis nourrie de toutes les musiques, toutes celles qui me font vibrer, toutes celles qui m’ont traversée, que j’ai partagées…
Les compositeurs qui m’ont le plus influencé sont Yann Tiersen, Erik Satie et Einaudi…Dans leur musique, je retrouve des sentiments que j’ai éprouvés lors de certains événements de la vie et qui ne peuvent être exprimés autrement. Leur musique m’a profondément touché et m’a fait aimer le piano encore plus.
Ma sœur et moi aurions probablement choisi Rachmaninov à l’unanimité. À une époque de recherche active et obsessionnelle d’un nouveau langage musical, d’expérimentations sonores et de nouvelles techniques de composition, il est resté fidèle à lui-même et n’a pas suivi les dernières tendances musicales. Pour lui, le « quoi » a toujours été plus important que le « comment ». Cela ne signifie pas pour autant que la recherche de nouveauté soit inutile ; Rachmaninov était un innovateur à bien des égards. C’est simplement que ce n’est pas le plus important : ce qui compte en art, c’est la voix de l’auteur, et non la quête d’invention par pure fantaisie. Nous sommes également inspirés par les œuvres des impressionnistes Claude Debussy et Maurice Ravel, les compositions académiques d’Arno Babajanian, la qualité sonore et cinématographique d’Olafur Arnalds, la musique de film de Jóhann Jóhannsson, l’expression et l’authenticité de Tigran Hamsasian, et bien d’autres encore.
J’ai toujours été extrêmement curieux de tout type de musique et de tout genre musical, j’ai donc écouté et été influencé par un large éventail de styles. En commençant par Bach, en passant par Chopin et Debussy, en passant par des pianistes de jazz comme Bill Evans, Keith Jarrett et Lyle Mays, je crois que dans ma musique, il y a une influence de ces grands musiciens, mais mon objectif est de mettre principalement mes sentiments et mon histoire dans toutes mes mélodies.
En grandissant, Beethoven, Chopin et Debussy étaient mes idoles. Aujourd’hui, mon imagination est stimulée par Ligeti, Abrahamsen, Caroline Shaw et Takemitsu. Mais le plus important pour moi est de rester fidèle à moi-même et à la musique.
3. Quelle est votre principale devise créative ?
Pour moi, la musique est un langage universel, accessible à tous. Elle n’a pas besoin d’explications ; elle parle, tout simplement. Elle peut toucher profondément l’âme, apportant beauté, bonté et guérison.
J’aime à voir chaque musique comme une histoire, où le choix des harmonies constituerait le décor, et où la mélodie serait le récit.
L’introduction pose le cadre, la situation initiale, puis on se laisse porter par la mélodie, qui avance d’émotions en émotions, jusqu’au final qui donne tout son sens à l’ensemble.
Je vibre et j’improvise
« Je me demande à quoi ça ressemble ? » en alternance avec « Je me demande ce qui se passe si je fais ça à la place. »
La musique est un remède. Je crois que nous sommes sur le point de découvrir la science profonde qui se cache derrière les propriétés curatives de la musique.
Je cherche à entrer en contact non seulement avec les mélomanes, mais aussi avec des médecins, des scientifiques, des chamans modernes, des guérisseurs et des professionnels du bien-être, afin d’élever le dialogue sur la musique et la santé à un niveau plus élevé et plus sérieux.
Je ne sais pas si c’est une devise à proprement parler mais je dirai que ma créativité est la fine pointe de ma vitalité. Je suis incapable de composer si je ne suis pas au sommet de mon énergie. Je dois être en pleine forme et totale possession de mes moyens pour pouvoir et vouloir écrire. À ce titre la musique n’est absolument pas une thérapie pour moi même si j’espère qu’elle peut avoir ce pouvoir de faire du bien à ceux qui l’écoutent.
J’aime bien aussi ce mot de Baudelaire : « car c’est vraiment Seigneur le meilleur témoignage que nous puissions donner de notre dignité, que cet ardent sanglot, qui roule d’âge en âge, et vient s’étendre, au bord de votre éternité. » Cela semble contradictoire avec ce que j’ai dit plus haut mais en réalité ça ne l’est pas. Je parlais du plan psychologique alors que Baudelaire parle du plan spirituel. Je comprends ma musique comme une des formes de cet « ardent sanglot. » Un ardent sanglot qui en fait n’est pas triste mais contient une joie immense. Comme ma musique qui peut apparaitre triste mais qui en fait ne l’est pas. Pas du tout à mon sens.
« Il faut porter encore en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante. » Cette phrase de Nietzsche, lue dans Ainsi parlait Zarathoustra, m’habite depuis mes plus jeunes années. Elle évoque pour moi la naissance de la lumière à partir d’un chaos originel d’idées, de sons, de motifs – un inconscient musical collectif dans lequel nous puisons. De ce chaos, je cherche à faire naître une harmonie. « Je transforme le chaos en mélodie, et la douleur en lumière. »
C’est ma manière de traverser la vie et de la restituer au public : en musique, comme en acte de transmutation.
C’est déjà dans le piano, il arrivera entre mes mains.
Laisse venir ce qui vient sans forcer et joue. Que veux-tu raconter ?
Je crois que la créativité vous trouve toujours si vous êtes en mouvement. La mélodie n’arrive pas en attendant passivement ; elle naît en jouant, en cherchant, en vous ouvrant. Pour moi, aucun jour n’est perdu si je peux m’asseoir au piano. C’est là que je découvre mes sentiments et que j’organise mes pensées.
C’est ma philosophie : jouer tous les jours, car il y a toujours quelque chose qui filtre à travers la musique, consciemment ou inconsciemment.
Le travail paie toujours. Ce que j’ai appris lors de mon passage à l’École Normale de Musique, c’est que l’artisanat, le travail quotidien porte ses fruits. On ne devient compositeur qu’en se confrontant chaque jour à la musique.
Je n’ai pas de devise spécialement, mais pour moi créer est une nécessité, pas un choix. Je crée parce que je ne peux pas ne pas le faire.
Ma devise, Carpe Diem, toujours et sans exception. Je crois que vivre sa vie, saisir les opportunités avant qu’il ne soit trop tard, peut être une façon de comprendre l’essence de l’existence, mais aussi un mode de vie qui permet d’apprécier pleinement ce que l’on a : sa façon de vivre, ses besoins, sa santé, ses proches, ses amitiés, sa détermination.
Cela signifie ne jamais abandonner, persévérer dans ses objectifs, avoir de l’ambition et viser le meilleur, malgré les difficultés qui peuvent surgir à tout moment.
La passion dans le calme.
Ma musique est mon choix, et le piano est ma voix. Tout ce que je compose commence au piano. Parfois par un simple geste ou quelques notes jouées sans direction définie. Bien que j’aie étudié la musique de manière formelle pendant de nombreuses années, je n’ai jamais étudié la composition.
Je place donc mon processus créatif dans le domaine de l’intuition. C’est très pratique : je joue, je sélectionne ce qui résonne en moi et je le façonne jusqu’à ce qu’il paraisse complet. Auparavant, lorsque j’écoutais mes enregistrements, j’entendais quelqu’un profondément impliqué dans l’instrument. Mais dès que j’ai commencé à composer, j’ai commencé à m’écouter pleinement.
« La véritable immortalité ne se trouve que dans l’art.» et : « Là où il y a de l’art, là où il y a du talent, il n’y a ni vieillesse, ni solitude, ni maladie ; même la mort elle-même perd la moitié de sa terreur.» A. Tchekhov.
Écoutez-vous
Ne pas avoir peur d’être disruptif et à casser ses propres codes. Il sera toujours temps d’y trouver du sens après.
Créez des règles et transgressez-les.
« A travers mes créations, je souhaite que les êtres vivants puissent libérer leurs émotions, pour se sentir en harmonie avec eux-mêmes. »
Aak1naé
Dans un moment de contemplation, j’ai conçu cette phrase que je me répète souvent : « Vis la vie en essayant toujours de créer de nouveaux souvenirs. »
Ma devise créative est une phrase que m’a dite un jour mon professeur de conservatoire : « Le pianiste est un acteur.» Il voulait dire que quiconque monte sur scène doit avant tout pouvoir s’immerger pleinement dans la musique ; c’est seulement alors qu’il peut véritablement s’exprimer à travers l’œuvre d’un autre.
« Écouter profondément, puis transformer le silence en sens. » C’est la philosophie qui me guide : partir d’une écoute intérieure, puis créer une musique qui touche à l’essentiel chez l’autre.
Ma devise créative principale est d’être le plus vrai possible, en particulier avec moi-même. La création est un espace de liberté dans lequel on peut vite se perdre face à l’infinité des possibles…
En empruntant les chemins qui me semblent les plus vrais et justes pour moi, j’ai la sensation de me construire un univers musical qui reflète véritablement qui je suis. Et puisque j’avance forcément dans l’inconnu quand je crée, j’ai la liberté et la nécessité de choisir quelle est ma boussole. À chacun de choisir la sienne !
Je crois profondément à la nature humaniste de l’art et notamment de la musique classique. Pour moi la musique doit partir du cœur du compositeur pour aller au cœur de l’auditeur.
J’ai une citation sur mon IMDb que j’aime beaucoup : « C’est incroyable comme les circonstances peuvent façonner des vies. Même quand tout m’est enlevé et qu’autour de moi règne le manque et le vide, j’ai réalisé que mon cœur est profondément engagé dans la création musicale. Mon art est intimement lié à moi, c’est ce que je suis. » Je pense que ce que je voulais dire, c’est que faire de la musique n’est pas quelque chose que je choisis comme on choisit un travail ou un hobby, c’est plus fondamental que ça. C’est ce qui reste constant même quand tout le reste s’écroule. Quand je ne crée pas, je me sens déséquilibré, incomplet en quelque sorte. Le travail lui-même devient l’ancre, ce qui prend sens quand rien d’autre n’en a. C’est donc ma devise, je suppose : continuer à créer, quoi qu’il arrive. Parce que ce n’est pas vraiment optionnel pour moi de toute façon.
Je crois que la musique est un pont invisible qui relie des âmes et des mondes différents. Quand je joue, mon intention est d’entrer en contact profond avec l’essence des personnes, de créer un dialogue qui dépasse le langage.
Ma philosophie est celle-ci : s’ouvrir à l’univers et laisser la musique devenir une caresse pour l’âme.
Je suppose que la devise principale de tout artiste serait que l’universel est contenu dans le particulier, et j’espère pouvoir réaliser cela du mieux possible.
Familiarisez-vous avec les règles avant de les transgresser. Préservez votre créativité sans limites. Et aussi : étape par étape.
La toute première pensée est la plus forte et la plus honnête.
Pleurer, hurler, s’ennuyer, être en colère, être heureux, être triste, être excité, être déçu.
Ressentir tout et n’importe quoi et utiliser le piano pour en parler.
« Laissez le silence montrer la voie. »
Je crois que le silence n’est pas l’absence de musique — c’est là où la musique commence et retourne.
Chaque note que je joue est une tentative d’honorer cet équilibre fragile entre le son et le silence.
Ma musique commence là où les explications s’arrêtent, là où un sentiment devient note. C’est pourquoi je fais plus confiance à l’oreille du cœur qu’à l’œil de la page.
Je joue simplement avec mes « émotions ». Si je compose, je ne le fais pas avec un stylo. Je compose avec des émotions qui sont au plus profond de mon âme et de mon cœur. Pour moi, c’est ce qui est important dans ma musique. Et mes auditeurs le confirment avec des commentaires comme « Tu guéris », « Ta musique m’a touché l’âme », etc.
Ma musique naît toujours de l’émotion et de l’improvisation. Elle vient souvent de la vie elle-même. J’ai souvent l’impression que ce n’est pas moi qui compose la musique, mais qu’elle coule en moi. Quelque chose de paisiblement spirituel, je crois. Mon processus créatif est aussi profondément marqué par la nature arctique spectaculaire où je vis. Mon expérience d’infirmière en santé infantile et mon travail en santé mentale m’ont appris à écouter attentivement la fragilité, la beauté et la complexité de l’être humain. Ces impressions se retrouvent dans mes mélodies. Ma devise créative pourrait donc être quelque chose comme : « Que l’expérience, les émotions et le calme deviennent son » 🙂
Je souhaite offrir la musique comme un lieu, un espace d’introspection et de pause. Offrir aux auditeurs un espace de pause et d’introspection.
Actuellement j’ai inscrit sur mon tableau face à mon bureau une phrase que le plus grand philosophe de la culture pop aurait dit dans une interview : « Ego is not your Amigo » . Il s’agit bien entendu de l’immense Chuck Norris !
J’ai à cœur d’être sincère, de quitter l’idée de performance, de jugement pour se rapprocher d’une expression « vraie » et généreuse Une simplicité finalement complexe, un chemin difficile mais passionnant ! Être audacieuse également pour libérer et partager toute l’énergie musicale qui bouillonne en moi en essayant de repousser les cadres oppressants !
Derrière le piano, mon petit monde devient infini… J’aime vous inviter à un voyage intérieur et à écouter les échos de votre cœur et de votre âme.
Nous citons volontiers la phrase du professeur de théâtre V.N. Levertov. On la disait aux étudiants en mise en scène, mais elle s’applique aussi à l’art musical et aux compositeurs. Il disait : « Le théâtre existe depuis deux mille cinq cents ans, période durant laquelle il a tout englobé. Quoi que vous inventiez, cela ne paraîtra nouveau qu’à vous. Au théâtre, tout a déjà été fait ! La seule chose qui manquait, c’est vous. »
Je souhaite partager mes émotions avec mon public et j’espère que chacun pourra éprouver du plaisir à écouter ma musique.
Ma devise créative est d’échouer plus de fois que vous ne le pensez jusqu’à ce que quelqu’un pense que ce que vous avez créé est un chef-d’œuvre !
4. Qu’aimeriez-vous exprimer lors de votre performance au festival ?
En quoi consistera votre programme et pourquoi ce choix ?
Lors de ma prestation, j’espère que ma musique créera une atmosphère chaleureuse et positive dans la salle et dans le cœur du public, quelque chose qui touche profondément et qui fait sourire. Mon intention est d’offrir espoir, courage et joie, les mêmes cadeaux que la musique m’offre lorsque je joue. J’espère que vous entendrez mes chansons murmurer : « Tu es suffisant. La vie est belle. Tu peux réaliser tout ce que tu souhaites.»
Mon programme n’est pas encore complètement défini, mais il se déroulera naturellement et j’ai hâte de le partager sur scène.
L’album des Études pastel me tient beaucoup à cœur pour plusieurs raisons, entre autres car il a été enregistré sur ce fameux Pleyel familial chargé d’histoires, mais aussi car j’ai le sentiment d’avoir trouvé, à travers ces études, une maturité et une identité musicale propre. C’est sans doute ce que chaque musicien aspire le plus à trouver. J’ai voulu, à travers ces études, faire naître une forme de beauté intimiste, teintée de mélancolie et de douceur, comme une sorte d’aquarelle musicale. De sorte que ces études pour piano permettent à chaque personne qui les écoute de ressentir l’apaisement que ces morceaux m’ont offert.
C’est pourquoi je compte principalement interpréter des morceaux extraits de cet album, ainsi qu’un ou deux autres issus d’une série qui n’est pas encore publiée, mais qui est dans la lignée des Études pastel.
Mon projet « L’istinto del S(u)ono » incarne l’expression la plus authentique de cette philosophie : un concert entièrement basé sur l’improvisation, où le public est activement impliqué dans un processus de co-création musicale.
Les émotions et les pensées des spectateurs, inscrites sur des notes pendant la performance, se transforment en musique de piano, donnant vie à une expérience immersive et unique.
Ma vision artistique s’inspire de l’abstrait, comme la lumière émergeant du brouillard. Je souhaite entraîner les auditeurs dans un état hypnotique et méditatif, où le son devient un espace de réflexion et de transformation.
La majeure partie du programme sera composée de musique que j’écris actuellement pour mon prochain album.
Mes prestations sont des « Voyages Sonores ». Je joue des morceaux de musique plus longs, de 15 à 20 minutes en continu, composés de mélodies composées et de transitions improvisées.
J’aborde également la géométrie sacrée derrière la musique et j’invite le public à rechercher un état de « témoin » réceptif et méditatif, à découvrir quel film leur propre esprit projettera sur ma bande-son.
Ce que j’aimerai exprimer lors de ce festival est l’expression d’une émotion intérieure qui puisse émouvoir mes auditeurs. Cette émotion intérieure s’incarnant dans ma musique et mes dernières compositions.
Je vous proposerai mes dernières compositions :
Evasion
J’irai en terre de feu
L’éclat de nos souvenirs
Stance à l’amour
Participer à ce festival représente pour moi un pas à la fois audacieux et fondateur. J’ai consacré ma vie à étudier et à interpréter la musique des grands compositeurs, puis à transmettre cet art à mes élèves. Mes arrangements ont ensuite pris vie sur scène, joués par mes étudiants ou par des comédiens. Aujourd’hui, pour la première fois, je présente mon propre univers sonore. C’est une sortie de ma zone de confort, mais aussi une source de joie profonde.
Le programme comprendra mes miniatures Remembering et Renaissance, ainsi qu’une composition expérimentale qui entrelace la « Suggestion diabolique » de Prokofiev, la Danse macabre de Saint-Saëns, des éclats de Bach, Mozart et Chopin, le tout en spirale avec mes propres improvisations.
Je vais interpréter un extrait de mon nouvel album, A Century of Sundays. Notre planète a besoin de repos, d’un très long dimanche traditionnel. Si nous voulons avoir une chance d’inverser la catastrophe écologique, nous devons cesser de considérer le ciel, les rivières, les mers et la terre comme des dépotoirs.
Je pensais autrefois qu’un repos de dix ans était nécessaire ; maintenant, je pense qu’il nous faut cent ans pour passer à une économie saine, fondée sur l’équilibre avec la nature et l’égalité, plutôt que sur l’exploitation, une économie malsaine. La musique reflète ces idéaux.
Que souhaitez-vous exprimer lors de votre performance au festival ? En quoi consistera votre programme, et pourquoi ce choix ?
Pour mon programme, je veux pouvoir transmettre un maximum d’émotions, je veux que ma musique les touche autant qu’elle me touche. Chacune de mes musiques raconte une histoire heureuse, comme triste et je souhaite que chacun, chacune puisse trouver dans mes titres du réconfort, du calme, de la paix et de l’espoir. Ce sera un doux voyage émotionnel.
J’aimerais partager mes sentiments les plus intimes, afin que chacun puisse tirer quelque chose de mes mélodies et de mes histoires racontées sans paroles.
Ce sera un voyage riche en paysages et en émotions : douleur, résilience, joies, retrouvailles, pertes et rencontres.
Mon programme sera divisé en deux chapitres : Des pièces pour piano composées en Argentine, dans ma ville natale de Mar del Plata (la même qu’Astor Piazzolla), empreintes de nostalgie et d’une obscurité toute particulière.
Des chansons composées à Madrid, lors de mon parcours migratoire, pleines de couleurs et de décalages, reflétant la transformation d’une vie recommencée à zéro, ailleurs.
Je pense que jouer devant un parterre de spectateurs, attentifs ou non, est toujours un échange d’émotions et d’énergie. Il faut donner, se livrer, partager des anecdotes personnelles sur son travail et ses œuvres. Plus on se dévoile, plus le public peut communier avec nous.
Devant lui, il faut être nu, afin qu’il reconnaisse l’humain qui est en nous, et en lui.
Ma musique est mélancolique. Elle parle tantôt de la solitude, de l’exil, des épreuves, mais aussi de la résilience et de la lumière que l’on retrouve après la tempête. Lors du festival, j’aimerais partager ce voyage intérieur : montrer que la fragilité peut devenir une force, peut se transformer en beauté.
Essentiellement, comme je l’imagine pour tous les autres musiciens participant au festival, la musique est pour moi l’expression suprême des sentiments et des émotions que chacun éprouve dans certaines circonstances. Ils évoluent, sont nourris et inspirés par l’environnement qui nous entoure ; ils sont la transposition de l’âme, de l’harmonie physique et humaine qui distingue chaque individu.
Mon programme musical présentera un voyage artistique à travers les pièces les plus marquantes de ma production musicale et discographique – un voyage introspectif, réfléchi et romantique. Il comprendra des œuvres de mes albums Introspective, Metamorphosis et Island, ainsi que mes derniers singles autoproduits, utilisés dans des publicités, des courts métrages et des bandes originales.
Pour ce spectacle, j’ai choisi des pièces dramatiques et dynamiques. Elles sont à la fois intenses et calmes, à l’image de la vie elle-même.
Chacune raconte une histoire personnelle. À travers elles, j’espère que le public pourra ressentir les « conflits » de notre monde et l’« espoir » qui y brille.
Mon programme pour le festival mettra en vedette mes propres compositions. En les interprétant, je m’exprime à la fois en tant que personne et en tant qu’artiste. Ma musique reflète mon environnement et mon époque.
La nature et le temps sont deux thèmes récurrents dans mon travail. Par exemple, dans des pièces comme Poema de Outono et Entremares, je souhaite partager mon ressenti au cœur des paysages du Minas Gerais, l’État brésilien où je vis actuellement. Dans Opus 8 et Solitude, je réfléchis au passage du temps et à l’expérience de sa propre compagnie.
Pour ma performance, je prévois de présenter des extraits de ma suite Belle Paix, ainsi que des morceaux de mon album Overthinking Syndrome et de nouvelles compositions. Avec Belle Paix, je cherche à refléter les émotions qui agissent comme des ponts invisibles reliant le passé au présent, et à évoquer la pureté et l’authenticité des sentiments, comme emprisonnés dans les pierres.
Avec Overthinking Syndrome, je mettrai en avant le thème central de l’album : le voyage d’une femme se retirant dans son monde intérieur, se confrontant à elle-même et luttant contre les ténèbres de son esprit jusqu’à ce qu’elle voie enfin la lumière du soleil.
J’interpréterai des pièces composées à différentes époques mais toutes liées par un fil conducteur représenté par mes racines culturelles et environnementales, c’est-à-dire la Méditerranée et la Sicile, comme carrefour et entrelacement de différentes cultures et traditions.
Je souhaiterais interpréter plusieurs de mes sonates. Pour chacune j’ai développé une approche particulière de la forme, en jouant sur les petites et les grandes échelles, pour évoquer des fils narratifs et des univers très différents les uns des autres. Chaque sonate porte en elle une réflexion sur son identité propre, que ce soit pour évoquer les bruits de la nature, un voyage à travers les vagues, les tourments du quotidien inarrêtables, la dépression et le regain de l’espoir, ou encore le passage de l’enfance à la maturité. Les deux sonates par lesquelles je souhaiterais clôturer le programme sont inédites et encore plus expérimentales dans leur approche. La première parle de l’effondrement de la société moderne et le regain de l’espoir par l’art, la seconde parle de la crise identitaire de la sonate dans un monde d’aujourd’hui où des événements tragiques surviennent sans qu’on s’en rende compte.
Lors de ma prestation, je souhaite emmener le public en voyage en racontant de petites histoires de piano qui créent un espace de calme, de mélancolie et de curiosité.
À travers mes compositions originales, je partage des moments et des expériences de ma vie, les traduisant en une musique qui invite à la réflexion et à l’émotion.
De plus, j’interpréterai des morceaux de mon prochain EP, inspirés par un voyage d’un mois au Japon durant l’été 2025.
« Toucher les émotions, faire voyager, créer une bulle intimiste. Faire vivre un moment suspendu, et hors du temps. » Ma musique de type néoclassique, à caractère répétitive, hypnotique est une musique introspective mélancolique, enveloppante et feutrée. Les mélodies sont envoûtantes et émouvantes avec sensibilité et force à la fois.
Chaque pièce de piano est un tableau unique et provoque une évasion mentale, de l’imaginaire et de l’apaisement.
J’ai choisi quatre pièces de piano qui représentent bien mon univers ; la simplicité et la légèreté d’une histoire d’amour, mais aussi la profondeur de messages en lien avec l’écologie, notre planète, et l’espoir d’une humanité plus soudée.
Je souhaite m’exprimer de la manière la plus simple et la plus authentique possible, afin de transmettre les multiples facettes de ma personnalité. Mon programme sera entièrement composé de mes compositions originales pour piano solo. Je crois que l’atmosphère intime et évocatrice du festival est le cadre idéal pour interpréter ma musique.
Mon répertoire est entièrement consacré à la musique espagnole, en hommage à l’anniversaire de la mort d’Enrique Granados. Mon objectif est de mettre en lumière un genre profondément ancré dans le folklore et la danse, expression parfaite de la culture hispanique. Granados transmet un amour profond pour sa patrie, et je souhaite donner la parole à un compositeur souvent sous-estimé.
À Paris, je souhaite exprimer un dialogue entre tradition et création moderne. Mon programme associera certaines de mes compositions originales à des œuvres qui m’ont inspiré, créant ainsi un pont entre voix personnelle et héritage universel. L’idée est de partager un voyage émotionnel – de l’introspection à la lumière, de la fragilité à la force – afin que le public puisse ressentir mon histoire et la sienne reflétées dans la musique.
Le programme que je présenterai consistera en une suite de compositions pour les cours de danse classique. L’atmosphère d’une salle de danse occupée par des danseurs en plein exercice sera donc naturellement évoquée au travers de pièces aux rythmiques variées, sans tomber, je l’espère, dans l’illustration stéréotypée. Mon intention est que cette structure formelle soit le socle me permettant de présenter aux auditeurs ma recherche musicale en tant que compositeur.
Cette démarche est le reflet de ma vie actuelle, à la croisée entre deux passions, la musique et la danse.
Je souhaite que ma musique, que je qualifie de néoromantique, transmette la plus vaste palette possible d’émotions aux auditeurs, car en ces temps troublés il me semble évident que nous avons plus que jamais besoin d’une musique qui nous redonne envie d’éprouver des sentiments et du bonheur. J’interpréterai mon « Glamour Concerto » dans sa version pour piano solo (il existe également en version pour piano et orchestre), qui est ma profession de foi pour une musique ouvertement romantique et passionnée !
D’ici le festival, je viendrai de sortir un double album, ou plutôt un double long-métrage. Deux albums distincts qui serviront de pièces complémentaires. L’un s’appuiera sur des thèmes plus doux et pleins d’espoir, tandis que l’autre se situera dans un espace plus mélancolique et introspectif. Ils sont censés coexister comme deux états d’être différents, pas nécessairement liés, mais tout aussi réels.
Pour ce concert, je prévois de présenter quelques morceaux des deux albums, probablement ceux qui me sont les plus chers. Ce qui rend ce spectacle si spécial, c’est le timing : ce sera d’ailleurs la première fois que je jouerai ces morceaux en live. C’est lié au calendrier de sortie, mais il y a quelque chose d’excitant là-dedans. Le public les entendra au moment même où je découvrirai comment ils existent hors du studio, comment ils respirent en live. Je présenterai les deux états, la mélancolie et l’espoir, car c’est la réalité. Ils n’ont pas besoin de se fondre l’un dans l’autre, ils sont, tout simplement. Il y a une certaine vulnérabilité à jouer des morceaux plus personnels devant des gens pour la première fois, mais c’est en quelque sorte le but.
À travers mes compositions, je voudrais offrir des émotions intenses : la nostalgie qui réchauffe le cœur, l’espérance qui éclaire le présent, et le sentiment d’une renaissance capable d’effacer toutes les barrières. Mon rêve est que la musique devienne un langage universel d’union, une invitation à rêver et à croire en la beauté de la vie.
Je trouve que les émotions et les thèmes dans ma musique pour piano émergent inconsciemment ; ils se manifestent naturellement plutôt que par une planification ou une théorisation de ma part. Lorsque je réécoute ou joue mes compositions pour piano, je découvre, et j’espère, qu’elles projettent un sentiment de calme et de paix, et se prêtent à une introspection mélancolique et pleine d’espoir. C’est ce que j’aimerais offrir aux autres à travers ma musique pour piano.
J’espère pouvoir illuminer la salle avec des moments magiques de beauté musicale, et surtout d’harmonie. Tout est question de passion du moment. J’aimerais interpréter « Solar Eclipse », « A Place to Be » ou « Spaceless ». Ce sont des pièces expressives et originales que j’aime, et je pense qu’il est important de garder sa propre voix à l’ère des copies.
L’élément le plus important de mes concerts est l’improvisation. De cette façon, je peux toujours refléter et réagir à ce qui se passe sur le moment. J’aime surtout exprimer les pensées qui viennent de l’intérieur, combinées aux retours que je reçois sur scène. Ainsi, c’est toujours cette combinaison qui détermine mon concert. La présence du public, leur respiration, leur toux, leurs réactions ou même leur opinion sont très importantes pour moi.
Toutes mes pièces expriment des événements de ma vie ou mes sentiments face à des événements. Ce sont les sujets lourds dont il est tabou de parler. Avant, je pensais devoir avoir honte de mes émotions ou les ignorer, mais j’ai maintenant l’occasion d’utiliser une scène ou d’être devant un public pour en parler. Ne pas le faire serait rendre un mauvais service à la jeune fille que j’étais à 16, 13, 9 ou 5 ans, qui pensait devoir enfouir ses émotions. Mais maintenant, je peux les transformer en quelque chose de beau.
À travers ma performance, j’aimerais offrir un espace de calme et de réflexion — un moment pour respirer, pour se reconnecter à quelque chose de pur et d’humain.
Mon programme inclura certaines de mes compositions les plus intimes pour piano en feutre, minimales dans leur forme mais riches en petits paysages émotionnels.
Chaque pièce est comme une lettre jamais envoyée, écrite pour capturer des nuances fugaces de tendresse, de nostalgie et d’espoir silencieux.
Mon objectif principal est d’exprimer la vulnérabilité, le désir et la profonde sérénité de certains moments de la vie. Ainsi, mon programme sera principalement composé de pièces à la fois émouvantes et apaisantes qui transmettent mon paysage émotionnel aux auditeurs sans paroles. Pour moi, écrire et interpréter ces pièces est un processus de guérison qui m’aide à digérer les pensées et les sentiments qui me touchent le plus. J’espère que cela trouvera un écho auprès du public et créera une atmosphère propice à la sérénité, un lieu propice au lâcher-prise, à la chute et à la reconnexion.
J’exprimerai mon âme avec mes chansons. Je les joue toujours au moment présent, avec l’émotion que j’éprouve à cet instant précis. Je décris des moments de vie et des vibrations de la nature avec ma musique. Je pense que c’est ce qu’il y a de mieux pour le public. Je joue toujours en live ma chanson « The Sea », un voyage à travers les émotions.
J’ai vraiment hâte de me produire au festival et de partager quelques-unes de mes pièces avec le public. Chacune d’elles porte une histoire, celle de personnes, de moments et d’émotions qui m’ont profondément touchée, et je suis profondément attachée à chacune d’elles. Avec ma performance, je souhaite partager la vulnérabilité et la fragilité de la vie, mais aussi la force, les rêves et l’espoir. J’emporterai également avec moi l’esprit de la Norvège du Nord, de la nature arctique où je vis et crée, des hautes montagnes, des aurores boréales et de l’immensité époustouflante de la mer. Mon studio de piano est une grange rustique centenaire située au cœur de la Norvège du Nord, entre mer et montagnes. J’apporterai un peu de cette atmosphère à Paris : le calme, la solitude, l’air frais et la lumière de l’Arctique. J’espère créer un espace sûr et apaisant où le public pourra ressentir, respirer, s’arrêter et réfléchir.
Je jouerai principalement des morceaux de mon prochain album intitulé « Songs that I play for my friends ». Je compose cet album depuis 2019. L’atmosphère est très intime et chaque morceau a une histoire et un titre.
Il m’a fallu un petit moment pour élaborer un programme. 20 minutes c’est terriblement court ! J’aurais aimé jouer mes propres œuvres, faire un panaché avec les œuvres de Stéphane Paut, Vordb Na Iidr…. mais en 20 minutes cela ne me semble pas très porteur.
Je vais faire simple et faire un panaché des Études de Philip Glass , cela permet 20 minutes en feux d’artifices
Je vais partager les compositions auxquelles je me suis consacrée depuis octobre 2024, extraites du premier acte de mon projet « Rhapsodies ». J’ai appelé ce premier acte « Aèdesse in Blue », comme une célébration aux femmes artistes , compositrices et interprètes, comme une épopée créative autant par les sons, les émotions exprimées que par l’aventure personnelle choisie ! « In Blue » , c’est un clin d’oeil pluriel à la note bleue, à mon hypersensibilité et à la tonalité qui s’est imposée malgré moi dans plusieurs compositions : Ré mineur. J’associe spontanément une couleur à chaque note, et pour moi le Ré est bleu ! Ma musique s’apparente à des tableaux, des tableaux contrastés, planants, sensibles, bouillonnants, vibrants ; un voyage au cœur des émotions parfois inquiétant, parfois apaisant. Des notes de colère et d’indignation face aux injustices qui blessent ce monde, des notes d’espoir et de joie pour tous ces moments de vie où l’Amour rayonne , des notes espiègles, mutines pour la curiosité et le plaisir.
Au festival, j’aimerais présenter des morceaux intimistes tirés de mes albums pour piano « Sea Inside » et « LifeFlight », avec lesquels j’espère offrir aux auditeurs une touche d’amour et de douceur, un moment de rêve et d’évasion.
Lors du festival, nous prévoyons de présenter un programme musical intitulé « MidPoint ». Ce nom, issu du monde de l’écriture de scénarios, évoque un retournement de situation majeur. Dans le contexte de notre programme musical, ce nom symbolise une étape charnière dans le parcours créatif de notre duo. « MidPoint » incarne à la fois les transformations personnelles et les explorations artistiques qui ont trouvé leur expression dans la musique et le concept global du programme. MidPoint marque un passage de l’ancien au nouveau, de l’ordinaire à l’extraordinaire.
Ma musique n’est pas entièrement écrite. Influencé par les musiciens de jazz, je n’écris que des esquisses et, lorsque je commence à jouer, je ne sais pas précisément où l’inspiration me mènera. Je souhaite créer une interaction avec le public, un échange d’émotions et de sentiments.
5. Quels objectifs vous fixez-vous, quels projets avez-vous à l’horizon ?
J’ai beaucoup de rêves pour l’avenir et de beaux projets en tête. Tout d’abord, j’adore ce que je fais et je souhaite continuer à créer et partager des pièces de piano solo pleines de cœur.
J’aime rencontrer et collaborer avec des artistes et des personnes talentueux et bienveillants du monde entier pour donner vie à des collaborations enrichissantes. Et je ressens également le désir profond de donner des concerts dans des lieux inspirants, partageant de la musique dans des espaces empreints de beauté et de connexion.
A moyen terme, il y a un prochain album en préparation, pour piano et orchestre. J’aimerais beaucoup développer un peu plus ma carrière musicale qui est à ce jour une passion occupant mon temps libre. Peut-être faire un peu plus de scènes et de collaborations avec d’autres artistes, et idéalement composer pour le cinéma.
Je serais vraiment reconnaissant d’avoir la chance de partager ce concert avec plus de gens.
Je travaille actuellement à la composition et à la production de mon premier album, après n’avoir sorti que des EP jusqu’à présent. Je les vois comme de courtes histoires, esquissant de petits moments sans trop entrer dans les détails. Avec cet album, j’essaie d’explorer en profondeur les sons qui me viennent à l’esprit, en utilisant également d’autres instruments que le piano.
J’ai la chance d’avoir un merveilleux violoncelliste invité et de l’enregistrer au légendaire Funkhausstudio de Berlin, aux côtés de mon producteur Sascha Hünermund et de l’ingénieur du son Antonio Pulli. Une fois terminé, j’espère partager ma musique avec le plus grand nombre possible de personnes en Allemagne et à l’étranger.
Je suis actuellement en transition entre ma résidence permanente aux États-Unis et l’Europe, où je me connecte au public néoclassique en pleine expansion. Comme je l’ai mentionné plus haut, ma mission est de contribuer au nouveau rôle de la musique dans l’ère à venir, où elle ne sera plus perçue uniquement comme un divertissement, mais comme un instrument de guérison et de transformation, selon des modalités bien étudiées et documentées.
Je suis en discussion avec plusieurs organisations médicales pour intervenir et jouer lors de congrès de neurologie, de psychiatrie et de cardiologie, et j’ai hâte de voir les échanges qui auront lieu à Paris ce printemps.
Je cherche à développer actuellement ce qui pourrait me faire vivre de ma création artistique. Je développe notamment dans cette perspective un catalogue regroupant l’essentiel de ma musique ( plusieurs centaines de titres ) destiné aux professionnels de l’image.
D’autres part je commence tout juste à diffuser ma musique sur les réseaux afin de faire connaître mon travail et fédérer une audience d’auditeurs. J’aimerai aussi avoir l’opportunité de me produire plus souvent sur scène. Je suis à la recherche active de partenaires et collaborateurs pour tous ces projets autour de ma création.
J’aspire à créer des expériences musicales qui unissent le piano traditionnel à une dimension immersive, mêlant lumière, récit, sonorités électroniques et improvisation. Parmi mes projets figurent une série de Music Cards , un album de compositions originales, ainsi qu’un projet en ligne destiné à rendre la création musicale et l’improvisation accessibles même à un public ne connaissant pas le solfège.
Je développe également des collaborations internationales, dont Tribal Bach ,un dialogue entre piano, didgeridoo et instruments rituels. D’ailleurs, si certains d’entre vous jouent de tels instruments, je suis ouverte à de nouvelles collaborations.
Je collabore avec la graphiste allemande Céline Keller, qui a créé une projection pour mon nouveau spectacle. Nous allons bientôt discuter avec de jeunes économistes de la création de concerts live leur permettant de communiquer leurs idées au public. Je compose actuellement et je prévois de réenregistrer prochainement.
A l’avenir, j’aimerais m’entourer de professionnels de la musique et faire des concerts. La musique doit être vivante et s’écouter en live, pas seulement en streaming.
J’aimerais écrire de la musique pour des films, des séries et des courts-métrages indépendants, car j’y prends un réel plaisir. Je souhaite également me développer en Europe et jouer partout où il y a un piano et un auditeur.
En ce qui concerne mes projets actuels, je travaille sur un nouvel album de piano solo, sans synthétiseurs, ni nappes, ni effets : aussi réaliste que possible, avec des rallentandos, des silences et des respirations. Brut et honnête. Je prévois également des collaborations avec d’autres artistes de ce créneau. Mon objectif principal est de diffuser ma musique partout où cela est possible.
Après une interruption de près de vingt ans dans mon parcours musical, j’ai commencé ce projet solo il y a deux ans. Depuis, mon audience ne cesse de croître et je me produis dans des lieux de plus en plus prestigieux. J’aimerais désormais jouer davantage à l’étranger. Mes œuvres deviennent de plus en plus personnelles, s’affranchissant de mon éducation musicale. De nombreux disques et collaborations sont en cours, et rencontrer des musiciens talentueux reste un rêve.
Hormis les chiffres — car nous vivons dans une époque numérique —, mon souhait est d’être davantage écouté. Mais surtout, j’aimerais un jour me produire dans une grande salle. Sans savoir pourquoi, je pense toujours à l’Elbphilharmonie…
Je souhaite continuer à composer et à enregistrer mes propres pièces, tout en collaborant avec d’autres artistes pour créer des passerelles entre musique, cinéma et arts visuels. Mon ambition est de construire une œuvre qui reste intime tout en parlant au plus grand nombre.
Mon objectif principal est de partager ma musique le plus largement possible, afin qu’elle trouve sa juste place, soit écoutée et appréciée. Actuellement, je mène deux projets musicaux. Le premier est un projet électronique, comme celui que je présenterai au festival The Secret Language of Tones, où musique électronique et piano classique se rencontrent. Le second, Stellar Notes in the Wake of Van Gogh, retrace, à travers les lettres écrites par Vincent à son frère Théo, le voyage de Paris à Arles en 1888-1889. Dans ce projet, ma musique, avec le soutien du violoncelle et de l’électronique, accompagne des vidéos montrant les peintures de Vincent de cette période, transmettant des émotions telles que l’espoir, le tourment et la souffrance, transformées en beauté.
J’aimerais beaucoup organiser cet événement à Arles et à Paris, et j’espère réaliser ce rêve. J’ai également créé, produit et enregistré un morceau rendant hommage à l’art de Vincent, intitulé « Petit Boulevard ».
Mes projets futurs sont d’augmenter mes opportunités de performance et de partager ma musique avec un public plus large, de créer des œuvres combinant piano et musique électronique, et de produire et présenter des pièces audiovisuelles fusionnant musique et images.
Depuis mes débuts en tant que compositeur en 2020, je crois avoir déjà obtenu d’excellents résultats dans l’espace numérique, notamment grâce à la diffusion de ma musique sur les plateformes de streaming. C’est incroyable de rencontrer des personnes du monde entier qui apprécient mon travail.
Aujourd’hui, mon objectif est de faire évoluer mon art du numérique vers le monde physique, en trouvant des lieux et des personnes prêtes à partager ma musique. Je veux me produire davantage, rencontrer plus de gens et vivre pleinement ma musique.
Comme presque tout artiste, l’un de mes principaux objectifs est de me produire sur davantage de scènes et de permettre à ma musique et à mon esprit de toucher un public plus large. Parmi mes projets à venir, celui auquel je consacrerai le plus d’efforts est une œuvre inspirée par le lien fascinant entre la cathédrale Notre-Dame de Reims en France et la cathédrale Saint-Nicolas de Famagouste à Chypre – une structure lusignanaise inspirée de Reims, ce qui en fait des jumelles architecturales. Ce projet envisage une performance live alliant musique et visuels pour raconter leur histoire commune.
Par ailleurs, je travaille actuellement sur une nouvelle pièce pour piano consacrée à la philosophie de C.G. Jung.
Je compose, je compose et je compose encore. J’ai encore plein d’idées en tête ; il me faut juste trouver le temps et la concentration nécessaires pour les concrétiser. J’ai déjà réécrit certaines de mes pièces pour violoncelle et je les joue en concert, mais j’aimerais étendre mon écriture au quatuor à cordes et, plus précisément, à un orchestre complet.
Je compose en ce moment une pièce pour chœur et orchestre. J’ai également une symphonie dont le premier mouvement a été créé et dont j’aimerais bien créer les trois autres mouvements. Je suis également en ce moment à la composition pour plusieurs projets de comédie musicale et de théâtre musical.
Depuis début 2025, je me consacre à la composition de musique pour piano destinée à un public plus large. Mon objectif est de développer ma présence sur les réseaux sociaux et les plateformes de streaming tout en continuant à développer ma voix artistique.
Parallèlement, je travaille actuellement à temps partiel dans un théâtre de Bonn en tant qu’assistante de mise en scène, où j’aimerais contribuer à la composition de musiques originales pour des productions. Je prévois la sortie d’un EP d’inspiration japonaise en 2026. Il capturera des moments et des émotions fugaces de mes voyages et vise à me faire connaître sur le marché international du streaming en tant qu’artiste et compositrice néoclassique.
Sortir mon premier CD tout en continuant de jouer mon seule-en-scène ou je
dévoile ma musique et les textes qui racontent la genèse de chacune de mes
compositions.
Prolonger ce merveilleux chemin de composition, en proposant de nouvelles
pièces ; poursuivre l’écriture des histoires qui les accompagnent, dévoilant ainsi
une suite à mon seule-en-scène actuel.
L’un de mes objectifs principaux est d’améliorer continuellement la qualité d’enregistrement de ma musique. Cela peut paraître purement technique, mais je crois fermement aux exigences de qualité audio des auditeurs. Un enregistrement méticuleusement réalisé me permet de restituer le son de l’instrument le plus fidèlement possible, transmettant ainsi de multiples nuances à l’auditeur. Je travaille actuellement sur plusieurs compositions pour piano solo et j’aime à penser qu’avec un investissement matériel adéquat, le résultat final sera meilleur que mes œuvres précédentes.
Parallèlement, j’aimerais me produire plus souvent en concert. Si l’écoute d’un enregistrement audio peut être agréable, un concert live suscite toujours de fortes émotions, tant pour le public que pour l’interprète.
J’ai récemment commencé à travailler comme professeur de piano et je suis impatient de progresser professionnellement, car je considère l’enseignement comme un échange important entre l’élève et le professeur. Parallèlement, je souhaite développer ma carrière de concertiste, en Italie et à l’étranger. Outre mon travail de pianiste soliste, je collabore également à un projet de théâtre et à un projet de musique de chambre.
Mon objectif principal est toujours de créer une musique qui communique avec authenticité et qui reste vivante dans la mémoire de l’auditeur. Je travaille actuellement sur un nouvel album de compositions originales pour piano et je prévois des collaborations explorant le dialogue entre le piano et d’autres formes d’art, comme les arts visuels et la littérature. Ces projets sont l’occasion d’élargir les possibilités expressives du piano et de toucher de nouveaux publics.
Mon ambition est de continuer de me développer en tant que compositeur, en affinant ma vision artistique. J’ai beaucoup composé, et je commence seulement à cerner un fil conducteur dans mon travail. Ma volonté est de continuer d’avancer le plus possible sur ce chemin, vers le cœur de qui je suis en tant que musicien créatif.
En ce qui concerne mes projets, je travaille actuellement sur plusieurs collaborations qui concernent la danse, de près ou de loin. Il est encore trop tôt pour en parler…
Mes objectifs principaux n’ont jamais changé : avant tout continuer de composer et de faire interpréter ma musique ! Au moment où j’écris ces lignes je viens tout juste d’achever mon 40ème opus ! Durant les mois qui viennent plusieurs de mes œuvres seront créées ou rejouées. Il y aura en particulier la création mondiale de mon étude de concert pour deux pianos « Passionately Yours », la création anglaise de mes « Deux Esquisses catalanes » pour violon et piano, la création espagnole de mon « Autumn Ballade » pour harpe, ou encore la création islandaise de ma seconde sonate pour flûte et piano « A Day in Nature ».
Mes objectifs sont assez simples en apparence, mais plus difficiles à atteindre. Je veux continuer à me dépasser, à me réinventer, à grandir en tant qu’artiste. Cela signifie peaufiner sans cesse les choses, réécrire jusqu’à ce que je sois vraiment satisfait de ce que je publie, et pas seulement quand ça me semble « assez bien ». Je veux sortir moins, mais plus de contenu. Et honnêtement, je veux passer moins de temps sur les réseaux sociaux et plus de temps sur le travail, plus de cœur dans la musique elle-même.
Pour ce qui se profile à l’horizon, j’ai ces deux albums dont j’ai parlé plus tôt, le double programme qui sortira d’ici le festival. Et puis il y a la sortie vinyle de la bande originale du documentaire « Brescia Selvaggia », un processus long et lent. J’ai commencé à travailler sur cette bande originale et sur l’un des nouveaux albums en octobre 2023, donc cela fait presque deux ans que je les travaille en parallèle. Cela me rappelle bien que tout ce qui vaut la peine d’être fait prend un temps fou. Il ne faut pas se précipiter. Il faut s’éloigner du bruit, se concentrer, laisser les choses respirer. Il n’y a pas de raccourci. Le vinyle de « Brescia Selvaggia » devrait sortir fin décembre, et les albums suivront l’année prochaine. L’attente a été longue, mais je suis optimiste quant à la suite.
Mon objectif le plus grand est de toucher le cœur du plus grand nombre possible. En regardant vers l’avenir, je travaille sur un projet qui m’emmènera en Amérique : en 2026, je présenterai mes compositions avec orchestre à Santa Barbara, en Californie. Ce sera un moment fondamental pour partager ma musique avec un public international.
Plus que tout, je veux continuer à produire beaucoup de musique et à toucher un large public. Mon projet repose à la fois sur des pièces pour piano solo et sur des compositions incluant d’autres instruments, notamment des cordes. Il y a beaucoup de choses que je souhaite accomplir : continuer à écrire pour piano solo et améliorer ma technique de pianiste, atteindre un large public avec mes sorties sur les plateformes de streaming, obtenir des placements significatifs à la télévision et au cinéma, jouer en live régulièrement, m’améliorer en tant que compositeur et arrangeur pour cordes, et travailler de manière interdisciplinaire avec les arts visuels, entre autres.
J’espère pouvoir rester moi-même et que ma musique soit reconnue comme une voix unique. J’aimerais composer autant que possible, tant que mon inspiration est là, et j’espère capturer musicalement chaque étape des prochaines années. Perfectionner mon son est aussi un travail sans fin.
Il est très important pour moi de ne subir aucune pression extérieure sur ma production. Ainsi, je peux laisser libre cours à ma créativité. Je travaille actuellement sur mes pièces pour piano solo et, parallèlement, sur un projet expérimental où j’utilise un orgue à transistors comme instrument principal, un synthétiseur analogique et un synthétiseur modulaire. L’essence même de ce projet réside dans le fait que je joue de la flûte dans la plupart des morceaux et que j’ai invité quelques instrumentistes hongrois à collaborer.
C’est une période passionnante, je viens de terminer mon master et j’ai tellement hâte de me remettre au travail. Je travaillais à temps plein dans le milieu musical, comme interprète et compositrice, et j’ai vraiment hâte de m’y remettre. Mon objectif n’a pas changé depuis que je savais que je voulais travailler dans la musique. J’ai désormais plus d’expérience dans ce milieu, notamment en ce qui concerne ses aspects abusifs. Mon objectif principal est de ne pas perdre mon identité d’artiste et de continuer à créer un art qui me ressemble.
À l’horizon, j’ai d’ailleurs entamé une mini-collaboration avec un ami.
Il est auteur et, de la même manière que j’utilise le piano pour exprimer mes sentiments,
il se tourne vers l’écriture. Il a commencé à partager son travail avec moi et, en un éclair, j’ai trouvé les thèmes de l’écriture pianistique qui me sont venus à l’esprit en lisant ses récits. Je suis ravi de les partager à Paris.
Mon objectif principal est de continuer à créer avec honnêteté — à écrire une musique qui peut parler sans mots et toucher quelque chose de réel chez ceux qui écoutent.
Je travaille actuellement sur un nouveau cycle de pièces inspirées par le passage du temps et la beauté de l’impermanence, ainsi que sur des collaborations qui mettent le piano en dialogue avec l’art visuel et ambiant.
Je veux que chaque projet soit une invitation à ralentir et à ressentir.
Je n’ai pas vraiment d’objectifs précis. Pas d’objectifs précis concernant le nombre d’écoutes, d’auditeurs ou de sorties de chansons. Mon objectif principal est d’écrire des morceaux qui touchent autant les auditeurs qu’ils me touchent lorsque je les compose. J’aimerais que ma musique suscite une réaction émotionnelle et offre un espace de réflexion rassurant, même si ce n’est que le temps d’une chanson. J’ai actuellement beaucoup d’idées et quelques projets en phase finale. Cependant, j’aimerais aussi collaborer avec d’autres artistes, composer avec eux et créer une musique que je n’aurais jamais pu créer seul. Je pense que le Piano Revenge Festival est l’occasion idéale de rencontrer tous ces merveilleux artistes qui se produisent ici.
Mon objectif est que quiconque connaisse le nom de « Dennis Korn » en pensant au piano. 😉 Je sais que c’est un objectif ambitieux, mais je suis sur la bonne voie et je ne m’arrêterai jamais.
Mon objectif est de continuer à créer et de toucher des cœurs plus profonds et plus variés avec ma musique. J’espère que mes morceaux apporteront réconfort et sérénité à davantage de personnes, de petits moments de calme dans un monde parfois bouleversant. Je souhaite partager davantage ma musique en live, en concert, et j’ai de nouveaux morceaux prêts à être enregistrés ; un nouvel album est peut-être en préparation.
Comme je l’ai dit dans la question précédente, je travaille actuellement à la sortie de mon prochain album, « Songs that I play for my friends », en préparation depuis six ans. Mon objectif à long terme est de rendre la musique classique et néoclassique plus accessible dans mon pays et dans le monde entier.
Musicalement, il y a beaucoup de projets « à venir », mais il est trop tôt pour en parler. Ces derniers seront choisis par mon agent et surtout mes labels. Dans mes tiroirs, j’ai des centaines de projets qui n’ont jamais abouti.
Je fais tout mon possible pour être un bon père pour mon fils. C’est déjà un sacré challenge !
Après plusieurs mois consacrés à la création , j’ai hâte de partager mes « Rhapsodies » et de me nourrir des moments partagés avec le public, une communion pour évoluer , se transcender et mûrir mon « discours » musical. Parallèlement à mon projet solo, je suis engagée dans un spectacle musical « Chanter pour résister, résister pour chanter », création qui met en lumière les textes et musiques d’artistes contemporaines qui se battent pour exister dans le monde du spectacle vivant et qui luttent pour la reconnaissance et les droits de toutes les femmes. Une autre création est en cours autour de la question de l’identité, une histoire de quête…, des compositions en route également pour une pièce de théâtre…
J’ai la chance de vivre des belles rencontres, humaines et artistiques, porteuses de projets engagés !
Mon rêve est de sortir beaucoup plus de musique et j’ai prévu de beaux concerts avec d’autres artistes en 2026 pour faire découvrir la musique au public.
Nous travaillons actuellement beaucoup en studio : nous composons la bande originale du court-métrage et préparons la musique d’un documentaire. Notre nouvel album, créé en collaboration avec des artistes exceptionnels, sortira bientôt. À l’avenir, nous souhaitons publier de nouvelles œuvres plus régulièrement, environ une fois tous les trois mois, car nous disposons de nombreux morceaux inédits pour piano, cordes et électronique. Les concerts sont également très importants pour nous, et nous prévoyons des concerts l’année prochaine à Barcelone, Budapest, Zagreb et dans d’autres villes.
Lorsque j’ai commencé à écrire mon premier album, Skies, je n’avais pas d’objectifs précis, juste le désir de m’exprimer au piano. Mais à l’écoute du résultat, j’ai ressenti le désir de continuer à écrire et à interpréter ma musique. J’ai écrit et produit un nouvel album qui sortira prochainement.
Mon objectif est que chaque note soit plus belle que la précédente. Je suis également en train de créer une association caritative pour aider à la pratique et à l’éducation musicales en Indonésie.
6. Comment voyez-vous l’avenir de la musique pour piano ?
Je suis reconnaissant et inspiré de voir à quel point la musique pour piano est écoutée et appréciée par tant de personnes à travers le monde aujourd’hui. La musique pour piano a le pouvoir de recentrer les gens, de les toucher profondément, de les accompagner au quotidien, de les apaiser et de les élever. Elle nous invite à nous perdre dans les mélodies et à laisser libre cours à nos pensées.
Le piano peut véhiculer une beauté infinie, et je crois que son avenir est aussi brillant et infini que les émotions qu’il suscite.
Depuis quelques années, il semble y avoir un regain d’intérêt pour la musique classique. On observe de plus en plus de musiciens proposer de nouvelles compositions, qui tutoient de plus en plus la musique classique telle qu’elle existait jusqu’au 20ème siècle, tout en conservant les apprentissages du néoclassicisme qui a marqué ces deux dernières décennies. Cela inclut d’ailleurs les musiques de film qui semblent également suivre ce mouvement.
Cela me donne beaucoup d’espoir, et de fierté, d’appartenir à une génération qui a envie d’écrire à nouveau une musique plus sophistiquée et plus riche.
Le rôle de la musique a toujours été d’unir les gens, de les connecter aux autres et à eux-mêmes. Dans un monde qui cherche de plus en plus à nous déconnecter, j’espère que la musique live perdurera, car elle a toujours été une sorte de nectar pour l’humanité.
En observant l’évolution de l’IA en musique, on pourrait penser qu’il est inutile de continuer à composer de la musique pour piano (voire même de la laisser faire). On pourrait arguer que cela a commencé bien avant, avec les innombrables playlists « Piano pour la méditation » sur Spotify. De la musique pour piano, juste pour avoir un fond sonore, sans que personne ne s’en soucie. Mais je me souviens des innombrables fois où j’ai encore des larmes de joie en écoutant mes musiciens préférés effleurer les touches quelques secondes. Cela me rappelle qu’il y a encore tant d’histoires à raconter. Alors oui, la musique pour piano est toujours d’actualité pour moi et, je pense, pour beaucoup d’autres. La musique instrumentale nous offre quelque chose de si puissant et universel, sans l’aide de mots. Elle a commencé il y a des centaines d’années et a été réinventée d’innombrables fois au fil des ans.
J’ai hâte de voir comment elle sonnera dans quelques années et j’espère que je pourrai permettre à d’autres de ressentir la même joie que moi en écoutant de la musique (pour piano).
Nous vivons une grande renaissance de la musique instrumentale. On commence à comprendre que la musique sans paroles nous transmet des codes sacrés de manière plus pure et directe, et le son du piano est au cœur de ce mouvement.
La musique pour piano a un bel avenir devant elle à mon sens et cela pour deux raisons. La première est qu’elle est sans paroles et revêt par là un caractère universel qui peut atteindre un public international et donc vaste.
Les avancés de l’intelligence artificielle sont loin aujourd’hui de pouvoir produire une véritable mélodie classique dans tout ce qu’elle comporte de mystérieux et inspiré.
Le piano est sans doute l’instrument le plus universel de notre planète, comparable seulement à l’orchestre. Peut-être que nous, musiciens, portons la mission secrète d’un jour établir un contact avec d’autres civilisations grâce à la musique, ce langage universel… Surtout dans un monde « post-apocalyptique », si l’électricité venait à disparaître. (Une plaisanterie, bien sûr – quoique, qui sait !)
Lors de vacances en famille en Finlande, nous avons séjourné chez des amis d’amis dans une forêt. Nous avons mangé de très fines tranches de pain, cuites 24 heures au four à bois, avec un poisson au centre. Tout était calme. Il y avait un piano droit et de nombreux vieux livres de piano ; le gars jouait du Bach de J.S. avec beaucoup de tendresse, je me souviens.
Puis, un jour, il est parti travailler ; il s’est avéré qu’il était policier local. Voilà une interaction authentique et saine avec le piano.
La musique pour piano demande à être plus exposé à tous les niveaux (film, radios, concerts, internet, télévision…) et démocratisée. Tout le monde peut jouer du piano s’il en a envie. Il n’y a pas que les conservatoires ou écoles de musique agréées.
Le piano est intemporel et je pense qu’il ne sera jamais considéré comme dépassé. Au contraire, l’instrument est respecté et écouté. Je suis optimiste.
Je la vois comme très vivante. À une époque où la consommation sera saturée par une musique entièrement créée par l’intelligence artificielle, il faudra se recentrer sur le vrai rythme.
Aller voir des musiciens, des groupes et des pièces de théâtre en concert redeviendra avant-gardiste. J’espère être présent à ce moment-là, partageant l’humanité de chaque note.
Je me réjouis de la redécouverte actuelle de la musique pour piano. Bien sûr, il faut séparer le bon grain de l’ivraie, mais je préfère toujours que les gens écoutent Einaudi plutôt que Dua Lipa. Le piano est éternel, c’est l’instrument-monde.
Je pense que le piano continuera d’évoluer comme un langage universel. Aujourd’hui, il ne se limite plus aux salles de concert classiques : on le retrouve dans les musiques de films, dans les bandes-son de jeux vidéo, dans les playlists d’étude ou de méditation, et dans les réseaux sociaux. Son avenir sera, à mon sens, encore plus hybride, mêlant tradition et modernité, mais toujours profondément humain.
J’ai l’impression que la musique pour piano est omniprésente aujourd’hui, et la concurrence est rude. Ceux qui parviennent à en vivre ont vraiment de la chance. Mais pour moi, la musique est bien plus qu’une carrière : c’est un moyen de se connecter, de ressentir et de guérir. On écoute du piano de multiples façons : pour se détendre, par curiosité, pour se tenir compagnie, ou simplement parce que ce n’est pas trop exigeant.
Je crois au principe du « moins, c’est plus », à des mélodies simples qui peuvent vous accompagner à chaque instant de la journée, vous apportant force et réconfort quand vous en avez le plus besoin. La musique possède une énergie unique qui peut transformer les émotions – espoir, tristesse, anxiété – en quelque chose de beau.
Je rencontre souvent des personnes qui se sentent perdues, anxieuses ou déprimées, en attente de conseils ou d’inspiration. Je les encourage toujours à écouter de la musique, quelle qu’elle soit. Personnellement, je suis attiré par les styles néoclassiques ou le piano associé à des sonorités électroniques subtiles – des sons qui ressemblent à une thérapie. Pour moi, la musique est une thérapie au sens propre du terme. En regardant vers l’avenir, je crois que l’évolution, la technologie et l’étude approfondie continueront de façonner l’avenir de la musique pour piano, en élargissant ses possibilités tout en gardant sa puissance émotionnelle vivante.
De nos jours, grâce à l’influence des réseaux sociaux et du cinéma, notamment auprès des jeunes générations, de nombreux morceaux sont devenus populaires. Grâce à eux, de nombreux débutants commencent à apprendre le piano sans se presser.
J’espère qu’avec davantage d’opportunités, comme des événements comme le Piano Revenge Festival, le public pourra explorer des musiques plus profondes pour piano, contribuant ainsi à l’essor et à l’évolution du monde de la musique pour piano.
Je crois que nous vivons un moment crucial dans l’histoire du piano. Cela est dû à deux facteurs principaux : la diffusion et la popularité du répertoire pianistique grâce aux médias numériques, et l’essor du mouvement néoclassique. J’ai enseigné le piano pendant trois ans au Conservatoire national de musique de Juiz de Fora, ma ville de résidence. J’y ai constaté la fascination et l’envie de découvrir de nouvelles musiques pour piano sur TikTok, tant de jeunes et d’enfants. Je pense qu’une nouvelle génération émerge, très attachée au piano.
De plus, les plateformes de streaming ont permis la diffusion de nouveaux compositeurs pour piano, mêlant éléments classiques et modernes, souvent influencés par des musiques de film. Je trouve cela formidable et je suis très reconnaissant de participer à ce mouvement. Je crois sincèrement à la force et à l’importance d’un festival comme Piano Revenge pour cette période.
Selon moi, l’évolution de la musique pour piano est, en réalité, celle de l’humanité elle-même. Mélodies, harmonies et rythmes sont des reflets musicaux façonnés par le progrès technologique humain. À notre époque d’intense consommation technologique, de nombreuses valeurs ont perdu leur sens, entraînant l’humanité vers une ère plus introvertie. Cette quête d’évasion face au chaos et ce désir de simplicité se reflètent dans la musique à travers des mélodies plus sensibles et minimalistes.
En bref, tant que l’humanité existera, la musique pour piano perdurera, évoluant parallèlement au développement humain.
La musique pour piano traverse une période faste, car elle touche de plus en plus de cœurs et je suis convaincu qu’elle continuera de croître dans les années à venir.
Nous avons besoin de beauté, de pureté, d’harmonie et de mélodie, et aucune intelligence artificielle ne peut remplacer la sensibilité et la créativité humaines.
Il est important que l’art de la musique pour piano se poursuive dans le monde moderne, dans sa recherche d’excellence de l’interprétation et son pouvoir d’unification par l’harmonie musicale. Dans un monde obnubilé par les comptes et les chiffres il est impératif de laisser une place à ce pouvoir d’unification et de regain d’espoir par la musique pour piano. Elle a ceci de particulier qu’elle permet une créativité infinie grâce à ses multiples timbres possibles, que ce soit par le toucher ou par la préparation de l’instrument.
Oh, ce n’est pas une question facile à répondre. Je pense que nous sommes encore dans une phase d’incertitude quant à l’évolution de la musique pour piano, et de la musique en général.
Sur des plateformes comme Spotify, je rencontre de nombreux artistes sans biographie ni personnalité claires, ce qui suggère souvent une musique générée par l’IA, et, étonnamment, certains d’entre eux touchent un large public. J’admets que cela peut être frustrant, mais en même temps, je crois que l’on peut considérer l’IA comme un autre type de compositeur ou de musicien. Ce qui me dérange davantage, ce sont les personnes qui présentent la musique générée par l’IA comme si elle était la leur. Globalement, je reste optimiste quant à l’avenir du piano.
Il existe une communauté solide autour de cet instrument, fondée sur la passion et l’authenticité. Cet amour et cette créativité ne peuvent être remplacés par l’IA, et c’est la raison pour laquelle tant d’artistes et de compositeurs véritablement inspirants continuent d’émerger.
J’imagine l’avenir de la musique pour piano plus ouvert sur différents styles ou courant de musique, comme un champ infini de créativité.
Je l’imagine sortir des méthodes carcans de l’élitisme pianistique imposé par les conservatoires et les différents concours ou prix ; qui en décourage plus d’un ; pour favoriser un apprentissage du piano avec des méthodes plus simples dans la compréhension de cette langue universelle. Faciliter l’apprentissage dès les premières années, de la composition et soutenir une ouverture sur l’improvisation.
Apprendre à mêler en conscience, l’écoute de ses sens et de ses émotions, les comprendre en se laissant guider par les vibrations et le pouvoir de la musique, et ce dès le plus jeune âge.
Je crois que la musique pour piano a conservé une forte authenticité au fil des siècles. La technologie a certes évolué et continuera de modifier l’approche de la composition pour ce magnifique instrument, mais je crois que les meilleurs résultats proviennent du simple fait de s’asseoir sur un banc et de commencer à jouer, comme le faisaient les grands maîtres du passé. Certes, la musique pour piano joue aujourd’hui un rôle plus secondaire que celui de protagoniste, mais je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose, car cela est dû à son extraordinaire polyvalence et à son adaptabilité à des contextes très différents.
Le concept de composition a profondément évolué au fil des ans : la musique s’intègre toujours à la société qui l’entoure, reflétant les besoins et les préoccupations de son époque. Par conséquent, compte tenu de la période historique que nous traversons, la musique pour piano deviendra, à mon avis, de plus en plus « légère » afin d’apporter du réconfort à ceux qui l’écoutent.
Je crois que le piano continuera d’évoluer, tant comme voix classique que contemporaine. Son avenir réside dans le dépassement des frontières : le mélange des genres, l’intégration de la technologie et le dialogue avec les cultures du monde. Pourtant, fondamentalement, le piano restera ce qu’il a toujours été : un instrument intemporel, capable d’exprimer les émotions humaines les plus profondes.
Pour moi, le piano est un instrument intemporel et polyvalent, permettant de toucher le cœur de personnes très différentes en apparence. Le jazz, la pop, le classique, le néoclassique !…
Les sonorités du piano ont quelque chose de tellement pur que cet instrument a un rôle fédérateur pour moi. Quel plaisir de rencontrer une personne qui joue du piano, mais dans un style de musique relativement éloigné de mon univers ! Nous nous exprimons dans des langages différents sur le même instrument. Je trouve cela magnifique. En ce sens, je pense que cet instrument ne peut que continuer d’inspirer les musiciens à explorer de nouvelles voies…
Je suis intimement convaincu que la musique pour piano continuera d’avoir une place de choix dans le répertoire de l’avenir comme elle l’a toujours eu depuis plus de deux siècles. Le piano est selon moi un instrument capable à lui seul de transmettre une palette immense d’émotions, d’ambiances, de couleurs et de sonorités différentes. Pour moi, composer de la musique pour piano est un état d’esprit : d’un côté, c’est nouer des liens avec la grande tradition ; d’un autre côté, c’est nouer des liens avec le futur.
Je pense que l’avenir de la musique pour piano, du moins dans l’espace classique et néoclassique contemporain, doit être façonné par des innovateurs, des personnes prêtes à briser les règles et à faire progresser le genre en termes d’écriture créative et d’âme, et pas seulement par une technique de jeu maîtrisée ou des mélodies sûres et agréables.
On le voit davantage chez les artistes moins « à succès » en termes d’audience, ceux que l’on découvre sur Instagram ou SoundCloud et qui ne courent pas après les streams ou l’approbation algorithmique. Ils n’ont pas peur de repousser les limites, d’expérimenter avec les structures, de créer quelque chose qui pourrait être inconfortable ou inhabituel au premier abord. Ils sont indispensables pour éviter que le tout ne devienne une musique de fond, qu’il ne se contente d’un son poli et inoffensif qui ne dérange personne. Car honnêtement, je pense que beaucoup de gens jouent la sécurité en ce moment. On a tendance à s’en tenir à ce qui fonctionne, à ce qui est bien placé dans les playlists, à ce qui s’intègre parfaitement à une ambiance ou à une esthétique. Et je comprends, il y a une pression pour se constituer un public, pour gagner sa vie. Mais si tout le monde fait ça, le genre cesse d’évoluer. L’avenir doit appartenir à ceux qui sont prêts à prendre des risques, à échouer de manière intéressante. C’est là que se produit la véritable croissance.
La musique est un instrument indispensable pour la croissance culturelle et spirituelle de l’homme. Le piano, en particulier, possède un pouvoir extraordinaire : il enrichit non seulement celui qui l’écoute, mais il peut aussi contribuer à construire une société plus sensible, plus ouverte et plus lumineuse.
En termes de populisme, la musique pour piano a récemment évolué vers le minimalisme, en grande partie à cause de l’utilisation accrue des playlists. En tant que personne dont l’écriture est souvent basée sur le minimalisme, je vois la valeur de cette tendance et je suppose qu’elle restera populaire encore un certain temps. Je pense que les compositions pour piano auront toujours une place importante dans le monde, grâce à la nature empathique de l’instrument et donc de la musique qui en découle.
La musique pour piano est personnelle, intime et apaisante, et elle ne perdra pas de sa valeur à l’avenir, malgré les conflits avec les créations de l’IA et les difficultés de la concurrence à l’ère du streaming.
Chacun a besoin de musique à chaque instant de sa vie. La musique pour piano n’est pas intrusive et sera toujours un remède personnel. Il est essentiel de rester original, sinon votre musique se perdra dans un tourbillon de copies.
L’évolution de la musique pour piano a été très intéressante ces dernières années. J’ai vu de nombreux projets expérimentaux et concepts de construction de pianos innovants. Avec les progrès de l’électronique, on a longtemps cru qu’elle remplacerait l’instrument acoustique. Je suis ravi que le piano connaisse une nouvelle renaissance et que de plus en plus de personnes découvrent ses bienfaits.
J’ai adoré voir la musique pour piano se développer. Même ces cinq dernières années environ, des personnes que je connais, qui n’auraient jamais dit écouter de la musique pour piano, montrent maintenant leur amour pour cette discipline, et c’est formidable.
Je crois que la musique pour piano devient plus personnelle que jamais.
Il ne s’agit plus de virtuosité, mais de vulnérabilité — de trouver la vérité dans l’imperfection. Le piano, avec ses nuances infinies, gardera toujours ce pouvoir de nous relier à ce qu’il y a de plus fragile et d’humain.
C’est là que réside son avenir : dans la sincérité.
J’ai l’impression que la musique pour piano a gagné en popularité ces dernières années. D’après ce que j’entends de mes amis, beaucoup l’écoutent fréquemment pour étudier, se concentrer, se détendre ou se ressourcer. Je trouve formidable que de nombreux jeunes écoutent aussi ce genre que beaucoup considèrent comme ancien. Je pense que son avenir est prometteur et j’apprécie la façon dont les artistes repoussent les limites du piano classique et néoclassique, au bénéfice des auditeurs et pour inspirer les artistes. J’ai hâte de voir ce que l’avenir réserve à la musique pour piano, mais je pense qu’elle évoluera avec les dernières avancées musicales tout en conservant ses racines.J’ai l’impression que la musique pour piano a gagné en popularité ces dernières années. D’après ce que j’entends de mes amis, beaucoup l’écoutent fréquemment pour étudier, se concentrer, se détendre ou se ressourcer. Je trouve formidable que de nombreux jeunes écoutent aussi ce genre que beaucoup considèrent comme ancien. Je pense que son avenir est prometteur et j’apprécie la façon dont les artistes repoussent les limites du piano classique et néoclassique, au bénéfice des auditeurs et pour inspirer les artistes. J’ai hâte de voir ce que l’avenir réserve à la musique pour piano, mais je pense qu’elle évoluera avec les dernières avancées musicales tout en conservant ses racines.
Le piano est aujourd’hui l’une des musiques les plus écoutées au monde. Des millions de publications sur Instagram et TikTok le mettent en musique. Grâce à cela, de nombreux jeunes écoutent à nouveau du piano et beaucoup veulent en jouer. En tant que professeur de piano, j’en suis conscient. Je pense donc que cet instrument ne mourra jamais et que dans 300 ans, des gens joueront du piano !
Je crois que le besoin de retrouver la beauté des sons du piano va croître. Dans un monde souvent bruyant, agité et sur-stimulé, nous avons besoin de quelque chose qui nous aide à nous déconnecter, à ralentir et à respirer à nouveau. Je crois fermement que la musique pour piano peut offrir ces moments de pause, de réflexion et de paix intérieure.
Comme il me reste encore beaucoup à découvrir dans le monde, je ne peux en juger que par mes expériences actuelles. Bien que la musique soit plus accessible qu’avant, à mon avis, dans mon pays, on s’attend à ce qu’une chanson contienne des paroles. Si les gens sont très réceptifs à ma musique, avant de la découvrir, beaucoup ignorent que le piano seul peut être considéré comme de la musique.
Comme je l’ai dit plus tôt, je souhaite toucher un public toujours plus large pour la faire connaître et la rendre plus accessible, car j’ai constaté que les gens, dès qu’ils écoutent du piano, se sentent perdus. Il fallait absolument qu’on leur fasse découvrir cette musique, parfois.
L’avenir est radieux ! Il y a toute une nouvelle génération qui s’est emparée de cet instrument et réalise des covers sur les RS. Que peut-on espérer de mieux ?
Les demandes pour apprendre le piano sont toujours aussi importantes, souvent avec des listes d’attente ! Peut-être parce que c’est à la fois l’instrument du cœur, capable d’exprimer intimement notre vie intérieure, à la fois un instrument orchestre, brillant et puissant, et l’instrument privilégié pour accompagner le chant ? Il est réjouissant de voir l’engouement actuel pour le piano et sa musique qui touche de façon universelle, sans élitisme, qui réunit et apaise par ses vibrations. Une certaine douceur accessible à toutes et tous, offerte entre autres par les pianistes néo-classiques dont le succès est peut-être lié à une musique d’une beauté simple, sincère et bouleversante.
On peut se réjouir également de tous ces pianos qui ont investi l’espace public pour permettre à toutes et à tous un moment de partage, d’expression, un temps suspendu dans un monde devenu pour beaucoup d’entre nous d’une violence inouïe !
Je pense que le piano peut apporter calme et paix dans ce monde trépidant… J’espère que nous, pianistes, contribuerons à un monde meilleur et donnerons une nouvelle dimension à la vie.
À l’avenir, il serait formidable que les compositeurs et interprètes exploitent activement la riche expérience de diverses écoles de piano traditionnelles et cultures nationales, en combinant habilement diverses orientations stylistiques de l’art pianistique. Cet instrument a un potentiel énorme !
Je crois que la musique néoclassique représente l’avenir du piano. Actuellement, de nombreux compositeurs composent de la musique pour piano à feutre, mais je préfère jouer sur un piano à queue, car c’est l’instrument le plus expressif et je pense que bientôt les pianistes reviendront jouer sur cet instrument traditionnel.
L’avenir de la musique pour piano réside dans les environnements collaboratifs et dans la préparation à la création de nouveaux mondes sonores.
7. Que représente Paris pour vous, entretenez-vous une relation particulière avec cette ville et comment avez-vous accepté l’invitation à participer au festival ?
Je rêvais de jouer à Paris.
Il n’y avait donc aucun doute : j’ai accepté cette magnifique invitation et j’en suis très reconnaissant. Merci !
Paris est à la fois le lieu de mon enfance et de mon avenir. J’y ai grandi étant très jeune, avant de vivre longtemps dans le sud de la France. Ce n’est que récemment que j’y suis revenu, dans l’espoir d’y construire une vie pleine de belles opportunités artistiques.
Et même si j’habite aujourd’hui à la campagne, je garde un pied dans la capitale, y revenant très souvent, avec l’espoir qu’elle soit le terreau d’une carrière artistique épanouissante. La participation à ce festival constitue d’ailleurs une étape très importante dans ce projet.
Paris est une ville qui m’a toujours fasciné, tant musicalement que culturellement. Pour moi, c’est une grande joie de pouvoir vibrer, ne serait-ce qu’un instant, avec cette ville et ses habitants.
Quand je pense à Paris, je pense beaucoup à la musique. Je pense à Chopin, Debussy et Satie, quelques-uns de mes compositeurs préférés. Je pense aux histoires des musiciens de jazz lorsqu’ils sont arrivés en Europe et y sont restés pendant des mois.
Je pense aux chansons françaises que mon père aimait tant. À la nostalgie et à la mélancolie qui me sont très chères. Je pense à l’album de piano solo de Chilly Gonzales ou à l’album live in Paris de Nils Frahm, dont la pochette est un croissant. Ma première visite à Paris remonte à peu de temps. J’étais allée voir Hania Rani (également pour la première fois) dans une salle magique.
Malgré le froid glacial d’avril, j’ai tellement apprécié ce séjour que je me suis dit que je devais y retourner. Alors, quand j’ai vu mon ami et collègue Ric Roveda se produire lors de la dernière édition du festival, j’ai su que je devais essayer de venir aussi.
Je ne suis pas souvent allé à Paris, mais je suis très enthousiaste à l’idée de ces débuts et j’aimerais y retourner plus souvent.
C’est la ville où mon très cher « ami » Frédéric Chopin a écrit la plupart de sa musique, où la démocratie est née, et j’aimerais développer un lien durable avec la communauté musicale parisienne.
Paris est ma ville de naissance et la ville où je vis. J’y suis indéfectiblement attaché. Pour la première raison: c’est là où vivent ma famille et mes amis. En plus de cela, je ne me lasse pas de la beauté de la ville que je ne cesse de découvrir au hasard de mes ballades dominicales.
Étant né à Paris je reste sous son charme, l’unité de la ville se mêlant avec le style différent des quartiers parisiens ne cesse de m’impressionner mais aussi de me surprendre. J’ai accepté de participer à votre festival car j’y ai vu une belle cohérence avec mes aspirations artistiques et vous remercie bien sincèrement de m’avoir sélectionné.
J’étais partie pour faire carrière en Asie, mais j’ai choisi Paris pour sa liberté artistique, sa richesse historique, sa vie culturelle, sa manière d’écouter la musique comme un récit, sa diversité et son pluralisme. Tout cela m’inspire au quotidien. J’ai accepté l’invitation du Piano Revenge Festival parce qu’il ose le dialogue et l’audace : exactement le lieu où j’ai envie de faire entendre mon jeu.
Depuis mon arrivée en France, je rêvais de jouer à Paris. Je suis ravi de participer au Piano Revenge Festival. Si j’ai le temps, je retournerai dans la maison d’enfance de Debussy à Saint-Germain-en-Laye ; j’adore cet endroit. Après ma dernière visite, j’ai eu l’inspiration de composer mon duo « Lettre d’amour dans le parc – hommage à Debussy » à partir de photos que j’y ai vues.
Paris est pour moi la ville des artistes, elle transpire l’art, il n’y a qu’à regarder certaines architecture et l’énergie qui s’y dégage. A chaque fois que je me rends à Paris, je ressens comme une exaltation. Bizarrement, j’ai l’impression d’y avoir déjà vécu.
Une vie antérieure peut-être ? Faire un concert pour le Piano Revenge festival 2026 est un honneur pour moi. J’ai hâte de partager ma passion pour le piano avec le public et les artistes présents.
Paris a toujours été un horizon que j’ai poursuivi sans le savoir. Une ville qui a vécu dans mon imaginaire comme le lieu où l’art, l’histoire et les rêves convergent. Elle incarne l’idée que la musique peut vous emmener loin de vos origines, tout en vous rapprochant de vous-même.
Ce sera ma première fois, et arriver à Paris par la musique, c’est comme si le destin vous ouvrait une porte. Il y a deux ans, c’aurait été inimaginable, et aujourd’hui, c’est une réalité. J’ai accepté cette invitation car je souhaite laisser une trace de mon histoire dans une ville qui en a déjà écrit tant d’autres : participer à cet immense écho, ne serait-ce que pour un instant.
Paris est ma ville. Je suis un enfant du Marais, j’ai vécu rue du Temple, traîné au BHV, grimpé sur le Génie de la Bastille, exploré les vraies catacombes, embrassé sur les bancs de l’Île Saint-Louis, fêté place des Fêtes, rendu visite à ma grand-mère derrière le Sacré-Cœur. Paris est ma ville. Une ville que j’ai quittée parce que je ne supportais plus le tourisme de masse qui la défigure. Paris est ma ville d’amour et de haine.
J’ai un lien particulier avec Paris, car c’est ma ville d’adoption. C’est une ville de contrastes, parfois rude mais toujours profondément inspirante. J’ai accepté l’invitation du Piano Revenge Festival parce que j’aime l’idée d’un événement qui croise les univers et ose mettre en lumière des sensibilités différentes au piano. C’est pour moi un véritable tremplin de partage, une belle occasion d’ouvrir mon univers à un public passionné et de rencontrer des artistes qui partagent la même passion.
Paris est Paris : une ville unique, romantique, vibrante et impossible à décrire pleinement. C’est un écrin d’histoire, de culture et d’art. Mon amour pour Paris a commencé avec Édith Piaf, dont j’admire profondément la voix et l’esprit. Au fil du temps, cette fascination s’est développée grâce aux œuvres de Van Gogh, dont la passion et l’intensité continuent de me toucher. Au cours de sa vie courte et mouvementée, il a créé plus de 900 tableaux, chacun porteur d’histoires qui ont marqué à jamais le monde de l’art.
Si j’ai été attiré par le festival, c’est justement cette magie : l’opportunité de m’immerger dans Paris, de respirer son énergie, de laisser sa beauté et son inspiration transparaître dans ma musique. Pour moi, être dans cette ville n’est pas seulement une expérience, c’est une source de créativité, d’émotion et d’émerveillement, un lieu où l’art prend vie.
J’ai visité Paris deux fois : la première fois en tant que touriste, la seconde fois pour le travail, pour la projection d’un film muet. La ville est un mélange de rues animées et de coins tranquilles, et j’aime beaucoup flâner. Jouer dans une ville pleine d’artistes en activité sera très inspirant, c’est pourquoi j’ai décidé de participer au festival.
Mais pour être honnête, ma vraie mission est de manger de délicieux croissants ; j’en suis une vraie fan !
C’est ma première fois à Paris, mais j’ai beaucoup étudié la façon dont la ville a souvent été l’épicentre de moments historiques de l’art. C’est ainsi que je perçois ce festival : un moment historique pour le piano et pour le mouvement néoclassique.
Pouvoir interpréter ma musique en direct, partager mes expériences avec d’autres pianistes et artistes, et échanger des idées marquera sans aucun doute un tournant pour nombre de nos carrières et pour le piano néoclassique lui-même.
Pour moi, Paris est l’un des plus grands centres artistiques et intellectuels du monde. Forte de sa riche histoire et de son héritage artistique et intellectuel, elle brille comme l’une des villes les plus brillantes. C’est aussi la ville natale de l’un de mes philosophes préférés, Jean-Pierre Sartre. Mon lien avec Paris est assez particulier : enfant, j’ai été profondément influencé par la série télévisée française Premiers Baisers. Plus tard, passionné d’histoire, j’ai étudié différentes périodes de la France.
Vivre à Chypre, pays sous domination et influence culturelle françaises pendant plus de 300 ans, m’a également permis de ressentir un lien naturel avec la France. D’ailleurs, dans mon roman, j’ai choisi Paris comme décor principal et je l’ai décrite comme « la reine de toutes les villes ». Ce qui m’a attiré au Piano Revenge Festival, c’est son concept et son thème uniques, qui le distinguent des autres festivals.
Comme il existe peu de festivals consacrés aux formes classiques modernes, je l’ai trouvé particulièrement attrayant. Sa volonté de mettre en avant les nouveaux compositeurs et d’offrir une plus grande visibilité aux artistes est, à mon avis, tout à fait admirable.
Paris est une ville magnifique que j’ai visitée à plusieurs reprises en tant que touriste, et je suis donc à la fois fier et impatient de m’y produire. Et je suis d’autant plus impatient de le faire que je suis convaincu que ce festival ne se résumera pas à une simple succession de concerts, mais sera l’occasion pour tous les participants de se connaître, d’échanger idées et influences, de s’entraider, de développer des collaborations… bref, un important mouvement de musiciens capables de donner une résonance encore plus puissante au plus bel instrument qui existe.
Paris est la ville où je suis né et où j’ai toujours vécu. Et c’est une ville qui ne cesse de me surprendre, notamment au niveau des lieux de concert et des rencontres musicales que j’ai pu faire ces dernières années. C’est aussi bien une ville de rayonnement musical au niveau mondial qu’une ville où l’on peut aller dans la petite salle d’à côté pour voir un concert de jazz cosmique ou bien une impro de dix minutes avec des instruments faits maison.
Ce festival est l’occasion de rencontrer d’autres artistes aux parcours et personnalités multiples qui ont ceci en commun qu’ils composent pour piano et jouent leur propres œuvres, tout comme moi
Paris est synonyme de créativité pour moi. J’y suis déjà allé deux fois et je suis très impatient d’y retourner en 2026. La ville m’inspire à chaque fois : les rues, les cafés, les gens et l’art dégagent une atmosphère unique qui suscite idées et émotions. Je suis également un grand admirateur de compositeurs français tels que Debussy, Ravel et Fauré, dont la musique impressionniste a profondément marqué ma vision artistique.
C’est pourquoi je suis particulièrement heureux et curieux de participer au Piano Revenge Festival, un lieu où pianistes et compositeurs du monde entier se réunissent pour célébrer leur amour pour cet instrument. Merci de m’avoir invité !
Tout d’abords j’y habite depuis l’adolescence, et rapidement j’ai su que je voulais vivre dans cette ville. J’aime Paris. J’aime l’énergie de cette ville, j’aime sa beauté, j’aime m’y promener et la voir évoluer.
Paris représente pour moi, une mixité incroyable culturelle, sociale, raciale, ethnique qui me permet, même si ça semble totalement utopique, de sentir la vibration d’un monde qui serait en harmonie avec toutes nos différences. Paris c’est pouvoir vivre dans un total anonymat, comme de vivre des rencontres incroyables. Paris, ce sont des milliards de visages inconnues croisées chaque jour, un torrent d’individus, de vies et d’âmes qui vibrent, ce qui me fascine et permet de toucher un axe vertigineux d’infini. Paris serait presque permanente, pendant que nous glissons dans le temps en traversants les mêmes rues, les mêmes quartiers ; nous rappelant l’impermanence et la fragilité de nos existences.
Paris ce sont des milliards de possibilités pour faire émerger ses projets, comme de jouer pour moi dans ce très joli théâtre de l’Île Saint Louis depuis 2019. Par ce biais, j’y ai découvert votre festival et je trouve votre aventure magique autant que courageuse par le travail que cela représente pour le faire exister. Y participer est une chance de nouvelles rencontres, de richesse de partages et qui sait ? De nouvelles opportunités pour se développer, apprendre et grandir.
Pour moi, Paris représente le berceau de l’impressionnisme, le mouvement artistique que j’admire le plus, tant sur le plan musical que pictural. Les grands artistes français du passé ont résisté au monde académique, cherchant de nouveaux espaces d’expression, et tout a commencé là. Je suis déjà allé à Paris deux fois et j’ai été agréablement impressionné. À la fin de mon deuxième séjour, j’ai immédiatement eu envie d’y retourner ; il faut juste le temps nécessaire pour en faire l’expérience. J’ai accepté l’invitation car cela m’a immédiatement semblé le cadre idéal pour jouer ma musique en live et, pourquoi pas ? Même pour flâner à nouveau dans les ruelles de la ville.
Pour être honnête, c’est ma première fois à Paris. Je suis profondément fier d’avoir l’opportunité de m’exprimer hors d’Italie. Jusqu’à présent, mes concerts se sont principalement concentrés en Italie et en Espagne. Je vois donc la France, et Paris en particulier, comme une nouvelle frontière, riche en opportunités de développement personnel et culturel.
Paris est un carrefour d’art, de culture et d’histoire. C’est une ville où la musique résonne dans chaque rue et où tant de grands artistes ont trouvé l’inspiration. Pour moi, jouer à Paris est à la fois un rêve et une responsabilité : apporter ma voix à une tradition d’excellence. J’ai accepté l’invitation de participer au Piano Revenge Festival car je pense que c’est l’endroit idéal pour partager ma musique avec un public qui valorise la créativité, le courage et l’authenticité.
Je suis né à Paris, mais enfant, je n’y ai pas grandi. Lors de mes cours au lycée, je rêvais devant la carte de Paris dans mon agenda, ne pouvant attendre le moment où j’allais explorer cette ville. Depuis, j’y ai construit ma vie et suis heureux de pouvoir réaliser mes rêves grâce aux personnes dont j’ai pu faire la connaissance.
Participer à l’édition 2026 du Piano Revenge Festival sera l’occasion de faire de nouvelles rencontres, de me nourrir de musiques inédites pour moi, et d’avoir la joie de présenter aux auditeurs mon travail de pianiste compositeur, en espérant que tous ces moments de partages resteront dans nos cœurs.
J’ai un lien particulier avec Paris pour la simple et bonne raison que je suis parisien ! J’ai toujours vécu à Paris, en dehors des étés où je suis le Directeur artistique d’un Festival de musique classique dans le sud de la France. Plusieurs de mes œuvres ont été créées dans des grandes salles parisiennes telles que la Salle Cortot ou l’Auditorium Marcel Landowski.
Et aujourd’hui c’est avec grand plaisir que je prends part au Piano Revenge Festival qui fait rayonner encore davantage la musique pianistique dans notre belle capitale…
Je pense que l’avenir de la musique pour piano, du moins dans l’espace classique et néoclassique contemporain, doit être façonné par des innovateurs, des personnes prêtes à briser les règles et à faire progresser le genre en termes d’écriture créative et d’âme, et pas seulement par une technique de jeu maîtrisée ou des mélodies sûres et agréables.
On le voit davantage chez les artistes moins « à succès » en termes d’audience, ceux que l’on découvre sur Instagram ou SoundCloud et qui ne courent pas après les streams ou l’approbation algorithmique. Ils n’ont pas peur de repousser les limites, d’expérimenter avec les structures, de créer quelque chose qui pourrait être inconfortable ou inhabituel au premier abord. Ils sont indispensables pour éviter que le tout ne devienne une musique de fond, qu’il ne se contente d’un son poli et inoffensif qui ne dérange personne. Car honnêtement, je pense que beaucoup de gens jouent la sécurité en ce moment. On a tendance à s’en tenir à ce qui fonctionne, à ce qui est bien placé dans les playlists, à ce qui s’intègre parfaitement à une ambiance ou à une esthétique. Et je comprends, il y a une pression pour se constituer un public, pour gagner sa vie. Mais si tout le monde fait ça, le genre cesse d’évoluer. L’avenir doit appartenir à ceux qui sont prêts à prendre des risques, à échouer de manière intéressante. C’est là que se produit la véritable croissance.
Pour moi, le Conservatoire de Paris incarne trois valeurs : l’amour, l’innovation et la culture. Ce serait un privilège de pouvoir partager ma musique dans une ville qui est depuis toujours un cœur battant de l’art et de la créativité. Paris, avec son histoire et sa magie, est l’endroit idéal pour faire vibrer mes notes devant un public qui sait accueillir et valoriser la beauté.
Paris est une ville d’une importance capitale pour moi, comme je le pense pour beaucoup de gens, en raison de sa position de centre artistique et de réflexion au XXe siècle. D’un point de vue musical, elle a eu une influence considérable sur la musique occidentale, et bien sûr sur mes propres écrits. Des artistes comme Satie, Debussy, Fauré, Mompou (et bien sûr leurs prédécesseurs, comme Chopin) ont façonné la composition musicale et ont eu un impact considérable sur le paysage artistique et culturel occidental. Ces artistes et leur époque représentaient également une liberté qui accompagnait l’évolution rapide des mentalités culturelles et artistiques. J’étais très enthousiaste à l’idée de jouer au festival, car il célèbre l’histoire de Paris en ce sens, et j’aimerais y participer.
C’est très important pour moi d’avoir l’opportunité de jouer à Paris. C’est une ville romantique, nostalgique et animée, une ville phare de la mode et de l’art. Apporter ma propre musique au son de Paris et partager ma vie intérieure en musique me suffit amplement.
J’ai visité Paris plusieurs fois avec ma famille quand j’étais enfant. J’en garde de très bons souvenirs. Je suis ravi d’être au festival et de pouvoir présenter mon art dans un nouvel environnement. C’est une véritable source d’inspiration de jouer dans une telle ville et parmi tant de pianistes exceptionnels.
Pour moi, Paris représente l’occasion de rencontrer des gens qui partagent ma vision du piano. Cela fait si longtemps que je n’y suis pas allé, alors je suis ravi d’y retourner. Être invité à jouer au festival est un immense privilège. Participer à tout ce qui exprime l’amour et la passion du piano est une opportunité que je ne pouvais manquer. J’ai vraiment hâte d’y être.
Je crois que la musique pour piano devient plus personnelle que jamais.
Il ne s’agit plus de virtuosité, mais de vulnérabilité — de trouver la vérité dans l’imperfection. Le piano, avec ses nuances infinies, gardera toujours ce pouvoir de nous relier à ce qu’il y a de plus fragile et d’humain.
C’est là que réside son avenir : dans la sincérité.
Pour moi, Paris symbolise l’amour et le romantisme (c’est ringard, non ?). C’est une ville d’une beauté incomparable, et c’est sans doute l’un des plus beaux endroits pour donner un concert de piano. J’ai été ravi de recevoir l’invitation du Piano Revenge Festival et je l’ai acceptée sans hésiter. Je suis reconnaissant d’avoir l’opportunité de participer à un événement aussi magnifique. J’ai vraiment hâte de rencontrer l’équipe, les artistes et le public !
J’adore Paris ! J’y suis déjà allé plusieurs fois, même si cela fait des années, alors être invité à partager ma musique dans ce magnifique petit théâtre en plein cœur de Paris est un rêve ! J’ai aussi étudié le français plus jeune et j’ai récemment recommencé à le réviser (avec l’aide de Duolingo). J’ai vraiment hâte de revenir à Paris pour partager ma musique avec le public français et participer à ce festival passionnant.
Ayant étudié la musique classique occidentale pendant 11 ans, ce qui m’a donné envie de composer ma propre musique, j’ai vu Paris comme un véritable carrefour culturel pour les artistes, où l’on peut exprimer son art devant un public très réceptif. C’est l’une des principales raisons de mon acceptation. Ce long cheminement, qui comporte son lot de défis, m’a donné des doutes, mais le soutien d’un réseau m’a été d’une grande aide. Mon désir de partager ma musique avec le plus grand nombre et l’aide d’un de mes très bons amis, Chie Nishikori, tromboniste exceptionnel, m’ont également donné la motivation nécessaire pour aller jusqu’au bout.
Je n’ai plus aucun lien particulier avec Paris. Je suis resté 20 ans dans cette ville pour mes études supérieures, j’ai eu la chance d’y jouer dans de très belles salles et de donner des concerts exceptionnels. Je n’essaye de ne pas m’attacher à des choses matérielles pour donner le meilleur de moi à tous les publics.
J’aime beaucoup la proposition du Piano Revenge Festival qui soutient les musiques que j’ai défendues depuis 20 ans alors que personne n’y croyait. J’ai eu différents projets de festivals pour ces musiques, je n’y ai pas réussi (je n’ai pas du tout cette fibre organisationnelle et j’admire ceux qui l’ont). Ce Festival devait avoir lieu et c’est magnifique qu’il soit possible !
Je n’ai pas d’attache particulière avec Paris, j’aime y flâner et me laisser surprendre par sa diversité culturelle mais je préfère le calme des rencontres de ma ville de Province, riche humainement et culturellement (à son échelle!). J’ai de la chance d’y côtoyer des personnes très inspirantes ! J’ai découvert par hasard le Piano Revenge Festival et son appel à y participer. En tant que pianiste, j’ai tout de suite été séduite par la présentation de ce festival, son humanité, son invitation à résister ensemble par la musique, des mots qui m’ont touchée avec un écho qui m’a semblé évident avec ma musique et avec ma façon d’être au monde.
Un moment privilégié également pour rencontrer d’autres compositrices, compositeurs portées par la même sensibilité.
Paris représente pour moi à la fois l’art et la vie. J’ai des souvenirs particuliers de Paris à différents moments de ma vie… jouer à ce festival avec d’autres artistes serait une expérience unique à ce stade de ma vie ! (Juste après une période difficile où j’ai dû affronter un cancer du sein pour poursuivre encore plus mes rêves…)
Pour ma sœur et moi, ce sera notre première visite à Paris ! Cette ville évoque de nombreuses images liées à son impact considérable sur divers aspects de la culture. Jouer dans cette ville était notre rêve de longue date. Nous sommes reconnaissants au formidable Festival Piano Revenge pour cette opportunité ! Les festivals de piano néoclassique gagnent actuellement en popularité. Ce nouveau format rassemble des personnes partageant les mêmes idées et offre des opportunités uniques aux participants et au public. Ces festivals permettent aux musiciens non seulement de présenter leurs œuvres à un large public, mais aussi de rencontrer d’autres créateurs talentueux, formant ainsi une communauté créative.
Pour le public, c’est une occasion fantastique de s’immerger dans l’atmosphère d’une célébration de l’art pianistique, d’entendre un mélange unique de genres et de styles interprétés par divers pianistes et compositeurs. De tels événements contribuent à façonner un nouveau paysage culturel, créant une génération d’auditeurs polyvalents et curieux, passionnés par la diversité de la musique contemporaine.
J’ai visité Paris pour la première fois l’été dernier et j’ai été émerveillé par la beauté de la ville. On y ressent l’histoire et l’art qui flottent dans l’air, respirant l’héritage de Chopin et de Debussy. C’est une sensation extraordinaire.
Je vis à Paris depuis 9 ans, je suis très lié au monde de la musique actuelle, et je pense qu’il est du devoir de tous les musiciens de soutenir la musique vivante, plutôt que de simplement propager la musique des morts.















































































































































1. Quand et comment avez-vous réalisé que toute votre vie serait liée à la musique ?